Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2011, 2/3 : Anna Calvi, Kyuss Lives !, Raphaël Saadiq, Motörhead, Queens of the Stone Age
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, 3 juillet 2011 2 juillet 2011
Critique écrite le 04 juillet 2011 par Philippe
Pour ce deuxième jour, la tempête de ciel bleu se poursuit, joliment agrémentée de nuages : il fait très chaud et, en attendant ses petits camarades qui font la queue, le chroniqueur regarde les hommes tomber, comme des mouches : certains arrivés "fatigués" de leur après-midi au camping s'effondrent une fois passé l'entrée : ils ont tout donné ! D'autres qui ont trop joué dehors, comme ce musicien de la fanfare rock Les Archers/Artsonic retrouvé en position latérale de sécurité - encore que pour celui-ci, on a un doute puisqu'il semble avoir été secouru par les faux vigiles de la compagnie Théatre Group'...
En goguette sur le site, décidément si agréable que même les stars ont envie de s'y balader, on croise le grand Nick Oliveri accompagné du nouveau guitariste de Kyuss, tous deux en admiration devant le Klaxonarion. A ce sujet, un grand coup de chapeau à l'organisation qui a mobilisé, pas moins de 7 ou 8 compagnies d'arts de rue (selon qu'on compte le Ullmann Kararocke et le Silent Party, ou non) : même sans avoir croisé ou été chez tout le monde, on a été surpris au moins une fois par jour, et c'était fort agréable !
Mais trêve de flânage, on est venus très à l'heure aujourd'hui et ce n'est pas par hasard. Si des lecteurs de ce site ont tapé récemment Anna Calvi dans le moteur de recherche, ils n'ont pas manqué de remarquer que votre serviteur est tombé en amour loup-de-tex-avery-esque de sa musique sur disque, et s'est longuement épanché sur son éblouissante performance scénique à Saint-Brieuc, il y a trois semaines (autant dire, sans elle, une éternité !).
Retour tout devant la green room donc, pour découvrir un show un poil moins intense et tendu : rapport au beau temps et à la scène ouverte, peu propices à la communion, ou à ses cheveux aujourd'hui détachés, trahissant une humeur plus détendue ? Il n'en reste pas moins que la set-list, trop courte, est encore magistrale. Rider to the sea, la belle griffe rageusement sa Telecaster ; Suzanne and I, Blackout, elle laisse sa voix (et son trio toujours discret et impeccable) se dégourdir les jambes ; I'll be your Man, premier moment de sensualité troublante, appuyé par un guitariste rythmique qu'on verra assez peu aujourd'hui...
On remarque que cette délicieuse petite chose est montée sur des talons aiguille vertigineux : mais quelle taille peut-elle bien faire ? Et question subsidiaire, où cache-t-elle les poumons qui lui donnent un tel coffre ? First We Kiss, mes amiEs me confirment qu'en effet, c'est très beau, même sans la chorale et les violons (il faut dire qu'elle a tout enregistré elle-même, sur son disque !). Moulinette ? Jeff Buckley a joué sur cette même scène en 1995, et cette guitariste lui rend superbement hommage... Surrender ? C'est Elvis lui-même qui se déhanche, dans l'ombre : reprise sublime, qui occasionne quelques hurlements de plaisir dans la foule...
Desire ? La chair de poule, inattendue sur ce titre, me cueille à chaud, et cette fois, pas sur la pourtant toujours intense Jezebel d'Aznavour : elle n'a pas crié aussi fort que l'autre fois, ça ne se fait pas, à l'heure de la sieste, là-bas sous les arbres ... Car la jeune fille est timide et polie, ose à peine présenter ses musiciens, avant de reprendre la musique et la transe : fin sur la magnifique Love won't be leaving, agrémentée d'un long solo où sa guitare crache du feu. 40 minutes à peine, ouch ! et même pas de The Devil : voilà encore un splendide concert d'Anna Calvi qui engendre une délicieuse frustration : à très bientôt, mademoiselle !
On avouera n'avoir pas pris le temps de réviser aussi sérieusement qu'il aurait fallu l'oeuvre très lourde et très riche de Kyuss, dont l'historique album éponyme est un peu la Pierre de Rosette du rock stoner. On en est pas moins surexcités de voir sur scène ce groupe, parents indignes des QOTSA, également à l'affiche ce jour, et qu'on croyait disparu à tout jamais... On arrive alors qu'ils sont occupés, depuis quelques secondes, à déverser des hectolitres de plomb liquide sur la plage, appuyés par la voix fascinante de John Garcia et occasionnellement, celle de Nick Oliveri.
