Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2011, 3/3 : Katerine, Beady Eye, Aaron, Carte blanche Katerine + Cabaret New Burlesque, Arctic Monkeys
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette Salbert 3 juillet 2011
Critique écrite le 07 juillet 2011 par Philippe
Ce dimanche, troisième et dernier jour d'un festival décidément copieux et pratiquement sans faute de goût (citadelle d'Arras, suivez mon regard), commence par un bon repas à la fraîche entre amis, couronné dans l'après-midi par un alcootest réussi à l'approche des Eurockéennes ! Bon, on ne peut pas dire qu'on nous ait pris en traître : les pandores sont toujours placés au même endroit et on ne les avait pas encore vus en 2011 ! En tout cas, voilà qui mérite un coup à boire dès l'arrivée, pour se remettre de nos émotions !
A propos d'alcool, signalons le plus beau geste militant de ces Eurockéennes (initié par de vaillants alsaciens, à n'en pas douter) : introduire et faire circuler une magnifique bouteille de Kronenbourg gonflable, incarnant à merveille la résistance à l'envahisseur Heineken, qui a racheté puis fermé toutes les brasseries d'Alsace... Et dont nous avons subi la déco siglée et l'urine de vache tout le week-end, nostalgiques de la bière alsacienne qui s'affichait bien plus modestement ici... C'est dit !
On est toujours contents de retrouver ce pitre de Philippe Katerine, pas repassé par ici depuis 2006, dont on a l'honneur et l'avantage de partager l'humour décalé, scatologique et ravageur, et qu'on a pas eu le plaisir de voir tourner sur son très régressif dernier album... Il s'avère dès le départ qu'on est quand même face à une performance artistique, et pas juste une vaste déconnade à la Wampas : si ses musiciens (ex Little-Rabbits) sont bien sapés comme des ploucs, ils jouent fort et bien !
Si ses choristes n'ont pas toutes un physique de bimbo, elles chantent également juste et exécutent parfaitement les chorégraphies d'un ridicule accompli, tout comme Katerine lui-même. Où le kitsch est élevé au rang d'art majeur... A part nous chier à la raie au nom de la Reine, curieusement oublié, il va alors tout nous faire : nous dire Bonjour !, insulter la valeur la plus à droite de notre devise nationale (Liberté, mon Cul !), nous faire des Bisous bien sûr (apparition des jolies danseuses en short et t-shirt multicolores et très seyants !), manger sa Banane (des centaines de fruits s'envolent aussitôt du public, il arrive à en éviter la plupart, mais pas tous)...
... Se moquer de ces putains de Téléphones, ou encore déclarer son amour pour nos Fesses, tandis que la scène se remplit de fesseurs, de fesseuses et de fessé(e)s - bien sûr il est aux premières loges, avec sa mini-jupe atroce ! Fin de la séquence sur la toujours très percutante 100 % V.I.P., qui déclenche une belle folie sur le gazon : il faut reconnaître que le bonhomme s'y entend pour soulever une armée !Bien évidemment il n'est pas avare de conneries entre les morceaux, systématiquement percutantes et drôles, comme lorsqu'il suggère gentiment à 4 personnes intégralement couvertes de Lycra (Spandex, le déguisement tendance en 2011 !), de "renoncer à Satan"...
Vient alors une séquence "name-dropping" avec ses cauchemars droitiers terrifiants (être poursuivi par Marine, sucer Johnny etc.), et la liste des fameux Vivants qu'il aime (et qui le sont plus ou moins, vivants, en l'occurrence). Encore un ou deux titres et il est temps de lâcher du gros appat : Excuse-moi (en version techno-rock musclée), et au rappel l'entame de Louxor, commencée seul à la batterie, J'en ai marre entamée a capella et hilarante, et enfin Louxor J'adore, jouée en bonne et dûe forme, avec de géniaux costumes sur les filles qui en font des soubrettes de face et des squelettes de dos... Une heure de plaisir simple et intense, et de grosse marrade : merci Philippe ... et à tout à l'heure !
On a quitté ce peigne-cul de Liam Gallagher sur un rendez-vous manqué, lors du très cocasse split d'Oasis (arrivé hélas en coulisses, et non sur scène) - soit le groupe le plus surestimé des 20 dernières années - à Rock en Seine, il y a 2 ans. On passe trois chansons en sa compagnie : rien de nouveau sous le soleil, il a presque reconstitué son groupe, il a toujours une pure tête à claques et des poses arrogantes, le nom de son groupe écrit à l'échelle de son égo... Et conserve donc le titre envié de rockeur le plus insupportable d'Albion !
