Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2008 2/3 : Daniel Darc, Vampire Week-end, (Silent Disco), Sharon Jones, Midnight Juggernauts, Cavalera Conspiracy, Santogold, Grinderman, Red Sparowes, Wombats, Sebastien Tellier
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette-Salbert 5 juillet 2008
Critique écrite le 11 juillet 2008 par Philippe
Pour le vendredi c'est par ici !
Après une bonne nuit de sommeil et un copieux repas chez nos hôtes, notre fine équipe de 8 personnes arrive sur le site où il fait toujours beau (conclusion, on ne peut même pas faire confiance à meteo.fr, enfin quand c'est dans ce sens-là on leur pardonnerait tout, pas vrai ?). On remarque à l'entrée que outre l'absence des gobelets plastiques écrasés, il n'y a presque plus de flyers distribués ni d'affiches collées tout du long, c'est donc tout propre - pour un peu on se croirait à l'entrée des Journées Mondiales de la Jeunesse ! Qui a dit que les festivaliers étaient sales ? Il suffit pourtant de ne pas leur distribuer de merde pour qu'elle ne finisse pas par terre ! Petit passage aux jetons (où les nouveaux arrivants posent les mêmes questions débiles que ceux de la veille "Mais euuuh m'dameuuh alors, chuis obligé d'l'acheter l'attache ou quoi ?") avant de parvenir, et c'est notable, pile au début du premier concert que tout le monde voulait voir...
A savoir évidemment, celui du grand Daniel Darc dont on ne se lasse pas (peu importe qu'on l'ait déjà vu dedans et même dehors... et tout ça il y a moins de 3 mois). Un public clairsemé permet d'aller tout devant profiter des Remords, et d'un J'irai au Paradis très rock et très classe - on avait déjà remarqué la dernière fois que notre sombre héros de l'amer est plus en forme dans l'après-midi qu'en soirée. Il plaisante sur son nouveau et donc "deuxième" album (le compteur ne tournant qu'à partir du moment où vous recevez une Victoire de la Musique, bien sûr) avant son duo gainsbourissime d'insultes échangées avec son guitariste : L.U.V., énorme son qui envoie bien plus encore que sur album, puis l'incontournable Nijinsky, et un temps calme avec la très trippante Un peu, c'est tout et La seule Fille sur Terre.
Petite modification de la set-list habituelle avec Elegie 2 dûe à la présence d'un invité prestigieux (Pierre Lebourgeois, l'accompagnateur de Nosfell), puis un titre de Taxi Girl, N'importe quel soir, du rock qui pousse bien et où le toujours très classieux Alice Botté et sa guitare en ruines font des merveilles. Déçu de ne pas entendre Jamais, jamais qui me brise régulièrement le coeur sur scène, je me console en apprenant que Yoann (aka Big Smelly Toe), bon géant marseillais également fan de concert, est devenu depuis hier professeur des écoles (bravo mec !)... pendant un solo énorme du génial contrebassiste qui se conclut par la sortie de l'artiste.
Monsieur Darc revient bien sûr, pour Il y a des moments (note pour plus tard, se procurer l'intégrale...), positivement magnifique. Et évidemment, le tube inoxydable de 1980 qui connaît une deuxième vie sur scène : Cherchez le Garçon, speed et déchaîné, parfait pour enflammer un chapiteau pourtant ignifugé... Avant le traditionnel sermon de fin : une prière lue dans son petit bréviaire, puis le Psaume 23, toujours déclamé avec emphase, et le dyptique Redemption / Sad Song. Encore une concert d'une classe éblouissante à mettre au compteur des bonnes actions de cet homme, un survivant qu'on devrait canoniser d'office - la France tient enfin son Johnny Cash, et ce n'est pas Dick Rivers !
Après ce moment très intense, on confesse un peu de désinvolture pour l'écoute des ludiques Vampire Weekend : il fait baud et cheau (contrepèterie, hum) sur la plage, où un magnifique bar spécial cidre a été installé - même si mon bracelet vert ne donne hélas pas accès à l'étage ... C'est donc en sirotant une boisson à la pomme qu'on écoute de loin les titres eux aussi rafraîchissants du prometteur groupe de New York : des hits sautillants comme A-Punk, Walcott, aux afroïdes Cape Cod Kwassa, Bryn, en passant par de jolies compos pop comme Oxford Comma, M 79 ou Campus, à peu près tout leur premier album y passe, plus quelques inconnus d'avant, ou d'après. C'est quand même nettement moins gonflant dans le style sensation-new-yorkaise-du-moment que les Clap Your Hands say Yeah... juste dommage qu'ils jouent les flutes au synthétiseur et que tout ça sonne exactement comme sur album : très bien donc, mais sans surprise.
