Avis et critique du concert de Fanch le Marrec, Motivés !, Gilberto Gil, Denez feat. Yann Tiersen, Les Goristes, Kila, Mercedes Peon, Family Tel's Du, Castor & Pollux, Muleketu, the Exmouth Shanty Men, Natah Big Band, Pobl 'Ba'r Machin[e] ... (Festival du Chant de Marin 2019 - jour 2) le 03 aout 2019, Port de Paimpol, par Pirlouiiiit

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Chronique de Concert

Fanch le Marrec, Motivés !, Gilberto Gil, Denez feat. Yann Tiersen, Les Goristes, Kila, Mercedes Peon, Family Tel's Du, Castor & Pollux, Muleketu, the Exmouth Shanty Men, Natah Big Band, Pobl 'Ba'r Machin[e] ... (Festival du Chant de Marin 2019 - jour 2)

Port de Paimpol 03 aout 2019

Critique écrite le 25 août 2019 par Pirlouiiiit

Festival du Chant de Marins by Pirlouiiiit 03082019

Couché à 4 h du mat après la superbe première soirée de la veille c'est au pas de course et sans petit déjeuner que nous nous rendons au pas de course sur le site du festival (heureusement tout proche) pour ne pas rater le concert de Fanch Le Marrec sur le Lys Noir. On se dépêche tellement qu'on est presque en avance (pour midi et demi) et on se paye le luxe de rester devant la fin du set de Castor & Pollux sur le quai.

En fait pour être parfaitement honnête nous n'avons pas pu faire autrement, tellement ce qu'on a vu (et entendu surtout) était sympa. A 5 : une flute, un cuivre, des perçus, un accordéon et une bombarde ils ont mis autant d'ambiance qu'un bagad au grand complet. Malheureusement (et comme souvent on dirait) nous les choperons sur la fin de leur set donc je n'ai pas eu le temps de voir l'étendue de la variété de leur "post-trad" mais on peut dire qu'il m'ont tapé dans l'œil.

Nous trouvons sans trop de difficulté le Lys Noir qui se trouvait non loin du bateau qui est chaque année couvert de fruits et légumes locaux. Fanch Le Marrec est assis sur le pont avec sa casquette bleue et son accordéon. Nous regardons depuis le ponton. C'est parti, sans micro juste à la gueule, il attaque par le traditionnel Ah la tonne va bien monter.

Suivront tout un tas de morceau que je l'ai déjà entendu chanter ça et là depuis cette première rencontrer avec le bonhomme en 2011 ... des histoires "pas morales" de mousse, de la Rochelle, son tube La Godille, Recouvrance, l'histoire du Pinardier, les vannes sur les gars de l'arsenal, sur les anglais (dédicace à Roy un anglais apprivoisé qui mange de la tête de veau), le Jeanne d'Arc ...

Parfois un peu de mal à démarrer ses morceaux à cause des annonces du festival "ta gueule ! ils vous programment et après ils vous empêche de changer", mais une fois lancé aucun mal à se faire entendre et captiver l'audience. Il faut dire que les textes sont chouettes en général et ils racontent quelque chose. D'ailleurs il n'oublie pas de citer les auteurs des morceaux (parfois collègues des Goristes lorsqu'ils sont connus. Je note au passage un petit côté Bourvil bien sympathique.

Il sera aussi question de Terre Neuve. On aura le droit à une petite leçon de breton : France se dit Bro-C'hall en breton ce qui signifie en fait "le pays des autres", à un petit hommage à Michel Tonnerre dont il reprendra L'irlandais, et aussi à Francis Budet disparu récemment dont il reprendra le tristement touchant Loguivy. N'oubliant pas de rappeler que les artistes sont aussi des petits commerçants (faisant allusion à sa malette pleine de disques) il n'oubliera pas de dire ce qu'il pense de Manau au moment de reprendre Tri Martolod. Au final pas mal de titre que je ne l'avais jamais entendu chanter. Lorsque nous le salueront à la fin il n'oubliera pas de nous faire la pub de Port en Fête au Diben le week end suivant pour lequel il a invité Nordet

A la fin de son set nous allons pouvoir enfin petit déjeuner (en fait déjeuner) mais c'est sans compter cette douce mélodie qui nous parvient du quai perpendiculaire ... de dos je capte la fin d'un morceau de ceux qui, tout de noir et blanc vêtus, s'avéreront être la Family Tel's Du. Devant eux les gens dansent avec entrain. Nous montons pour les voir du côté pile. Il me semblait bien les avoir déjà vus une année précédente ; maintenant j'en suis sûr. Notamment Gwenola Larivain dans plusieurs formations.

