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Chronique de concert Eurocks98 Rammstein...
Mercredi 27 novembre 2024 : 6509 concerts, 27235 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Rammstein / Ein mensch brennt / Rammstein / Fleischgeruch in der luft
Et les Eurocks 98 s'enflamment. C'est Dolly, et non pas Lautréamont, qui a allumé la mèche, du fameux plus grand festival de "rock" français. Faut dire que le show des Suicidal Tendencies avaient été éteint par le match France/Italie et par un orage terrible. Dolly a assuré un excellent set, bien que pas rassurée par le pogo ravageur qui secoue le chapiteau. Personne ne voulait rester sage. Un interminable et somptueux Love & Money clôt un concert très chaud, d'autant plus que le soleil s'est imposé.
J'allais jusque Belfort pour Rammstein et Marilyn Manson, oiseaux plutôt rares dans nos contrées, et comme Marilyn avait disparu le temps de faire la route, Rammstein se devait de me ravir. C'est chose faite avec, entre autres, une mise en scène flamboyante, un bassiste trop trop fort et un putain de son. A la base je suis plutôt anti-Prodigy, mais quand le concert commence avec une basse et une batterie je me ravise un peu, merde si ces gars-là jouent vraiment ça peut donner quelquechose. Après 10 minutes la désillusion est terrible même chez les fans, le son est pourrave, un putois gueule Fuck tout le temps, c'est très chiant. Une panne d'électricité permet à beaucoup de quitter le site sans se retourner.
Quoi K's Choice joue sur la C, la petite scène ??? Les belges s'en foutent et charment le public, qui devient vite accro et réclame en vain un rappel. Vu la programmation, bon nombre de festivaliers font la queue pour sortir. Ils sont de retour dans la soirée pour faire un triomphe à Jean-Louis Aubert, prisonnier de la scène B, alors qu'il y avait nique ta mère sur la A. Un très bon concert. Comme celui qui commence avant que ce dernier ne finisse, Iggy Pop est chaud, très chaud. L'iguane virevoltant fait exploser la grande scène. Si vous vous demandez pourqoui Iggy Pop est une légende, allez le voir sur scène. Du rock brut, sans artifice, sans fioriture, la légende est réalité. Iggy, pape du rock qui fout le bordel lors de cet 10 ème édition, placée sous le signe du commerce, c'est l'image qu'on retiendra.
Jon Spencer Blues Explosion JSBE en 4 lettres se traduit en français, également en 4 lettres, par SLOY. Avis aux amateurs. Le charismatique chanteur de Pulp est la seule star de la journée, les deux têtes d'affiche (Aerosmith et Marilyn Manson) n'ayant pas été remplacées. Le set est enjoué, bien plus agréable que le dernier album. Les très attendus Louise Attaque débarquent et comblent un public acquis d'avance. Objectivement les Louise Attaque ne sont pas des bêtes de scène. Ils chantent leur chanson comme en studio et n'en rajoutent pas, et c'est dommage.
A l'heure du bilan seuls quelques groupes ont ravi les Eurockéens, trahis par une programmation beaucoup trop rap et techno. Pour faire passer la pilule, ils nous promettaient de superbes bougies qui ont paru bien ridicules à ceux qui avaient survécu à la folie de Rammstein. Espérons que l'année prochaine le déplacement jusqu'au territoire de musique s'imposera comme il s'imposait en 97.
Et les Eurocks 98 s'enflamment. C'est Dolly, et non pas Lautréamont, qui a allumé la mèche, du fameux plus grand festival de "rock" français. Faut dire que le show des Suicidal Tendencies avaient été éteint par le match France/Italie et par un orage terrible. Dolly a assuré un excellent set, bien que pas rassurée par le pogo ravageur qui secoue le chapiteau. Personne ne voulait rester sage. Un interminable et somptueux Love & Money clôt un concert très chaud, d'autant plus que le soleil s'est imposé.
J'allais jusque Belfort pour Rammstein et Marilyn Manson, oiseaux plutôt rares dans nos contrées, et comme Marilyn avait disparu le temps de faire la route, Rammstein se devait de me ravir. C'est chose faite avec, entre autres, une mise en scène flamboyante, un bassiste trop trop fort et un putain de son. A la base je suis plutôt anti-Prodigy, mais quand le concert commence avec une basse et une batterie je me ravise un peu, merde si ces gars-là jouent vraiment ça peut donner quelquechose. Après 10 minutes la désillusion est terrible même chez les fans, le son est pourrave, un putois gueule Fuck tout le temps, c'est très chiant. Une panne d'électricité permet à beaucoup de quitter le site sans se retourner.
Quoi K's Choice joue sur la C, la petite scène ??? Les belges s'en foutent et charment le public, qui devient vite accro et réclame en vain un rappel. Vu la programmation, bon nombre de festivaliers font la queue pour sortir. Ils sont de retour dans la soirée pour faire un triomphe à Jean-Louis Aubert, prisonnier de la scène B, alors qu'il y avait nique ta mère sur la A. Un très bon concert. Comme celui qui commence avant que ce dernier ne finisse, Iggy Pop est chaud, très chaud. L'iguane virevoltant fait exploser la grande scène. Si vous vous demandez pourqoui Iggy Pop est une légende, allez le voir sur scène. Du rock brut, sans artifice, sans fioriture, la légende est réalité. Iggy, pape du rock qui fout le bordel lors de cet 10 ème édition, placée sous le signe du commerce, c'est l'image qu'on retiendra.
Jon Spencer Blues Explosion JSBE en 4 lettres se traduit en français, également en 4 lettres, par SLOY. Avis aux amateurs. Le charismatique chanteur de Pulp est la seule star de la journée, les deux têtes d'affiche (Aerosmith et Marilyn Manson) n'ayant pas été remplacées. Le set est enjoué, bien plus agréable que le dernier album. Les très attendus Louise Attaque débarquent et comblent un public acquis d'avance. Objectivement les Louise Attaque ne sont pas des bêtes de scène. Ils chantent leur chanson comme en studio et n'en rajoutent pas, et c'est dommage.
A l'heure du bilan seuls quelques groupes ont ravi les Eurockéens, trahis par une programmation beaucoup trop rap et techno. Pour faire passer la pilule, ils nous promettaient de superbes bougies qui ont paru bien ridicules à ceux qui avaient survécu à la folie de Rammstein. Espérons que l'année prochaine le déplacement jusqu'au territoire de musique s'imposera comme il s'imposait en 97.
Critique écrite le 09 juillet 1998 par OLI