Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes de Belfort 2007 2/3 : Joeystarr, Cold War Kids, Blanche, Editors, Abd Al Malik, Maxïmo Park, Olivia Ruiz & guests, Queens of the Stone Age, The Hives, Digitalism ...
Après une bonne nuit de sommeil et diverses activités reposantes, retour sur le site pour une journée qui s'annonce riche en cadors du rock, mais aussi en divers espoirs à confirmer. Côté ciel, on est plus près de la canicule que du déluge - Libé nous a promis un climat intermédiaire mais sait-on jamais, il est déjà arrivé ici qu'on ait plutôt les deux le même jour !
Samedi, un p'tit black en survet' tient tête à aux dieux du rock en scène
On rejoint Joeystarr, déjà vu et apprécié cette année en salle, qui harangue la foule en lui rappelant opportunément l'existence d'un problème - parmi d'autres - dans ce pays désormais de droite : So so so, solidarité, avec les sans-papiers ! qu'il enchaîne avec sa chanson sur la question Hot, Hot. Puis il nous sort son magnifique et terrifiant Métèque au son un peu en surchauffe (il faut dire qu'il est aujourd'hui accompagné d'un vrai groupe batterie-basse-guitare, les Enhancer). Il met en tout cas la grosse ambiance, incomparable avec celles des peigne-culs du WTC la veille.
La méchantissime Bad Boy est soutenue par une basse tellurique, et il la fait en entier cette fois-ci, tout autant que cette histoire de 9-3 qu'est d'la Bombe, bébé à base de Po po po po (qui réjouit les fans de son ancien duo). Il a le bon goût de moins provquer le public (qui n'est pas le sien) qu'en salle. Cela dit la célébration de la Seine St-Denis, ça devient un peu lourd sur 93 déboule. On s'éloigne discrètement pour écouter encore Carnaval (où il arrive à faire brasser la fosse, à gauche, à droite). On le quitte sur Pose ton Gun 2, toujours sympa en live même si on fatigue un peu. "Quoi qu'il en soit" (comme il le dit toutes les 2 phrases), force est de constater que le Jaguarr a bien repris sa carrière en main !
La grosse déception d'aujourd'hui sera Cold War Kids, pourtant pas désagréable sur album : le groupe de pop US pianistique est emmené par un sosie de Woody Harrelson (en moins beau), ce qui complète il est vrai le couple de tueurs nés avec Juliette Lewis hier. Hélas sa voix criarde et approximative s'avère rapidement pénible, il a d'ailleurs du mal à emballer le chapiteau même avec ses "tubes" Hang me Up to Dry ou We Used to Vacation. La vague parenté avec les White Stripes sur disque ne s'entend pas, un oeil sur le guide et nous trouvons un objectif pour fuire ce groupe qui n'a décidément de chouette que le nom !
Direction la loggia donc, pour passer un moment agréable avec Blanche, quatuor de country avec saillies rock authentiques (généralement sous forme de courts pétages de plomb en fin de chanson), adoubé par Jack White. On y reconnait le guitariste des explosifs Raconteurs/Greenhornes, avec son look de nerd improbable et aujourd'hui mandoliste. Look assez rigolo, voire énorme, pour ce groupe de personnages qui semblent tout droit sortis d'un (ou plusieurs) film des frères Coen, d'autant plus que le chanteur a une tronche ...Turturoesque. Jolies mélodies, chanteuse ravissante dans sa robe Scarlett, country pas trop crottée des pieds, Jack avait raison : l'expérience est convaincante.
Après la country, l'inévitable concert de pop-à-guitares (nous avons un ami gravement addict à ce genre de choses) mais coup de bol, celui-ci en est un (des rares) qu'on aime : Editors sans The, qui s'avère vieillir mieux, au rayon "enfants de Ian Curtis", que les épuisants Interpol ou les infects Bloc Party. Découverts pour moi en petit comité à Rock en Seine l'été dernier, la pop racée et volontiers discoïde, les guitares vrillantes typiques des éditeurs, font merveille en festival, au point que c'en est un plaisir d'assister à l'ensemble du concert.