2 souffleurs (Gwenola et Raoul), un accordéon, un batteur, et 3 cuivres (une tromboniste, une trompette et un saxo). La recherche d'une table où nous pourrons nous installer attendra donc encore un peu ... nous assistons avec grand plaisir à la fin de leur set. Andro. Gavotte. Ce mélange jazz / breton / musette fonctionne à merveille, en particulier sur le morceau où la tromboniste se met même à chanter (sans micro). Encore une belle découverte au hasard des quais. Svet nous entraine hors du site du festival (juste pour être sûr) mais nous reviendrons finalement petit déjeuner de cidre et moule frite au Terre Neuvas.

Après avoir donc repris des forces et en partant en direction de la grande scène nous avons croisé la fanfare Mulêketù . Je dis fanfare mais c'est en fait une batucada à cheval sur Marseille (où je l'ai déjà aperçue) et Paris. Jaune et bleu. Grosse ambiance. Protections auditives recommandées pour une écoute prolongée de près. Je ne sais pas si la bouteille de cidre y est pour quelque chose mais je suis littéralement transporté par leurs mouvements.

Je me dis que ça doit être extrêmement libérateur (et un peu fatigant aussi) de faire partie d'une telle formation. Et ça n'a pas l'air trop trop difficile musicalement (ce que je veux dire par là c'est que n'étant pas musicien à la base ça me parait envisageable, mais peut être que je me trompe). Comme d'autres j'imagine je m'amuse de la présence d'un de la batucada Timbao qui passant par là s'est joint à la troupe et suis sans problèmes les instructions du chef d'orchestre

the Exmouth Shanty Men by Pirlouiiiit 03082019

Un peu plus loin nous tombons, au carrefour entre la morue et le stand de préventions sur l'alcool et la conduite, sur the Exmouth Shanty Men. Déjà croisés en fin de soirée
en 2015 je retrouve avec plaisir leur set a capella et sans micro. Je repense aux Monthy Python ... alors qu'ils font participer des gens du public pour faire semblant de tirer une corde.

A la fin de leur set nous passons du côté de l'espace presse pour faire une petite sieste au soleil tout en écoutant (de loin donc) le Le Natâh Big Band (version extended de Natah mais à 16 plutôt que 6. Difficile d'en dire plus mais sachant que la plupart son diplômés en jazz, musiques actuelles et traditionnelles aux conservatoires de Rennes, St Brieuc et de la Kreizh Breizh Akademi, le niveau était là.

Je retrouve la position verticale pour Les Goristes dont j'avais vu le concert d'adieu il y a 2 ans ici même mais qui ont accepté de se reformer de façon exceptionnelle pour cette édition anniversaire du festival (30 ans). C'est donc la 3ème fois que je les vois (puisque je les y avais découvert en 2015). Cette fois j'ai décidé de rester pour l'intégralité de leur concert. Chacun portant une lettre du nom du groupe sur le ventre, on retrouve de gauche à droite Christian Desnos (le "G") au chant et à l'accordéon diatonique, Patrick Audouin (le "O") à la guitare et au chant, Fañch le Marrec (le "R") au chant, Yvon Étienne (le "I") au chant, Jacquy Thomas (le "S") à la basse et au chant, Jean-Paul Ferrec (le "T", : chant) au chant, Jacky Bouilliol (le "E"):au claviers et au chant et Henry Girou (le "S") au chant

Très friands de costumes un peu grotesques ils attaqueront pas In vino veritas avec des cartons de cubis sur la tête (certains). Sachant que c'est la dernière fois que je les verrai et que leurs 10 albums ne sont plus disponibles (la maison de disque ou le distributeur je ne sais plus ayant fait faillite) je boirai leurs paroles. Si je connaissais beaucoup de leurs morceaux (ce soir ils étaient forcément un peu en "best of") j'en (re)découvrirai certains, comme ce Bretagne is beautyfuel particulièrement (et tristement vrai).