On espérait vaguement le voir sur scène (même si leur rupture fut douloureuse), mais en tout cas il est bien présent en coulisse : Josh Homme est bien évidemment venu écouter Nick Oliveri et Brant Bjork, ses potes du lycée, venus rallumer les cendres jamais vraiment éteintes : Kyuss Lives ! Ca sonne comme une incantation... Des bières volent par dessus nos têtes, et des festivaliers aux t-shirts Motörhead aussi, nombreux aujourd'hui et déjà très énervés. Victimes des vapeurs toxiques que distille cette musique ? Celles du Malin, à n'en pas douter.
Ce groove vrombissant qui est au fond la synthèse de tout ce qu'on aime dans le rock, et dont les morceaux sont tendus, telluriques, globalement fascinants. Une avalanche de titres parmi lesquels on reconnaît les bétonnées Gardenia & Conan Troutman, les riffs vrombissants et la fin-qui-ne-finit-jamais de Supa Scoopa And Mighty Scoop, la célèbre et géniale Odyssey aux longs ponts de basse, ou encore bien plus tard, l'infernale El Rodeo, acclamée à juste titre dès ses premières notes !
Titre pendant lequel je réalise qu'on voit à travers les oreilles, mais aussi à travers le nez de ma voisine, qui est décidément très, très piercée... Aïe aïe aïe ! Le groupe, pas hyper causant, affiche en tout cas des bananes jusqu'aux oreilles et un plaisir évident de rejouer ensemble. 1 h 30 de Kyuss, c'est copieux - plus que le flammekueche avalé pendant le show à l'occasion d'une petite pause - et presque un peu bourratif, mais quel plaisir qu'un set si complet (désolé Gaëtan, mais on a pas eu le temps de dire bonjour : "nous ne faisons que passer !", etc), set terminé par la bouillante 100 ° et la jouissive Green Machine !
Autre moment attendu du festival, une performance live du soulman Raphaël Saadiq, annoncé par un speaker magnifiquement déguisé en Lemmy, et venu présenter son chaud-bouillant Stone Rollin'. Cette fois-ci, on sera déçu : les morceaux sont joués hyper-speedés, enchaînés comms s'il craignait qu'on s'échappe : le groupe envoie Heart Attack, Radio et les autres sans souffler, et du coup, pratiquement sans groover non plus ! L'essai réussi sur disque n'est donc pas transformé sur scène, contrairement à Amy Winehouse ou à Gnarls Barkley, qui nous ont enflammé par le passé...C'est raté donc : on a rien écouté et au final, on s'échappe quand même !
Il est vrai qu'on s'est aussi donné pour but d'être bien placés pour saluer comme il se doit les dieux du rock'n'roll binaire : jamais venu ici sauf erreur, Motörhead est dans la place ! Troisième rendez-vous (à peine ? diront les vrais fans de Lemmy et sa bande...) avec le groupe de vieux messieurs indignes : la dernière fois on avait les pieds dans la boue jusqu'aux chevilles, et très franchement, ça ne va pas nous manquer particulièrement ! En plus, ils ont sorti un 435 ième album album qui s'est avéré, ô joie, plus varié et plus plaisant que les précédents.
Toujours très urbain, le Sudiste de L.A. déclare : Good afternoon, ladies & gentlemen, We are Motörhead, and we play rock'n'roll ! (a-t-il jamais dit autre chose ?) Et c'est directement dans un grand brouillard de décibels et de poussières que partent les premières grenades, dans une ambiance déchaînée : Iron Fist et Stay Clean ! Dès Back in Line, des mosh-pit se forment un peu partout et on comprend que ne pas perdre ses lunettes dans ce bordel va être coton... Le chanteur cherche comme toujours vaguement (et d'un ton goguenard) à placer son dernier album, mais s'autorise aussi des vieilleries plaisantes comme Metropolis, pas reconnue à vrai dire !
Over The Top, par contre, déclenche ce qu'il faut bien appeler une baston générale dans la fosse. A ce stade, lassées d'être bousculées par des trains de viande saoûle qui se ruent vers la scène, les filles ont fui - mais les garçons s'amusent comme des petits fous, un certain nombre s'envolent par dessus les autres, tandis que Lemmy gargouille une recette de groupie flambée quelconque, que Phil Campbell assaille nonchalamment mais bruyamment sa guitare (et son chewing-gum) et que Mickey Dee, toujours plus proche du batteur du Muppet Show, pratique un énorme et impressionnant raffut sur son incroyable bazar !