Notre ami popaguitaropathe prend donc un pied énorme (comme nous) en enchaînant air drums, puis air guitar, sur les superbes titres que sont les déjà classiques Munich, Blood, Lights... Ainsi que sur The Racing Rats issue du récent et très prometteur nouvel album (acheté dès notre retour !). Pour ne rien gâcher le chanteur est pêchu, charismatique et terriblement efficace : il emballe définitivement l'assistance sur un Fingers in the Factories final de haute volée. Décidément, ces mecs ont la classe et vous tiennent une grande scène aussi bien qu'une petite...
On rate donc l'arrivée sur scène d'Abd Al Malik, slammeur talentueux qui a en plus le bon goût d'être accompagné d'un groupe de jazz, et l'un des objectifs majeurs du jour. Plus jeune que ce qu'on pensait, et plutôt petit dans son survet', la scène paraît d'abord trop grande pour lui. Sauf qu'à la force de son flow et grâce à son groupe de cadors (on pense au regretté St Germain), Soldat de Plomb et 12 septembre 2001 lui suffiront déjà pour tenir le chapiteau dans le creux de sa main - on avait pas du tout soupçonné sa formidable popularité ! Suit le trip-hop de Rentrer chez moi (rentrer, déjà, t'es sûr ?) et sa sublime ré-interprétation des Autres - le chapiteau prend officiellement feu sur le terrifiant afro-beat de Gibraltar.
Après avoir raconté la très déprimante bavure Saigne, il remet le couvert afro avec le Grand Frère ; il n'a plus qu'à présenter ses musiciens et recueillir un triomphe, qui semble l'étonner et le bouleverser lui-même. Je ne sais pas si un public de rappeurs (souvent dûrs avec le slam) lui ferait un tel accueil, en tout cas les Eurockéens sont en parfait délire. On savait déjà ses textes conscients et matures, moins gentils que ceux du sympathique Grand Corps Malade - il s'avère que la prestance scénique du strasbourgeois le place d'entrée dans la cour des grands. Sûr qu'il s'en souviendra, le petit black du Neuhof, de ses Eurockéennes, à tournoyer comme un derviche sous des acclamations assourdissantes... Labellisé confirmation du jour !
Après ça, et après les excellents Editors, dûr de s'intéresser à ce qu'on pourrait appeler (sans méchanceté) de la division 2 de pop-rock : les Maxïmo Park qui jouent sur la Plage ne déméritent pourtant pas. Compositions carrées et plaisantes comme Book from Boxes ou Graffiti, le groupe a un leader sympathique et enjoué, à défaut d'être flamboyant, en la personne de Paul Smith. "What a nice festival !" sera hélas une des seules choses comprises dans ce qu'il raconte à longueur de temps avec un accent horrible. Une fin plus entraînante nous laissera finalement convaincus. Plus en tout cas que par les Phoenix entendus de loin, et qui eux semblent sonner tout pourri, on dirait du U2...
Mais voici venue l'heure de la tête d'affiche, enfin pour les moins eurockéens du public, et qui justifie sans doute la présence de ces tous petits auditeurs sur le site aujourd'hui : la délicieuse Olivia Ruiz, bizarrement programmée sous un chapiteau trop petit et qui dégueule littéralement (le chapiteau, pas Olivia !). Perdant un peu le côté intimiste et impudique de ses concerts en salle, reste son rock français efficace et consensuel : qu'elle joue Quixote, le twist pogo J'aime pas l'amour, et la très rock Goutez-moi, et le public tout acquis à sa cause est déjà aux anges.
Alors évidemment, connaissant les auteurs de ses chansons, on est guère surpris par ses guests : le grand Christian Olivier pour Non-dits (on le revoit hurlant ici même unplugged avec ses Têtes Raides dans un tempête déchaînée, lors de la fameuse journée annulée de 2001), puis le formidable Mathias Malzieu (la seule personne au monde à avoir parcouru 2 fois le public entier de la grande scène en crowd-surfing) pour I Need a child. Plus étonnante, Adrienne Pauly (et non Catherine Ringer comme l'ont cru pas mal de gens, le journaliste de Libé y compris - il faut dire qu'elle l'imite bien) viendra interpréter un chouette Marcia Baïla. On écoute avec plaisir Thérapie de groupe et la jolie J'traîne des pieds, mais il semble que nous ayons une suffisamment bonne excuse pour nous éloigner pendant qu'elle triomphe sur son hit radiophonique La Femme chocolat.