De toute façon tous leurs morceaux, que le sujet soit grave ou potache, sont bien écrits, drôles et bien écrits. Truculent correspondrait surement. Et comme cela parle de Bretagne à chaque fois tout le monde dans le public se sent concerné. Ensuite ils enchaineront avec aussi Au champ des lisiers (sur les algues vertes), le dictionnaire franco brestois, (un morceau dont le titre était caché par le pupitre et que je n'ai ni filmé ni noté), les tamalous (sur la vieillesse), camping car ("On ne dépasse pas le 60 et on freine dans les descentes"), kig ah farz mambo (déguisés en chacun des ingrédients ou ustensiles), la gwerz bavaroise, 5 avirons (toujours drôle de voir un public entier souriant et de tous âges mimer la chose en écoutant des paroles de plus en plus explicites) , le tango brestois, le rentre à bloc, penfeld, pas câlines nos nanas (leur kalinka) et en rappel Ca c'est brestois.
.

En dehors du côté impressionnant de voir 800 kilos sur scène (ce sont eux qui le disent), des leçons sympathiques qu'ils nous donnent en musique, on a surtout le sentiment de voir une bande de copains qui après une pause de 2 ans à l'issue de 20 ans de carrière prend toujours autant de plaisir à faire les couillons sur scène. Il suffit de voir la façon dont il se marrent et se charrient lorsque l'un ou l'autre oublie de démarrer ou ne se souvient plus des paroles ( "si personne ne chante c'est à Jean Paul".

Après il y a aussi les blagues récurrentes sur les Souillés de Fond de Cale (que je ne verrai pas cette année) qui sont de Paimpol. J'avoue avoir été un peu surpris par le morceau bavarois par son côté un peu trop potache sur les touristes allemands mais j'avoue que lorsque Yvon s'est mis à hurler "Schnell !!!" comme dans les films sur la deuxième guerre mondiale j'ai trouvé cela culotté. Le but étant d'inviter les gens à se prendre les bras pour danser. Et quand en plus il a ajouté "Si pas prendre les bras tomber dans le port comme à Nantes !" je suis resté bouché bée (c'était autre chose que la timide prise de position de Jeanne Added la veille).

Bref je n'en perdrai pas une miette, et me promettrai de me lancer dans l'acquisition de leur répertoire sur disque (sans passer par Amazon bien sûr) et de ne rater aucune occasion de voir à nouveau sur scène ces 8 grands bonhommes de la chanson bretonne mais pas que. Après ce bon moment il sera l'heure de repasser par le point presse pour reprendre des forces. Il faut reconnaitre que faire un festival dans ces conditions est particulièrement agréable (merci à nouveau pour l'accueil). Surtout que cette année encore le temps est superbe

Nous revoici devant la grande scène pour Motivés ! qui étonnement n'étaient encore jamais venus au festival. Mouss et Hakim en grande forme (avec un peu d'embonpoint pour l'un), Toujours un qui a l'air plus sur la réserve et l'autre avec un sourire immense, mais une gentillesse et bienveillance évidente. Il faut au minimum cela lorsqu'on se lance dans la reprise de tous les chants de lutte (ce qui par d'autre pourrait paraitre un peu opportuniste voire racoleur)

Hommages aux luttes sociales, d'indépendances, .. sur tous les continents du monde et donc dans plusieurs langues à commencer par ceux qui les touchent plus personnellement. Il sera ainsi question de leur père et de la musique qu'il leur a fait "manger" et qui ressort maintenant dans les reprises qu'ils font, il sera quesiton de Myriam Makeda, de la danse de la pèle et la pioche, de taqunage de fibre berbère en règle, de Matoub Lunès (le chemin ?).

Ils n'oublieront pas de faire monter sur scène un gars de SOS Méditerranée pour une courte mais nécessaire intervention. Beaucoup des musiciens qui les accompagnaient étaient nouveaux pour moi (entre Zebda, Mouss et Hakim, Origines Contrôlées, .. je m'y perd peut être un peu). En tout cas avec leurs chorégraphies génétiquement ancrées ils feront mouche sur un public toujours aussi varié qui s'en donnera a cœur joie pour chanter et même danser avec eux.

Je me suis d'ailleurs demandé s'ils n'auraient pas mieux fait de passer après Gilberto Gil pour qui j'ai craint que ce soit un peu compliqué de passer après. Mais avant d'en juger nous sommes allés nous balader sur le port et visiter le Français sur invitation de nos Xavier et Hyam avant d'aller manger les toutes dernières brochettes de noix de saint jacques du stand juste en face.