On s'éloigne sur la délicieusement énervante Blake's got a new Face, et quelqu'un (moi) décrète que c'est le moment d'aller tester la Silent Disco, concept très à la mode et franchement rigolo : dans un enclos, tout le monde écoute la même musique au casque, ça gigote furieusement à l'intérieur mais c'est silencieux de dehors, sauf quand l'assistance braille un refrain en choeur en levant les bras. Le DJ, un anglais charmant, a la bonne idée de passer System of a Down au moment précis où l'on reçoit nos casques ; nous sommes donc instantanément séduits par le concept et il s'ensuit un joyeux concours de air guitar / headbang ! Tard dans la nuit, la même attraction dégueulera littéralement de monde - c'était en effet le moment de la tester ! Ca s'achète où au fait cette installation, que je l'offre à mes voisins d'en face ?
Bien entendu, tout ceci nous a fait rater la charmante Camille, qu'on serait très volontiers allé revoir, même sans les japonais barjos de la fois précédente, nul snobisme là-dessous - mais enfin on ne peut pas être partout et elle a plus de chance de repasser près de chez nous que les vampires ! Quoi qu'il en soit il y a de suite un autre chevauchement à gérer... On commencera par Sharon Jones & the Dap Kings sous le chapiteau : un très classieux big band envoie toute la gomme, avec au chant un guitariste black qui à lui seul aurait déjà une voix justifiant de monter un groupe...
Après deux ou trois très bonnes chansons des Dap Kings (après enquête, ils ont également accompagné Amy Winehouse lors de sa sublime prestation de l'an passé), arrive la diva très applaudie, plus jeune que prévue, jolie voix soul, pas bouleversante pour autant - mais honnêtement je n'avais jamais rien entendu d'elle avant et elle a ému une amie aux larmes ! Dommage, il est très possible que dans deux ans je me morde les doigts d'être parti si vite mais...
... Les Midnight Juggernauts ayant été déplacés de la nuit à ce même créneau, comment faire autrement ?! On s'est donc donné une grosse moitié de leur concert pour jouir de leurs chapelets de grenades électro-pop, à commencer par Tombstone, qu'ils jouent pendant qu'on se faufile péniblement - l'accès à la loggia est plein à craquer ! En effet l'effet Bowiesque de la voix est frappant, sur Road to Recovery et Into The Galaxy notamment, le boum-boum est bon, la guitare saignante et le synthé de Twenty Thousand Leagues putassier à mort : un de ces groupes aussi jouissifs et sexy sur scène, que le pressage sur disque ne leur rend pas justice ! Posons donc nos neurones dans notre gobelet consigné et Let's hurl Into the Galaxy, car le set est évidemment dansant à crever ! Définitivement un groupe de scène, qu'on espère revoir en entier (raté, le formidable single d'intro du disque...)
Pas tout ça mais il y a de gros poissons à ferrer sur la grande scène, avec une première historique : la Cavalera Conspiracy a démarré sans crier gare, dont on a trouvé le premier album Inflikted ... digne des temps héroïques ! Icônes du trash metal par excellence, les frères Cavalera sont à la hauteur du mythe, déjà visuellement : deux taureaux trapus et terrifiants, cheveux courts aux fûts et dreadlocks au micro, une splendide guitare au couleurs du Brésil à la main. Tout comme le bassiste qui n'est finalement pas de Gojira mais de Fireball Ministry (Merci Linus), physiquement dans le genre Chabal-en-plus-méchant. Inflikted ouvre donc le set comme on ouvre un ennemi à l'épée ("Nobody moves, nobody gets hurt !"), puis la tonitruante Sanctuary - le son n'est pas génial hélas ...
Plus loin, on reconnaîtra Territory de ... Sepultura, les percus de la très old school Terrorize, la plutôt marrante The Doom of All fire (imaginez la unplugged et pas hurlée, franchement on dirait pas une comptine pour enfants ?), Never Trust qui à la réflexion est peut-être un poil bourrine. Il va sans dire qu'à ce stade, la fosse de la grande scène ressemble à la séquence finale de Braveheart : des gens s'empoignent et volent dans tous les sens et il en sort régulièrement des jeune et moins jeunes gens suants, tuméfiés et parfois saignants du crâne, les habits déchirés et le regard hébété... il est vrai qu'il y a peu de concerts de metal cette année, alors les aficionados donnent tout ce qu'ils ont !