I know how to die (laissez-moi rire, m'sieu Kilmister !) est donc suivie de l'inévitable solo de batterie de 27 minutes, puis du message politique (Just because you got the power...), du rock'n'roll servi saignant avec Gone to Brazil, de la totalement jouissive Killed by Death - la plus belle LaPalissade de l'histoire du rock anglophone, indeed ! - hurlée en choeur par toute la fosse. Et puis bien sûr l'indépassable Ace of Spades (aaaargh ! mais quel pied bordel de Zeus !), la présentation des musiciens et la tuerie totale (et trois fois reprise, comme le veut la tradition) qui finit tous leurs gigs : OverKill ! Concert totalement parfait et ultra jouissif qui nous laisse proprement assommés, rouges de poussière jusque dans les oreilles et sur les rotules : ça fait du bien aussi quand ça s'arrête ! L'acouphène après Motörhead, c'est encore du Motörhead...
Seul petit souci, la soirée n'est pas exactement terminée... On est restés sur place, à regarder des extraits de vieux concerts des Eurocks (Noir Désir, 1997, toute une époque !), pour notre x-ième rendez-vous (dont au moins un ici-même en 2007), avec les Queens of the Stone Age, l'un des tous meilleurs groupes de scène du monde, et grands arpenteurs de festivals. A chaque rendez-vous, les prestations de Josh Homme (y compris en configuration Them Crooked Vultures), tout comme ses disques fabuleux d'ailleurs, nous font l'effet d'un coup de boule rotatif !
C'est avec son habituel (et très sexy) déhanché que le grand rouquin (plus ou moins barbu aujourd'hui !) ouvre une set-list à en vomir ses 12 bières de bonheur : Feel Good Hit of the Summer, The Lost art of Keeping a Secret, c'est toujours de la balle. Le frontman s'amuse de notre mal à repartir, ricane et nous refait crier jusqu'à atteindre le volume souhaité, sûr de son fait. Et avec You think you ain't worth..., il nous re-scotche au plafond d'où on était brièvement redescendu après les précédents !
"Goddammit, I Love Motörhead !", précise d'ailleurs en passant Josh qui, avec sa veste en jeans siglée Cramps, a décidément des goûts irréprochables en musique ! Il faut dire que Joey Castillo, Troy van Leuwen ou Dean Fertita, tous impeccables à leur poste, auraient déjà chacun le charisme suffisant pour tenir un groupe ! Burn The Witch & Do it Again, un peu de groove dans ce monde de brutes - mais du venin stoner instillé sans qu'on s'en aperçoive, Make it with Chu à l'attention des filles dans la place (généralement fascinées par le bonhomme), et l'explosive Little Sister (géante, mais plutôt pour les garçons)...
Ou encore, 3's and 7's pour se rouler par terre en bavant devant ces désormais 3 guitaristes (Dean est venu prêter main forte), First it Giveth comme toujours fabuleuse et qui met le public sous hypnose... N'en jetez plus, ô Reines de l'Age de Pierre, ou plutôt si, jetez nous encore les magistrales Gone with the flow, donnez-nous aujourd'hui notre No One Knows quotidien, votre plus grand tube et qui met toute le public de la grande scène sens dessus-dessous, et soumettez-nous à la tentation zombie avec Song for the Dead, énorme et vénéneuse, pour achever de nous tuer... Amen !
Car oui, après ces énormes raclées de rock, plus personne parmi nous n'a l'envie de se frotter à Boys Noize dont on ne connait de toutes façons que le superbe remix de Feist (My Moon, My Man), encore moins à Atari Teenage Riot dont on a déjà subi assez souvent, ici ou ailleurs, les hilarants mais affreux décibels techno-metalloïdes de son allumé de leader. Même plus le courage pour les habituellement très bons Birdy Nam Nam (quoiqu'apparemment nous n'avons rien raté ce samedi)... Et tout le monde a déjà mangé sa tarte flambée quotidienne (posologie bien connue des alsaciens, nombreux sur le festival) : hop-là hein, tout le monde au lit, après cette hénaurme journée, car demain, il y a encore du beau linge, voire de la belle lingerie !
Illustrations par Philippe, Photos par Andy Trax !
Bonus : quelques vidéos-souvenir par ici !
La suite et fin, c'est par là !
Critique écrite le 04 juillet 2011 par Philippe
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