Sinon, sa britpop est toujours aussi gnan-gnan, rebattue dans ses riffs et ses airs, ni faite ni à faire. D'ailleurs à 100 personnes près, l'intégralité du public de la grande scène roupille au soleil couchant en rotant sa bière. On fait donc un rapide passage au village VIP, moins agréable qu'avant car coincé dans les bois (à moins d'être un mécène : eux ont une belle terrasse donnant sur la grande scène !), puis un petit quart d'heure sur la plage où de grands enfants jouent au sable, pendant qu'un groupe de hip-hop assez quelconque (Odd future) s'égosille sans parvenir davantage à mettre le feu. Incontestablement, le temps de mou du festival, prolongé avec le groupe qui suit (le "kararocke" nous ayant été déconseillé par ailleurs...)
Bon, ce qu'on aime bien chez Aaron, c'est la chanson U-Turn, mais surtout parce qu'on a aimé le film qui allait avec... Pour le reste, leur trip hop agréable à l'oreille, est quand même gentiment chiante, trois crans en dessous de celle d'Archive-de-la-bonne-époque... On ne s'explique pas vraiment les yeux fardés du chanteur et après quelques titres, il est avéré que tout sonne un peu pareil et qu'on est surtout très agacé par son côté animateur BAFA (Alleeeeez ! on dirait qu'on pèterait les plombs, la, tout de suite, tous avec mouaaaa !). On laisse donc les plus jeunes en sa compagnie, pour aller manger un kebab (infâme : ça au moins ça ne changera jamais aux Eurockéennes, dommage, on avait tenu presque 3 jours sans craquer !) et s'asseoir en bonne place pour le mystérieux show qui doit suivre, et qui suscite une grosse curiosité de notre part.
Ayant déjà au moins 5 ou 6 fois communié avec les toujours passionnants Arcade Fire (et la dernière fois encore fin 2010), on va cette fois-ci leur faire faux bond (d'autres gens ont le droit de savoir à quel point ils sont excellents !) et s'intéresser à une projet très excitant sur le papier : une carte blanche à Katerine et aux pétillantes strip-teaseuses du New Burlesque, qui nous ont enchanté de leur joie de vivre dans le film Tournée... La prestation commence donc en petit comité, sur la plage (au vu de la grosse pointure sus-citée).
Le spectacle sera découpé en plusieurs parties, en gros : les filles, Katerine, puis les filles ET Katerine. Départ sur une série de strip-tease de costumes extravagants donc, chacune annonçant la suivante dans son style.Après le strip inaugural de la présentatrice, une petite très gironde se désape sur Purple Haze (notre photo), la "créature" (une grande brune au delà de l'incendiaire, dans une robe vermeil tout droit sortie d'un Tex Avery) sur un air des années folles.
Puis la blonde Mimi Le Meaux (héroïne principale du film), également sublime (quasiment une réincarnation de Marilyn Monroe !) s'en vient faire une somptueuse danse du ventre, une autre coiffée d'une immense tiare céleste préfèrera Waintin for The Sun et finira par un slam dans le public, ni plus ni moins ! Dernier grand moment de cette partie, le strip du cowboy (un mec méchamment gaulé et monté à cheval, si, si : cf lien vidéos en fin de chronique!), car bien sûr le Cabaret New Burlesque s'adresse à tous les publics ! Arrive ensuite, en grande tenue de smoking, le groupe qui accompagnera Katerine sur un certain nombre de reprises, pas toutes inoubliables d'ailleurs.
Banana Split (moyenne), Elle est d'ailleurs (très drôle), Capri c'est fini (proprement massacrée), Partir un jour (version jazzy), Confidence pour Confidence, etc, etc... Frôlé par l'ennui, on songe qu'il est trop tard pour aller voir Arcade Fire... Mais heureusement le New Burlesque revient : strip-tease "Kentucky Fried Chicken" pour le mâle (avec lancer final d'aile de poulet dans le public, sortie d'où vous pouvez l'imaginer), puis encore une ou deux reprises stupides mais agrémentées des filles sur scène (Mimi en guèpière et culotte noire, waouuuuuh !) : Mercedes Benz, par exemple...
La fin est néanmoins plus chiadée, avec un superbe Have Love will Travel (des Sonics bien sûr !), B.O. du film et vrai grand moment de rock'n'roll sexy, tout comme le seul et unique standard français de rockabilly grand public : C'est Lundi... de Jesse Garon bien sûr ! C'est l'heure pour Katerine de se faire déshabiller par les filles (ça, c'était à prévoir) sur l'air d' "il est vraiment phénoménal", avant de terminer, en slip donc, sur un Louxor J'adore presque inaudible puisque le son et la lumière ont pété sur la plage (ou ont été coupés ?). Malgré cette fin en queue de poisson, un spectacle très distrayant et qui a permis d'approcher, n'en doutons pas, les plus troublantes créatures du Nouveau Monde !
Le final se joue cette année avec ceux qui sont en train de devenir (pour le meilleur ou pour le pire, on ne le sait pas encore ?), le nouveau plus grand groupe de rock anglais du monde, les Arctic Monkeys, qui nous passionnèrent il y a 5 ans, à l'époque de leur premier LP, soutenu haut et fort dans des prestations scéniques enthousiasmantes d'énergie survoltée. Depuis, ils ont sorti 3 LP et chacun nous a un peu moins intéressé que les précédents, malgré l'influence stoner de tonton Josh Homme, et des chansons mieux écrites (mais nettement moins jouissives).
Retour sur la grande scène donc, (il y a 5 ans c'était sous le chapiteau), où le concert démarre en trombe avec Brainstorm et This house is a circus... Comme pour les QOTSA hier : pas de frime, pas d'esbroufe et de nom écrit en grand. Les Arctic Monkeys sont là pour jouer du rock et foutre le feu sans allumettes, point barre : ils en jouent fort, et juste ! Still Take you Home est la première d'une longue série de titres des deux premiers albums (c'est bien aimable, c'est nos préférés !), suivie d'un comique "T'asseois pas, j'ai bougé la chaise" (en français dans le texte, et néanmoins avec une superbe son stoner : ah, si seulement les BB Brunes pouvaient entendre ça !)
Pretty Visitors (qu'on avait un peu oubliée) a également un son très lourd : c'est une bombe sur scène, mais pas autant que, un peu plus tard, Teddy Picker, l'un de leurs premiers tubes "historiques" (d'il y a 5 ans !) qui déclence une grosse bronca empoussiérée du public. A partir de là, le public va en gros s'agiter & s'époumonner jusqu'à la fin, sur une set-list aux petits oignons en pickles : Brick by brick (au son bodybuildé), la balade du dernier qui fait "sha la la la" (une pause bienvenue), avant un terrifiant enchaînement The View from the Afternoon // I Bet you Look good on the Dancefloor : sanglant !
Devant le constat que les meilleurs titres semblent passées, on s'inquiète un poil mais sans raisons : la série continue certes avec un ou deux titres moins marquants mais se conclut avec Do Me a Favor, puis la faussement calme When the sun comes down. Le rappel, car bien sûr avec une telle clameur il fallait qu'il y en ait un, se fait en mode mélancolique/balade : Fluorescent Adolescent, puis 505, nostalgique et puissante à la fois ! Une bonne idée que de conclure le festival là-dessus, en nous préparant à l'idée un peu déprimante que c'est fini pour cette année ; en tout cas les Arctic Monkeys ont conclu sans fausse notes sur un concert tonifiant et sonique !
Et voilà ! C'en est déjà terminé de cette 23 ième édition des Eurockéennes ! Parfaitement réussie, puisqu'elle a permis aux organisateurs de réaffirmer leur style (pêcheurs de prospects prometteurs, et attrapeurs de têtes d'affiche pointues), et de retoiletter magnifiquement le site tout en améliorant globalement son ergonomie. Couronnement de cet effort, 95 000 entrées, c'est à dire à peu près complet tous les jours et au moins 5 000 festivaliers de plus qu'en 2010 ! Et pour les participants, nous avons vécu de grandes sensations musicales, eshétiques et visuelles (en y ajoutant les Plasticiens Volants finaux, qui ont conclu l'édition après notre départ) : voilà une édition qui fera réellement date dans l'histoire du festival !
Alors comme toujours, souhaitons une Longue Vie aux Eurockéennes ! A l'année prochaine ... et aux 18 suivantes, espérons-le !
Illustrations par Philippe, Photos à venir par Andy Trax !
Bonus : quelques vidéos-souvenir (attention, explicit strip-tease included) par ici !
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Flashback : Chroniques de (mes) 18 Eurockéennes (!) :
2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et plus anciennes encore, en continu et en trois parties depuis, euh, 1994...
Critique écrite le 07 juillet 2011 par Philippe
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> Réponse le 08 juillet 2011, par Sam
Bien vrai ça, y'en a marre de la Heineken partout même aux eurock, rendez-nous la KRO (et les jetons aussi tant qu'on y est !!) Réagir
> Réponse le 11 juillet 2011, par Solange
Bon, vous avez préféré les filles en tutu c'est humain, mais il faudrait préciser qu'il y a eu en même temps un MAGNIFIQUE concert d'ARCADE FIRE quand même. on est au moins 20000 a y être allé et moi j'en suis repartie enchantée ! (NdPh : certes, c'est dit !) Réagir
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