En fin de compte certains titres sont jouissifs (Hearts of Darkness), d'autres juste... bruyants (Bloodbrawl ou Hex), mais on passe un très bon moment. Hallucinant aussi, ce moment où c'est le fils d'Igor (12 ans à tout casser) qui s'asseoit crânement à la batterie pour jouer un titre, avec double pédale et tout le toutim (trop la classe le morveux !). Un peu lassés, c'est par contre en se servant des Picon au bar qu'on reconnaîtra, pour notre plus grand bonheur, les deux titres les plus fabuleux à notre connaissance de Sepultura : on s'étrangle de bonheur sur Refuse/Resist (aaargl !) où Max réclame "the biggest mosh pit ever !", puis Roots Bloody Roots (garglll !), deux titres qu'on s'était résignés à ne pas voir avant de mourir, bonne chose de faite donc !
Après ça, écouter la pétillante (et jolie) Santogold fera quand même du bien... Habillée comme une vraie cagole hollywoodienne (de loin on dirait un peu Cathy Guetta, jusqu'à ce qu'elle chante et qu'on réalise qu'elle, elle a du talent), elle est hélas venue sans instruments, je suis un peu déçu parce que ça avait l'air d'être de la vraie musique sur disque ! Heureusement, elle est accompagnée de deux choristes, qui font en outre des chorégraphies assez marrantes. Elle grille d'entrée ses trois titres les plus addictifs et les plus dansants : LES Artistes, You'll find a way, Say Aha et je suis donc un peu inquiet pour elle...
Mais la demoiselle a de la ressource : elle se marre, baragouine du français, dégaine du dancehall (Shove It), ose des chansons lentes (Superman, Anne), maîtrise son groove (la très Jackson 5 Unstoppable et la prenante Starstruck) : son set nettement moins racoleur que celui des Juggernauts tient pourtant très bien la distance, bravo mademoiselle, vous revenez en huitième semaine sur le top 5 de notre iPod ! Quand on sait en plus que grâce à vous on a pas eu besoin de voir les horripilantissimes The Dø, dont on déteste - entre autres - la voix féminine (contrairement à la vôtre) et dont les échos ne seront d'ailleurs pas géniaux, on ne peut que vous remercier une fois encore !
Rien ne nous a pourtant préparé au choc qui va suivre, encore une première en France. Mis à part le fait qu'on adore violemment leur disque (avec le recul, sans doute le meilleur album rock de l'année 2007), et que ce groupe contient de vrais morceaux des Bad Seeds, très bons sur scène il y a peu, ainsi que la totalité de Nick Cave dedans : Grinderman est le groupe dont on attend le plus cette année ! Bien entendu, une bonne partie du public ne sait pas de quoi il s'agit et tant mieux, on peut donc s'en approcher sans problèmes sur la grande scène. Le groupe ayant démarré à toute berzingue, on aime déjà : le son grincheux, rapeux, groovy, et grave vénère de Get It On confirme que tout ceci va être énorme.
La toxique Electric Alice nous donne l'impression d'avoir été mordu par un crotale et d'errer en délirant en plein désert, au son de la voix lancinante de Nick Cave et des furieux coups de maracas de Warren Ellis, privé de guitare. Quand elle enchaîne sur Grinderman, c'est la Mort qui vient roder autour de nous sous la forme d'un grand rémouleur sinistre, en costard, avec cheveux longs et moustache noires, couteaux à la main. On s'aperçoit avec horreur mais sans surprise que notre coeur saigne à l'écoute de Don't set me free, blues noisy et fantastique (non, je n'étais pas drogué, votre Honneur). Puis vient une nouvelle chanson très bruyante, réussie évidemment, où le pauvre Warren peut enfin prendre un instrument à cordes (d'abord, un violon), et puis à nouveau une lente (Rise ?). Le Farfisa enflammé de Honey Bee rallume la mèche et le tout nous pète à la gueule, Nick crachant des "Bzzzzz !" furieux au micro tandis que nous twistons comme des créatures possédées, entourés d'essaims d'abeilles tueuses.
Avec un remarquable sens du timing du chaud et du froid, à nouveau une chanson plus calme et nouvelle, Dream (ça y est, la punition de Warren est levée, à lui ses guitares miniatures chéries, dont il tire des soli et des bruits invraisemblables), et Man in the moon, une chanson à faire chialer même un tueur d'enfants. Et ensuite, climax attendu mais dépassant toutes les espérances : Ladies & Gentlemen, could you please welcome the No Pussy Blues !! Dont le refrain Korgesque est au delà de tout ce que vous pouvez imaginer sur scène, vrombissante, craquante, outrageusement sexuelle, explosive, c'est la quintessence de ce que Nick Cave peut faire de mieux ! Pour ma part, c'était fatal, je me tranforme à partir de ce point en bête dingue, la bave aux lèvres, sautant partout et notamment sur mes amis en faisant des gestes hystériques.
Pas convaincus, ignares du groupe, partis avant la fin ? cliquez sur ce lien, baissez les stores, montez l'ampli à onze, cliquez sur plein écran... et si vous ne ressentez rien dans les tripes, voire dans le bas-ventre, arrêtez de me lire immédiatement, merci !