Retour à la grande scène sur laquelle nous retrouverons un Gilberto Gil assis, ambiance plutôt acoustique, un peu comme la dernière fois que je l'avais vu en duo avec Caetano Veloso au Jazz des 5 Continents. Bien épaulé musicalement (cuivres, guitare, basse, batterie, flute, clavier) et lui-même à la guitare bien sûr et au chant il était aussi accompagné d'une choriste / chanteuse qui n'était autre que sa fille.

Petit à petit le show prendra un peu plus d'énergie de assis / acoustique / trad on passera à debout / guitare électrique / plus funky. Assez humble (disons qu'il ne donne pas l'impression de chercher à se mettre en avant) il présentera convenablement tous ses musiciens (c'est là que j'apprendrai qu'il s'agit de sa fille) dans un français excellent.

Quelques dédicaces pour les brésiliens avec une chanson d'amour composé avec un autre gars surement très connu là bas dont je n'ai pas retenu le nom, Un concert paisible (j'ai pensé à Paolo Conte que je n'ai jamais vu en concert mais dont j'imagine que les concerts dégagent un truc similaire) que nous avons quitté au moment où il avait invité toute petite fille pour un morceau plus pop cette fois.

Nous avions en effet envir de jeter une oreille à Mercedes Peon dont on nous avait dit le plus grand bien. C'est aussi cela l'intérêt des festivals. Du coup direction le cabaret M. Tonnerre qui déborde. Sur scène elles sont trois perchés sur des petites estrades. Au centre la Mercedes le crâne rasé, entourées de Ana Fernández blonde aux cheveux mi long et Monica de Nut au cheveux courts. Leur point commun, en dehors de venir de Galice, un énorme sourire trahissant leur plaisir à être sur scène.

Elles chantent toutes les 3 et jouent aussi du tambourin ou des machines. Mercedes qui assure le gros du chant jouera aussi de la cornemuse. Malgré la présence de ces instruments traditionnels c'est quand même le côté électro qui domine dans leurs compositions dans lesquelles j'aurai du mal à rentrer. Avec ce côté figé / coincé derrière leurs machines auxquelles elles sont reliés par des casques.

Il faut dire que les morceaux sont assez agressifs : changements de rythmes, volume sonore élevé et beaucoup de cris. Si j'ai pensé à Catherine Ringer, aux polyphoinies du Cor de la Plana et même un peu aux sœurs Cassidy de Cocorosie ou encore à Martin Topley Bird (Tricky) j'avoue que ça partait un peu trop dans tous les sens (notamment au niveau chant) pour moi, surtout après Gilberto Gil et que j'avais envie de quelque chose de plus doux à ce moment là.

Pareil pour Svet donc nous sommes partis au moment d'un morceau plus dub-reggae pour nous rapprocher du très attendu concert de Denez (tout court, depuis la dernière fois où je l'avais vu ici même on ne dit plus Denez Prigent) et ses invités (dont le très médiatisé Yann Tiersen).

J'avoue ne pas me souvenir de ce que j'avais pensé du concert de Denez à l'époque (peut être que c'est pour cela que j'écris sur les concerts auxquels j'assiste aussi) du coup j'arrive avec en tête ce que Svet a lu dans le Télégramme : qu'après avoir rempli son frigo il s'est enfermé 10 jours avant el concert chez lui pour être sûr de ne pas tomber malade avant le concert. J'ai aussi entendu dire que c'était son seul concert (de l'été) en Bretagne (ce que je ne peux pas vérifier étant donné que son site n'est pas tout à fait à jour.

Les balances prennent du retard, mais sur scène ça se marre quand même. L'occasion de voir un peu les musiciens se préparer ... Guitare, violons, harpe horizontale, flute, batterie, contrebasse, violoncelle cornemuse mais aussi (de façon plus surprenant) un DJ qui enverra des scratchs sur certains morceaux. Il y a aussi un piano qui attend son pianiste.

Denez fait son entrée de façon assez solennelle vêtu d'une tunique entre la soutane et le manteau de pirate, chemise blanche, chevalière, boutons de manchette. Devant lui un petit pupitre plein de fiches jettera au sol au fur et à mesure des morceaux. Ambiance assez sombre voire triste. Je reçois un message de Xavier quelque part dans la foule qui me dit "il doit venir d'un endroit où il pleut souvent pour être aussi triste".

Juste à ce moment là Denez nous demander d'écarter les tables et les chaises pour une gavotte (il a du oublier qu'il n'y avait pas beaucoup de tables dans le champ devant lui). Cela dit on ne peut pas dire que ce soit le délire pour autant dans le public. Il est en effet lui-même tellement statique qu'on peut difficilement faire autre chose que rester debout sans bouger quand on le regarde. L'immense majorité de ses morceaux étant un breton je n'y comprends rien du coup j'avoue que j'ai un peu de mal à rester concentrer.

Entre les morceaux aussi il parle bien souvent breton. Un morceau sera en français au moins et ce sera pour moi de loin le plus émouvant. Dans la rivière courante nous raconter les histoire d'une fille mère de 15 ans qui s'en va abandonner son enfant, est repéré par une voisine qui la dénonce. Lorsque la belle se retrouve sur le bucher je peux vous certifier qu'il y avait un vent glacial dans les cœurs du public.

Denez feat. Yann Tiersen by Pirlouiiiit 03082019

Je ne sais plus si c'était avant (il me semble) ou après mais sans que je l'ai entendu l'annoncer, Yann Tiersen fait une entrée discrète au piano. Il y restera deux morceaux. Pull marin, très concentré, regardant soit Denez soit en l'air (quand il n'a pas les yeux braqués sur les touches de son piano) il jouera ses mélodies reconnaissables entre milles sur lesquels Denez posera son chant que beaucoup trouvent "enraciné, incantatoire et sacré" mais qui j'avoue ne m'émeut pas vraiment (la barrière de la langue surement).

Du coup je finirai par m'éloigner lentement de la grande scène ratant les éventuels autres invités (je crois qu'il y a eu au moins Ronan Le Bars (au uillean pipe) admirant de loin le jeu de lumière noir et blanc très centré sur Denez (normal). Comme souvent lorsque je m'éloigne de la grande scène c'est pour aller au cabaret michel tonnerre
....

Cette fois c'est pour découvrir Kila groupe venu d'Irlande. 8 musiciens sur scène : cornemuse (qu'on gonfle avec une pompe sous l'autre bras), flutes, guitare, percus, violon, basse, batterie pour une musique résolument irlandaise mais qui se permet de petits écarts par rapport à ce qu'on peut attendre de l'irish music classique.

Looks assez variés et grosse énergie à l'image de celui qui joue des percus avec son t-shirt aux couleurs à la Grateful Dead ; énergie qui passera sans problèmes au public qui leur fera un triomphe. Pour ma part je suis assez fatigué et j'ai faim. Du coup nous nous éloignons de la scène pour nous installer sur les tables juste à côté (près des stands de crêpes) histoire de tenir encore un peu avant de rentrer. L'idée était au moins de jeter un coup d'œil au début du dernier groupe de la soirée sur la grosse scène.

Une assiette de riz / curry terminée nous descendons donc une dernière fois vers la scène Stan Hugill, où les choses n'ont une nouvelle fois pas l'air de se passer comme prévu. D'autant qu'ils sont nombreux sur scène ce Pobl ‘Ba'r Machin[e]. Ce groupe protéiforme est en fait le résultat de la 6ème Kreiz Breizh Akademi (formation professionnelle créée par Erik Marchand en 2003).

KBA#6 / Pobl 'Ba'r Machin[e] by Pirlouiiiit 03082019

Beaucoup de monde sur scène pour ce KBA#6 qui explore apparemment les musiques électroniques : 2 chanteurs (un et une pour le kan a diskan) , des instruments traditionnels (ou tordus) et électroniques. Je crains de ne pas être resté assez longtemps pour apprécier à sa juste valeur une telle construction.

Suffisamment cela pour voir l'arrivée à leurs côtés de Medhi Haddab oudiste de plusieurs formations (Duoud, Ekova, Burger/ Marchand, Speed Caravan) au sein desquelles j'ai donc du déjà le voir. Pour Duoud je m'en souviens c'était en 2003 à New York. J'avoue que je ne suis plus très réceptif ; svet non plus du coup nous rentrons à l'hôtel sans même nous arrêter à la scène Pempoull pour les Pyrates ... allez il faut être raisonnable et garder un peu de force pour le 3ème jour/soir. Juste une petite pause par la boulangerie toujours ouverte pour prendre un truc pour demain matin cette fois

Beaucoup plus de photos et vidéos de cette soirée par Pirlouiiiit en suivant ce lien

08 (bis) Family Tel's Du by Pirlouiiiit 03082019 - 9419

Critique écrite le 25 août 2019 par Pirlouiiiit
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Photographe : Pirlouiiiit
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