Parce que bon, ok, Queens of the Stone Age, on les a déjà vus 2 fois dans d'excellents prestations, dont ici même en 2005 (pour l'anecdote, on nous voit même sur plusieurs plans de la vidéo, hi hi !), mais leur dernier opus Era Vulgaris est quand même venu nous rappeler, s'il le fallait, qu'ils étaient toujours (et j'assume cette affirmation) le meilleur groupe de rock sur scène du monde actuellement ! En plus cette fois-ci, c'est la nuit et c'est notre première nuit avec eux... Et ceci même si le groupe a toujours une géométrie très (trop) variable.
Exit le guitariste à tête de tueur à gages, exit la claviériste (dont la plastique nous manquera, snif...). Sans même parler du gotha qui a défilé par le passé dans ce groupe (et qu'on a même pas vus sur scène) : Dave Grohl, Nick Oliveri, Mark Lanegan... Reste donc le cerveau, le beau bébé rouquin Josh Homme, ainsi que ses acolytes Troy van Leuwen et Joey Castillo, comme seuls rescapés du line-up précédent. Et qui donnent le ton en commençant avec Burn the Witch : fini de rire, ça va être moins pop que sur la tournée Lullabies to paralyse ! T'en veux pour ton argent, du rock qui tabasse grave, et sans aucune facilité métal - pas trace de power-chord, encore moins de vulgaires doubles batteries, et même pas besoin de crier ?
Eh bien prends-ça, quelques titres en vrac et à peu près dans l'ordre, envoyés à une foule hébétée et en transe (on ajoutera pas d'adjectifs cette fois-ci aux chansons, disons que c'est juste une série de tueries) : Little Sister, Battery Acid (oumphhh) ,Turning on the Screw, In my Head, Go with the Flow (gargllll), I think I Lost my Headache (jamais entendu en live auparavant), Sick Sick Sick (arghhhhh), Mexico (une vieille ?), 3's & 7's (pitié, Maître) , No one Knows, Misfit Love (...couic !). Rien à signaler : les QOTSA nous laissent K.O. debout. "Comme d'hab". Vite, vite, un rafraichissement ! Temporairement saoûlé de musique, on passe un bon moment à blaguer avec Pierre Andrieu et ses compères - pour une fois qu'on ne se croise pas en coup de vent au début d'un concert ! On évite donc les sujets qui fâchent : Nosfell et les Pixies...
Le problème est qu'on est pas complètement tiré d'affaires en matière de violence gratuite : restent The Hives, le meilleur groupe de punk'n'roll du monde et qu'on attend de voir depuis des années ! Sans pitié et comme si on venait pas déjà d'en prendre plein la tronche, voilà donc que Pelle Almqvist et sa bande en noir et blanc en chemises, moustaches, bretelles et autres cravates classieuses, au mépris le plus élémentaire des règles de courtoisie, nous resservent de force un plâtrée de grenades dégoupillées, et qui plus est en les jouant exactement comme se joue ce style de musique : avec tous les potards à 11...
Le très agité chanteur a en plus plein de choses à nous raconter : il profitera par exemple de l'extraordinaire A.K.A. Idiot pour nous rappeler qu'elle fut composée en 1997 (mais quel âge pouvait bien avoir ce petit con à l'époque ?). Il se moquera aussi de notre "typically french disorganization" pour nous faire traduire Two-timing touch and broken bones (comme si qui que ce soit comprenait, ou voulait comprendre ce que ça signifie...). Il baragouine même parfois dans un franglais déconcertant et drôle ("La moon est full, we are le Hives and vous êtes le Rockéennes !"), quand il n'est pas trop occupé à grimper sur le premier rang ou à escalader les piliers de la grande scène.
Que peut-faire un tel groupe d'autre, je pose la question, que d'aligner sans coup férir ses petits bijoux, que des générations de punk-rockers vont vraisemblablement copier ensuite pendant 20 ans ? Il est à peine croyable qu'un seul groupe ait pu composer des singles aussi évidents et jouissifs que Walk Idiot Walk, Main offender, Outsmarted, Die ! Allright, Supply & Demand, Here We Go Again, Hate to Say i told you So... Et toutes sont jouées de façon absolument pétaradante, servies chaudes comme de la braise à un public exsangue... La banquise menace de fondre et les Hives habitent en Suède ? Je dis que ce n'est pas une coincidence, il faut éloigner ces barjos d'urgence, leur leader taré en tête. Encore une claque donc, nous repartons mourants de bonheur et de fatigue.
Et évidemment dans ces cas-là et à 2 heures du matin, seul un truc comme Digitalism peut encore vous arracher de l'énergie. Le duo allemand, moins flamboyant que Justice, est aussi moins flambeur et met une ambiance parfaite avec un son irréprochable, avec ses tubes électro-rock en devenir : In Cairo, Zdarlight, The Pulse, ou plus encore la phénoménale Anything New, d'autant plus relevée et légitime aux Eurockéennes qu'elle comporte du chant et de la batterie jouée en live ! Les enchaînements ne sont pas toujours terribles mais au moins ils permettent de respirer entre la vrillante Idealistic et le single Pogo. Soit un deuxième concert d'électro rock qui nous a tué au moins autant que le premier !
Alors après un tel enchaînement d'excellents concerts, force est de constater que ce samedi fut sans doute la meilleure journée et la plus dense de l'édition 2007 des Eurockéennes. Qu'on aime le rap, la pop, le rock stoner, la country, le slam, la chanson français, le punk-rock ou l'électro, il y a eu à boire et à manger... Y'a pas à tortiller, les programmateurs de ce festival sont décidément des génies.
Illustrations par Philippe
Toujours des petites vidéos de tous ces concerts, c'est par ici !
A lire aussi sur Concertanco : la même journée, version Pierre Andrieu !
La fin par là !
Critique écrite le 06 juillet 2007 par Philippe
Envoyer un message à Philippe
Voir toutes les critiques de concerts rédigées par Philippe
Les Eurockéennes de Belfort : les dernières chroniques concerts
(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite
En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite
Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite
Stray Cats + Turnstile + the Roots + the Smashing Pumpkins (Eurockéennes de Belfort 2019) par Lebonair
Presqu'île du Malsaucy - Belfort, le 07/07/2019
Malgré la fatigue cumulée depuis jeudi, on est tout de même monté en régime au fil du week-end. Au programme, on retrouve notamment à l'affiche Stray Cats, Christine and the... La suite
Abd Al Malik : les dernières chroniques concerts
Abd AL Malik par Boby
Grand Théatre de Provence - Aix en Provence, le 12/03/2013
Abd Al Malik rend hommage à Camus, "son grand frére"
Résultat d'une semaine de résidence et de longs mois de préparation, l'Art et la Révolte le nouveau spectacle d'Abd Al... La suite
Abd al Malik (Avec le Temps) par Philippe
Espace Julien, Marseille, le 23/03/2011
Passage annuel à la concentration de concerts Avec le Temps, à l'occasion de la venue biennale d'Abd Al Malik. Un type que j'ai déjà vu au moins trois fois, mais qui écrit des... La suite
Abd al Malik + Ysae (Festival Avec Le Temps) par Philippe
Espace Julien, Marseille, le 24/03/2009
Troisième soirée pour nous en moins d'une semaine dans ce bien bel événement (jusqu'à mon lit de mort je refuserai le nom de Festival à tout ce qui n'offre pas de tarif "pass")... La suite
Juliette Gréco + Abd Al Malik (Printemps de Bourges 2007) par Pierre Andrieu
Le Palais d'Auron, Bourges, le 18/04/2007
Joli mélange des genres lors de la deuxième soirée du Printemps de Bourges 2007, avec le très émouvant concert d'Abd Al Malik et Juliette Gréco au Palais... La suite
Blanche : les dernières chroniques concerts
Queens Of The Stone Age + The Hives + Deerhoof + Blanche + Bassekou Kouyaté + Editors + Maxïmo Park (Eurockéennes de Belfort 2007) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort, le 30/06/2007
Deuxième soirée riche en bons moments aux Eurockéennes de Belfort 2007. Avec une succession de groupes intéressants avant les têtes d'affiche classieuses et furieusement rock... La suite
Blanche + Electrelane + Wax Poetic + Flogging Molly (Rock en Seine 2004) par Pierre Andrieu
Domaine de Saint-Cloud, Paris, le 27/08/2004
Le tout jeune festival Rock en Seine, initié par le généreux - et visiblement très prospère ! - conseil régional d'Ile de France, a permis à près de 48 000 personnes de profiter du cadre bucolique du domaine de Saint-Cloud en assistant aux concerts donnés sur deux scènes placées aux extrémités du site. Relativement bien organisé pour sa... La suite
Cold War Kids : les dernières chroniques concerts
Cold War Kids (Marsatac Calling) par Roul
Espace Julien - Marseille , le 09/05/2011
Pendant que l'Olympia fantasmait sur la prestation grandiloquente de Sufjan Stevens, l'Espace Julien appréciait la très bonne performance plus calfeutrée de nos amerloques. En... La suite
Cols War Kids + Dissonant Nation par Jul
L'Espace Julien - Marseille, le 09/05/2011
Nous revoici à L'Espace Julien pour un concert très attendu à en croire la foule déjà sur place et ponctuelle, chose rare Marseille. Le Festival Marsatack nous fait un teasing... La suite
The Jesus And Mary Chain + Cold War Kids + Jarvis Cocker + CSS + The Fratellis + Hellogoodbye (Rock en Seine 2007) par Pierre Andrieu
Parc de Saint-Cloud, Paris, le 25/08/2007
Deuxième journée fort sympathique au festival Rock en Seine, avec du soleil, de la chaleur, des groupes en forme et... des bains de boue au Parc de Saint-Cloud. S'il reste... La suite
Cold War Kids par Mc Klos
Bataclan, Paris, le 29/11/2008
Ce soir sous l'antre du Bataclan jouaient le groupe californien des Cold War Kids qui venaient défendre leur 2ème album
"Loyalty to Loyalty" suite du 1er album qui les fit... La suite
Digitalism : les dernières chroniques concerts
Yuksek, Digitalism, NZCA/Lines, Andromakers (Festival Rock Island) par Sami
Fort d'Entrecasteaux, le 30/06/2012
Première édition pour Rock Island, nouveau venu dans la famille des festivals de musiques electro et pop.
Plutôt une bonne nouvelle pour les amateurs du genre, avec une affiche... La suite
Festival Skabazac : Sick of It All + Dan le Sac + The Herbaliser + David Caretta + Arno +Does it offen you, yeah! + Tiken Jah Fakoly + Does It Offend You, Yeah? + Raekwon & Ghostface Killer + Digitalism par julien
Skabazac à Sébazac, le 14/06/2008
Samedi 14 juin 2008...le soleil se lève sur Sébazac. Ravitaillement chez Edouard et on se met à la recherche du cours d'eau le plus proche...la région est magnifique...Millau, Rodez...ah l'Aveyron !!! On tombe sur un charmant coin de verdure en bordure de l'Aveyron (le ruisseau)...
On en profite pour se reposer et commencer à rédiger les... La suite
Digitalism + Birdy Nam Nam + Laurent Garnier + Etienne de Crecy + Ghinzu + Yuksek + Miss Kittin & The Hacker + Naive New Beaters (Printemps de Bourges 2009) par Tribukao71
Le Phénix / Palais d'Auron, Bourges, le 25/04/2009
Première fois que je vais au Printemps de Bourges, une très bonne programmation electro et pour la première fois aussi, un seul billet pour deux salles ! autant dire que tout ça s'annonce bien ...
Arrivé à Bourges en fin d'après-midi, il pleut... il a fait beau toute la semaine sauf le samedi. Nous cherchons notre hôtel qui en fait n'était pas... La suite
Festival Pantiero : Teenage Bad Girls + Princess Superstar + Digitalism + Vitalic par misszou
Cannes , le 18/08/2007
Suite et fin des chroniques de votre dévouée envoyée spéciale au festival Pantiero, édition 2007, à Cannes (06).
Samedi 18 août : pour ceux qui connaissent le coin, la descente du Bd Carnot vers la Croisette et le Palais des Festivals est une sorte de piège à voitures infâme qui me fait arriver plus qu'à la bourre ... sans parler des galères de... La suite
Editors : les dernières chroniques concerts
Editors + Whispering Sons par Lebonair
Salle Pleyel - Paris, le 30/01/2020
Le groupe de rock britannique Editors, qui s'est formé en 2002, affiche à ce jour 6 albums studios au compteur. Le dernier, " Violence ", a été publié il y bientôt deux ans. Il y a... La suite
Editors par Didlou
Salle Pleyel, Paris, le 30/01/2020
On monte sur Paris, ce qui est toujours une souffrance, mais c'est pour la bonne cause : un bon concert, celui d'Editors, et une découverte de la salle Pleyel, qui était dédiée au... La suite
Editors + October Drift par Cathy VIILLE
Transbordeur - Villeurbanne, le 25/04/2018
Initialement planifié à Lyon le dimanche 15 novembre 2015, le concert du groupe Editors fut annulé suite aux attentats du Bataclan le 13 novembre. C'est donc avec un certain... La suite
Red Hot Chili Peppers, Liam Gallagher, IAM, Lana Del Rey, Pixies, La Femme, The Hives, London Grammar, Seasick Steve, The Weeknd, Editors, Tess, Rival Sons, Charli XCX, DJ Snake (Festival Lollapalooza Paris 2017) par Samuel C
Hippodrome de Longchamp - Paris, le 23/07/2017
Live Nation avait assuré ne pas gagner d'argent en organisant le premier Lollapalooza parisien. Le cachet des artistes devait en effet être conséquent pour réunir sur 48 heures... La suite
JoeyStarr : les dernières chroniques concerts
Joey Starr par Agent Massy
le Silo, Marseille, le 19/03/2019
Il s'agit d'un one-man show avec un pupitre et un canapé club sur scène. Public assez homogène, blanc, classe moyenne supérieure, 40 ans. Il s'agit de dire des textes classiques... La suite
Les Insus, Lilly Wood And The Prick, The Avener, Deluxe, Caribbean Dandee, Giedré, Bastille, Pandour (Paleo Festival 2016) par Lionel Degiovanni
Nyon, le 22/07/2016
Paléo Festival de Nyon 2016, dernier jour...
Pandour
Pour ce dernier jour moi, je démarre la journée avec le show case de Pandour, qui est un jeune groupe Suisse... La suite
SOLIDAYS - JOUR 3 : Garbage, Joeystarr, 1995, Bernhoft par Fredc
Hippodrome de Longchamp, Paris, le 24/06/2012
Joeystarr
DIMANCHE 24 JUIN 2012
Temps : Only Happy When It Rains
On a vu : Maïtena Biraben sous deux parapluies et les pieds dans la gadoue.
BERNHOFT - Scène Dôme -... La suite
Joey Starr par Camicam
Cabaret Aléatoire - Marseille, le 09/12/2011
Sorry pour Degom mais le concert a démarré bien à l'heure alors que moi je suis toujours en retard.
Toujours difficile de chroniquer un artiste qu'on adore d'autant que je... La suite
Maxïmo Park : les dernières chroniques concerts
(mon) Rock en Seine 2012, 2/2 : Maximo Park, Caravan Palace, dEUS, Bass Drum of Death, The Bewitched Hands, Eagles of Death Metal, The Black Keys, Mark Lanegan par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-CLoud, le 25/08/2012
Le premier jour, c'était par ici !
Deuxième et pour nous, dernier jour de ce Rock en Seine 2012 : le dimanche n'a pas retenu notre attention au point qu'on pose une RTT pour... La suite
The Black Keys, Noel Gallagher, Eagles Of Death Metal, Toy, Mark Lanegan, Deus, Bass Drum Of Death, Ume, Of Monsters And Men, The Bots, Maximo Park, Granville (Festival Rock en Seine 2012) par Pierre Andrieu
Domaine National de Saint-Cloud, le 25/08/2012
Grâce à un enchainement ininterrompu de concerts tous plus classieux et enthousiasmants les uns que les autres, la journée du Samedi 25 août 2012 est appelée à rentrer dans les... La suite
Queens Of The Stone Age + The Hives + Deerhoof + Blanche + Bassekou Kouyaté + Editors + Maxïmo Park (Eurockéennes de Belfort 2007) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort, le 30/06/2007
Deuxième soirée riche en bons moments aux Eurockéennes de Belfort 2007. Avec une succession de groupes intéressants avant les têtes d'affiche classieuses et furieusement rock... La suite
Olivia Ruiz : les dernières chroniques concerts