Je ne serai hélas pas calmé par Love Bomb, tout aussi barrée et jouissive... Et au rappel, non, pitié c'est trop, l'hypnotique et mythique Tupelo ! on l'aura compris, l'immense Nick Cave et ses mauvaises graines nous ont littéralement coupé les jambes de bonheur. J'avais déclaré à l'emporte-pièce avant le concert que je jouais toutes mes Eurocks dessus ? Pari gagné ! Quant aux 25 000 spectateurs qui n'ont pas compris de quoi, ou de qui il s'agissait, par pitié, tenez-les éloignés du vinyle au singe vert, ou ils s'en mordront les doigts jusqu'à la fin des temps. Nous les 5 000 autres, nous pouvons mourir heureux... ou plutôt non, car un nouvel album de Grinderman doit sortir un de ce jours !
Ouais, bon, le truc c'est qu'après un concert d'une telle beauté et d'une telle intensité, tout paraît anecdotique, y compris de bons groupes comme Red Sparrowes, post-rock à 4 guitares & 1 batterie, entièrement instrumental (ça c'est couillu), tout à fait dans l'esprit Mogwaï - j'en perds une partie tandis que Vince et sa copine me content, tout fiers, les exploits exhibitionnistes de Madame au premier rang du concert de Nick Cave... Plus anecdotique encore, le trio des trois affreux mais bien nommés Wombats (avez-vous déjà vu la tronche de ce petit animal ? eh bien ils sont encore moins beaux) - je ne me permettrais pas un tel commentaire si je ne les trouvais pas gravement surévalués, racoleurs et approximatifs - leur tube probablement unique Let's Dance to Joy Division ferait certes une face B passable pour les Arctic Monkeys... si du moins le chanteur réussissait à chanter à peu près juste. Pffff...
La soirée se finit à la plage, en compagnie de Sébastien Tellier, une énigme pour nous puisque sa discographie ne permet pas de trancher s'il est vraiment idiot (pour gâcher ainsi un potentiel de melody maker assez exceptionnel, avec des arrangements et des paroles aussi nazes) ou s'il se fout carrément de notre gueule depuis le début ? Quoi qu'il en soit sur scène, où Air l'a souvent pris comme première partie, il n'est pas indigne loin de là, jouant de la guitare ou du piano, chantant de sa voix délicate, ses titres sonnant nettement plus rock et moins synthétique que sur album.
Et pourtant entre deux titres le personnage grossier est bien là, fumant clope sur clope, le cheveu hirsute, semblant avoir dormi deux jours avec son costard, déclamant des tirades débiles à la Edouard Baer (qui, je l'avoue, me feront pour partie rire aux éclats, notamment la partie sur sa visite au cadastre de Belfort, sur sa mère obèse, ou sa tirade/imitation de Chimène Badi et de Michel 'euuarrgh' Sardou). Musicalement, Divine n'est pas désagréable (pas assez nulle pour obtenir un 9.3 chez le jury estonien en tout cas), Roche est même assez sensuelle - ses slows sont idéaux pour se rouler des pelles, ce que font d'ailleurs à peu près tous les veinards qui sont venus à deux...
Le pitre continue par un solo de guitare metal, et même une imitation convaincante de Bowie. C'est au moment où je me demande où sont partis mes amis qu'il se met enfin au piano pour la très jolie (sans les paroles) L'amour et la Violence, mais comme on pouvait le craindre ils sont au fond, mes amis, et détestent avec une belle unanimité - c'est le moment de rentrer ! Comme les gros bling bling de N*E*R*D n'ont pas fini, très vite en s'éloignant on ne l'entend plus du tout, et je ne saurai donc pas s'il a joué Sexual Sportswear... ma préférée, j'ai honte, c'est grave docteur ? M'enfin peu importe, j'ai vu Grinderman et cette vraiment énorme journée qui a comblé tout le monde de bonheur ! On peut donc rentrer, le porte-monnaie vidé, la voix éraillée et ...les talons talés.
Photos pro par Flore-Anne Roth (Plein d'autres photos des Eurockéennes 2008 sur son Flickr !), photos d'illustration par Philippe.
Bonus : des vidéos-souvenir par ici !
Photo & visuel : Eurockeennes.fr
Pour le dimanche c'est par là !
Egalement sur Concertandco, et sur ce samedi : la version gonzo par mon collègue Vince Venckman, à lire ici !
PS : Réaction, insultes, félicitations, concerts ratés, n'hésitez pas à réagir !
Critique écrite le 11 juillet 2008 par Philippe
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Presqu'Ile du Malsaucy, Evette-Salbert : les dernières chroniques concerts
(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite
En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite
Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite
Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite