Chronique de Concert
Ensemble oriental de Marseille
Après une soirée passée à faire le yoyo entre le Fort Saint Nicolas et le Poste à Galène, pendant que Svet assistait à au spectacle de la troupe belge Peeping Tom dans le cadre du Festival de Marseille, nous nous donnons rendez vous sur la Canebière avec dans l'idée d'acheter un truc à manger avant de finir la soirée à la Machine à Coudre. Après avoir failli prendre un sandwich chez Chicken Ville nous décidons finalement, vue l'heure, d'aller d'abord à la Machine ... (en effet la veille à la même heure la Machine était quasiment déserte).
Nous nous posons au bar et commandons à boire, en fond un disque de musique orientale (dans le thème de la soirée). On cause on cause et puis tout d'un coup des applaudissement bien réels cette fois et Claire qui annonce une pause de 5 minutes. Mince alors ce n'était pas un disque mais bien le groupe. Cool ! Je vais enfin pouvoir voir le groupe de Kabli de la Passerelle (restau situé dans la rue des 3 Rois qui a connu son heure de gloire en étant à la fois librairie BD, agence de voyage, bouquiniste, cinéma et restaurant et n'est " plus que " restaurant)
Je profite de la pause pour faire un peu de tri sur ma carte mémoire. A minuit et demi ils re attaquent. Comme sur l'affiche ils sont 4 : violon, luth, derbouka et chant(euse). Tous assis sur des tabourets. Un seul a gardé son costard, le violoniste. Pendant les 3 premiers morceaux au moins, la chanteuse restera assise en silence, le chant étant assuré par le derboukiste (je ne sais pas si ça se dit).
Chants ou morceaux traditionnels (ou en tout cas très connus) tunisien, marocain, algérien (moins sûr) qui dont réagir les membres du public qui bien qu'assis manifestent leur joie. Ils finiront d'ailleurs par se lever pour danser. Je suis épaté que tout ce boucan (pas péjoratif) ne soit fait que par 3 instruments.
La chanteuse finit par se lever et s'approcher du micro. Elle chante d'une voix assez aiguë. En dehors de ses lèvres rien ne bouge. En fermant les yeux (et même en les gardant ouverts d'ailleurs) je suis ailleurs. Comme la deuxième fois où j'étais venu voir Antonio Negro. Les musiciens sont recueillis et dégagent un sentiment de douceur et bienveillance ...
La musique me berce, mon estomac qui en a assez d'être leurrer par de la bière recommence à me tirailler ... nous quittons donc tout ce beau monde pour aller manger un rouler au kebab du coin en terrasse ... un peu d'air ... c'est vraiment l'été.
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Critique écrite le 01 juillet 2012 par Pirlouiiiit
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