Fiesta Des Suds : Olivia Ruiz, Flavia Coelho, Ana Tijoux, Jon Onj par Sami
Esplanade J4, Marseille, le 11/10/2024
Contrairement à la veille, ce soir n'affiche pas complet mais encore beaucoup de monde au J4 pour une soirée où les femmes sont à l'honneur.C'est néanmoins un chanteur et musicien... La suite
Paléo Festival de Nyon 2024 : Sirens Of Lesbos, Tracas#1 , Julien Granel , Olivia Ruiz , Véronique Sanson, I am , Murmuration par Lionel Degiovanni
Paléo Festival , Nyon, le 26/07/2024
4ième jour de Paléo ! On est toujours là ! Les nuits semblent de plus en courtes et les concerts passent de plus en plus vite. Je démarre cette 4ième journée avec le groupe Sirens... La suite
Olivia Ruiz - Bouches Cousues par Lily Rosana
Salle de spectacle Bonlieu à Annecy, le 12/03/2022
" Le silence est le dernier refuge de la liberté. " Cette citation de Michel Campiche, première image du spectacle, raisonne dans la salle de Bonlieu à Annecy, avant même les... La suite
Interview d'Olivia Ruiz dans le cadre du festival Musilac 2017 par Lily Rosana
Musilac, Aix-les-Bains, le 04/08/2017
On la connaît en chocolat, sublimée d'une vieille caboche, danseuse étoile, réalisatrice fantastique, écrivaine de maux tendres, poète mage et enfin douce maman. Le 18 novembre... La suite
Queens Of The Stone Age : les dernières chroniques concerts
(mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 30/06/2024
Hey ! Mais comme le temps est passé vite, c'est déjà le toujours-difficile-3ième-jour-au-Hellfest ? Sauf qu'il va être plus facile que d'habitude. Déjà parce qu'on a étonnamment... La suite
Queens of the Stone Age par Philippe
Bercy, Paris, le 07/11/2023
... "Et moi, je suis Monsieur Homme !" clama alors Joshua en français, hilare et les bras en croix, vers le milieu du concert, dans un Bercy évidemment rempli et fou de joie, à la... La suite
Queens of the Stone Age (Festival Pause Guitare) par Philippe
Base de loisirs de Pratgraussals, Albi, le 05/07/2023
Quelque fois dans la vie, vous avez de la chance. Votre groupe fétiche, placé un peu au dessus de tous les autres, un groupe de notoriété mondiale, sait encore se ménager des... La suite
Queens of the Stone Age - At the Drive-in - BCUC - Chronixx - Juliette Armanet (Les Eurockéennes de Belfort 2018) par Lebonair
Presqu'île du Malsaucy - Belfort, le 07/07/2018
Les Eurockéennes de Belfort, le 7 juillet 2018
BCUC - Chapiteau Greenroom - 17h30 18h30
Pour notre premier concert de la journée, on a choisi le... La suite
The Hives : les dernières chroniques concerts
Loons, the Hives, The Inspector Cluzo, Silly Boy Blue (festival Palmarosa) par GammaGT
Domaine de Grammont, Montpellier, le 23/08/2024
Palmarosa 2024 mon vendredi par Le van nous a déposé en avance pour récupérer The Hives ... c'est donc des bonbons plein les poches que nous entamons l'internationale à tue-tête... La suite
Behemoth, Powerwolf, Young Gods, Clutch, Slift, Dark Funeral, Les Wampas, Perturbator, My Own Private Alaska, Hangmans Chair, Exodus, The Libertines, The Hives... (Motocultor Festival 2022) par Kévin Cenier
Saint-Nolff, le 21/08/2022
Petit bilan du festival Motocultor 2022. On va commencer par le négatif, même si franchement je n'ai pas tant à me plaindre que ça... Ouverture du camping en retard mercredi,... La suite
The Hives par Samuel C
Olympia - Paris, le 17/11/2021
Au cours des décennies précédentes, on a pu déclarer notre flamme aux Ramones, aux Cramps, à Neil Young, à Iggy Pop, à Jon Spencer, à Tom Morello, aux Wampas ou encore à... La suite
The Hives + Trubbel par Nicolas Carpentier
Kulturbolaget, Malmo (Suède), le 09/10/2021
Après deux ans sans les voir pour cause d'une pandémie dont on ne connait que trop bien le nom, j'ai profité de la première occasion venue pour retrouver The Hives en concert.... La suite
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette-Salbert : les dernières chroniques concerts
(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite
En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite
Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite
Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite