Chronique de Concert
Farouche Zoé & les Electric Boys
Après un 29ème et toujours aussi touchant, drôle, original, bref émouvant concert de David Lafore & Gildas Etevenard à la Meson nous voici à l'Intermédiaire pour une double retrouvaille : celle des Farouche Zoé et Electric Boys et celle des Brigitte et Daniel aka the McYavells. La dernière fois que nous nous étions vus c'était un peu en coup de vent, pour les uns comme les autres, pour le premier concert de soutien aux habitants de Kharkiv (auquel avait d'ailleurs aussi participé David Lafore !).
Arrivant bien après le début du concert (il est 23h bien entamées) et craignant que ce soit déjà la dernière chanson, je salue donc très rapidement D&B et me précipite au premier rang. Ça sent en effet le bouquet final puisqu'ils sont en train de chanter Cindy un de leur tube historique. L'Intermédiaire est plein avec beaucoup qui dansent.
Pas mal de têtes connues comme Solenn / Stella Pire ou Valérie / Pagaille et Oups ! qui devait faire la première partie avec ses 2 autres chanteuses et son guitariste chanteur. Je dis qui " devait " car Daniel m'a en effet appris que finalement Oups n'a pas pu jouer , et c'est Farouche Zoé qui est donc sur scène depuis 21h30.
Ce n'est pas la première fois que je les vois à trois comme cela, mais ce soir j'ai eu le temps de me rendre compte à quel point le violon de Blandine Blandine faisait des merveilles. Certains morceaux sont transfigurés. Avec (les solos de) la guitare du maestro Philippi c'est juste parfait. Tout à tour celtique, tragique ou country, il donne aux morceaux, notamment les instrumentaux dont ils parsèment toujours leurs sets, un côté moins italien et plus irlandais.
Plein de morceaux que je connais comme ce Paul chanté pour Emmanuelle, (je passe) Mon amour (au tamis), mais aussi des nouveautés (pour moi) comme ce morceau avec les hennissements. Entre les morceaux pas mal de discussions. " Spectacle interactif " jusque dans le choix de la fréquence de la boite à rythme. Big up à Alexis (ingé son de l'inter toujours aussi adroit)
Des plus rock comme celle où Hugo fait des " come one ! " à l'américaine, où cet espèce de twist allemand que je ne me souviens pas les avoir entendu jouer dans le passé. Ce n'était pas du tout la fin du concert. Toujours autant touché par la poésie et le côté faussement fleur bleue de certains de leurs chansons comme cette sincère (J'aime bien) L'amour.
Le groupe qui a connu pas mal d'évolution autour du tandem Hugo / Stéphane, (en)chante (nos soirées) depuis maintenant au moins 20 ans ... la première fois que je les ai vus c'était à la machine à coudre en juin 2001. J'aime beaucoup l'idée d'avancer dans la vie comme ça avec quelques groupes qui deviennent des espèces de portes temporelles capables de nous projeter 10 ou 20 ans en arrière (et de ramener le temps d'un concert des souvenirs de ces années), et auxquels on souhaite de façon un peu égoïste de continuer à nous faire danser encore longtemps !
Pendant le rappel (pendant lequel ils rejoueront Cindy) nous aurons le temps d'échanger sur le nouveau statut associatif de Concertandco et de planifier notre prochain séjour à Reillane. Lorsque nous quittons l'Intermédiaire, juste après Anaëlle qui ne demandait qu'à aller se coucher, il est minuit passé, il fait froid et les terrasses sont pliées ... mais dedans quelle belle soirée.
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Critique écrite le 22 janvier 2023 par Pirlouiiiit
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