Chronique de Concert
Fat White Family, Beak>, Tess Parks, Ditz, Ty Segall, Big Joanie, Vanishing Twin, PVA, Wu-Lu (La Route du Rock Collection Eté 2022)
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo 20 août 2022
Critique écrite le 08 septembre 2022 par Pierre Andrieu
Dernière journée épique à Saint-Malo pour La Route du Rock avec moult concerts incroyables de 16h à 2h du matin pour fêter une dernière fois les 30 ans du festival : Fat White Family, Beak>, Ditz, Tess Parks, Wu-Lu, Big Joanie, Vanishing Twin, PVA...
Malgré l'absence de la tête d'affiche de la soirée, King Gizzard And The Lizard Wizard (excusée pour raisons médicales), le final du rendez-vous malouin a tenu toutes ses promesses, les festivaliers présents - qui auraient pu être plus nombreux, les absents doivent pleurer... - se souviendront longtemps de ce samedi 20 août et de leur retour au Fort de Saint-Père le temps d'un week-end idyllique après deux ans de disette.
Tess Parks
On a rendez-vous à 16h à la plage de Bon-Secours avec la divine Tess Parks, mais à cause de multiples problèmes de parking et de tourisme de masse à Saint-Malo en ce week-end, on arrive en retard dans ce lieu magique mais bondé, rempli de fans de l'ex acolyte d'Anton Newcombe et de jeunes naïades et éphèbes faisant bronzette en petite tenue. Visiblement, cette année la mode est aux maillots très petits laissant voir la partie la plus charnue des femmes, on s'en réjouit. Mais on n'est pas là pour mater comme un vieux pervers libidineux, non, on veut juste voir et entendre dans de bonnes conditions le set de la Canadienne relocalisée à Londres. En se faufilant, on trouve une place debout derrière un pote de l'ingé son, certes au niveau de ses aisselles (on est obligé de se baisser pour ne pas être gêné par la tente qui protège du soleil), mais en plein milieu et à l'ombre. L'homme ayant une bonne hygiène et un déo de qualité, on peut apprécier à leur juste valeur les chansons de pop psyché de la légèrement gothique Tess, qui possède toujours cette sublime voix grave et éraillée. Qui est bien mise en valeur car la ténébreuse brune est accompagnée par un bon groupe qui rend justice aux morceaux.
Le volume sonore est relativement faible (on est à la plage, hein) et le leader de BJM est absent (il avait tout défoncé lors du génial concert commun à Levitation France), mais on entre progressivement dans le truc en se laissant pénétrer par les mélodies insidieuses, les rythmes lancinants et les montées trippantes. La meilleure chanson de l'après-midi sera "German Tangerine", le chef d'uvre de Parks & Newcombe, jouée dans une belle version manquant toutefois un poil de gros son. Cela dit, quelle joie d'être arrivé à temps pour entendre ça, et d'avoir le privilège de profiter à plein de ce set dans un lieu si particulier. Cerise sur le gâteau, Tess Parks - qui s'est pointée sur scène un peu en retard elle aussi, tant mieux ! - accorde un impeccable rappel à la foule conquise qui est sagement réunie devant la scène. On a de la chance aujourd'hui !
Big Joanie
Le temps de rejoindre le fort de Saint-Père, et il est 18h30 : le très remonté groupe anglais Big Joanie débute son set sur la scène des Remparts. C'est du punk rock teinté de synth punk balancé par trois féministes black Stephanie Phillips (chant et guitare), Estella Adeyeri (basse) et Chardine Taylor-Stone (batterie, joué debout), accompagnées sur scène par une quatrième musicienne qui officie aux synthés et à la gratte. Le son est brut et percutant, le chant est accrocheur, les textes sont revendicatifs, les petits discours entre morceaux évoquent les grèves qui ont lieu actuellement à Londres, entre autres.
Si tout cela manque parfois de pep's, c'est sans doute dû au manque d'habitude des grandes scènes, ce combo paraissant plutôt fait pour jouer dans des clubs rock plus intimistes. Cela dit, il y a pas mal de titres qui pourraient tout à fait connaître un succès grand public (comme le single qui annonce le nouvel album du groupe, "In My Arms" très catchy, et avec de petits clins d'il à Jesus And Mary Chain), et ainsi autoriser Big Joanie à fréquenter souvent des lieux de cette taille, et à un horaire plus tardif. A très vite mesdames...
Vanishing Twin
Très beau moment hors du temps, des modes et des basses contingences terrestres avec le set de Vanishing Twin, un groupe anglais de pop psyché délivrant des titres captivants, ultra cinématographiques et parfaits pour servir de bande son à un début de soirée sous le doux soleil malouin. La chanteuse et guitare Cathy Lucas, qui arbore un superbe chapeau bicolore, crée de très prenantes atmosphères, un peu à la Stereolab, en compagnie d'un orchestre passé maître dans l'art de l'arrangement expérimental et stimulant pour la psyché. Même sans prendre de drogues lysergiques, juste quelques verres de Ricard breton, le trip en compagnie de Vanishing Twin est de très bonne qualité, car il emmène très haut et très loin.
Wu-Lu
On change radicalement de direction juste après sur l'autre scène, avec le trio anglais Wu-Lu, qui arrive à mélanger ses influences punk hardcore et hip hop avec maestria, le tout en gardant un côté revêche et agressif, qui réveille bien comme il faut, et tétanise "gentiment" l'auditeur. Difficile de rester insensible à ces titres tour à tour, ou en même temps, punk et rap, il se passe toujours quelque chose, les trois mecs sont viscéralement concernés par ce qu'ils font et envoient la sauce comme il faut. Et puis le leader, chanteur, rappeur et guitariste de la troupe, Miles Romans-Hopcraft possède un sorte de charisme bien à lui, et une voix qui porte, qui interpelle, quelle que soit la façon dont elle est utilisée. Donc, le public est conquis et headbangue salement devant ce qui pourrait bien être le nouveau Tricky. Quoi qu'il en soit, l'album "LOGGERHEAD", qui vient de sortir chez Warp Records, est à prendre sérieusement en considération.
Beak>
C'est toujours un authentique bonheur de croiser la route de Beak> sur scène, car le groupe emmené par le Portishead Geoff Barrow ne manque jamais de délivrer de roboratives performances krautrock. Le genre de truc idéal pour te booster en festival, tout en te donnant envie de réécouter les disques une fois que tu es rentré chez toi... Vu en grande forme à La Route du Rock Collection Hiver en mars 2020, juste avant le grand lock down, le trio basé à Bristol réitère le même type de show, avec une belle volée de titres quasi instrumentaux (Barrow vocifère parfois deux ou trois mantras zarbis) remettant au goût du jour le krautrock en y injectant des éléments électroniques vrillants. C'est à la fois bloquant, très psyché et bluffant, et tout le monde semble complètement happé par la grande démonstration du groupe, qui embarque toute l'assistance dans son univers bien éclaté. Comme sur cet "Allé Sauvage" du feu de Dieu. Du grand art !
Ditz
On savait que Ditz était un excellent groupe sur disque, comme sur scène, où on l'avait aperçu cette année dans une atmosphère de début de soirée un peu coincée du cul. Aussi, c'est une véritable joie de revoir les Anglais à Saint-Malo, toujours au meilleur de leur forme, mais cette fois dans un ambiance de dingue au cur de la nuit. Sans surprise, leur punk noise ultra extrémiste se révèle à nouveau très bandant en live, les morceaux étant servis très chauds par un groupe sachant bourriner avec finesse et tact. Le tapis sonore à base de gros rythmes qui tuent et de dissonances diverses et variées permet au chanteur d'évoluer en toute liberté sur un magma sonore complètement dément. Le gars à la coupe de cheveux osée possède un charisme assez intrigant, gueule dans son micro comme un dangereux psychopathe et a une claire envie de se frotter le plus possible au public. Tout cela mis bout à bout donne une sorte de grande messe noire bruitiste, un sabbat noir (vous l'avez ? Black S... ) tout à fait indiqué pour se livrer à de démoniaques rituels punks.
Ty Segall & Freedom Band
Et là, c'est le drame, la tête d'affiche du jour, Ty Segall & Freedom Band, se prend les pieds dans le tapis en proposant un set truffé de solos de guitares, de jam sessions interminables et de dérapages auto complaisants. On adore le mec et on l'a vu plein de fois être génial sur scène, mais, là, cet étalage de technique quasi masturbatoire entre les deux gratteux du groupe, Ty Segall et Emmett Kelly, se révèle souvent stérile et vain. Une pote qui regarde le set sur Arte Concert nous envoie un texto dont voici le contenu : "Masturbator", en référence à l'un des chefs d'uvre de Ty S., "Manipulator". Bref, on a la même sensation... Une désagréable impression de déjà vu pointe le bout de son nez, et ce alors que les morceaux sont majoritairement nouveaux. Au milieu de tout ce fatras, fort heureusement, il y a parfois de vrais morceaux de garage 'n roll ou de pop garage, mais sinon, on s'ennuie ferme sur plus de la moitié du show. Cela dit, la plupart du public placé devant la scène semble avoir un avis radicalement différent, puisque ça slamme à mort, ça pogote à fond et ça applaudit à tout rompre. Mais, globalement c'est une déception pour nous ce soir, même si le dernier morceau, "And, Goodnight", qui intègre le génial titre "Sleeper", est bon. A une prochaine...
PVA
On esquive la traditionnelle chenille organisée à La Route du Rock le dernier soir (elle se fait sur un ignoble titre de zouk, le pire style musical du monde, on n'est pas venu ici pour souffrir), et on se met en place pour découvrir PVA, un trio londonien capable de réconcilier sur le dance floor les fans de techno et de post punk. Le noyau dur est composé de la troublante et incendiaire Ella Harris, qui chante d'une voix gravement sexy (houlala) et qui joue du synthé en bougeant comme une furie, et de Josh Baxter, qui bidouille sur ses claviers et tient également le micro en se jetant partout. Le petit plus produit qui booste des morceaux, déjà méga efficaces et propices au rapprochement des corps, voire à l'échange de fluides, c'est le batteur Louis Satchell, qui cogne comme un damné. Voilà le topo, il y a là tout pour passer une chaude soirée se terminant à l'horizontale.
Fat White Family
La 30ème édition de La Route du Rock collection été prend fin avec un dernier concert et pas des moindres, puisque c'est celui de Fat White Family, qui a remplacé au pied levé King Gizzard And The Lizard Wizard. Un très bon choix même si beaucoup moins consensuel, et pas forcément gagnant en terme de vente de tickets. Toujours est-il que Lias Saoudi - qui arrive sur scène à moitié à poil dans un bermuda de pêche couleur chair (what the fuck ?) - et ses potes déjantés se lancent dans un set complètement fou, avec en intro dix minutes de drone. Pendant lesquelles le chanteur bien décavé hurle comme un possédé en maraudant dans la fosse à la recherche d'embrouilles potentielles, qui n'arriveront pas. Ce début ultra malaisant (on regarde la progression du fou furieux sur les écrans géants, en espérant qu'il n'arrivera pas jusqu'à nous) est suivi par un set dont la "Grasse Famille Blanche" a le secret.
A l'image de "Tinfoil Deathstar", "Touch the leather", "I Am Mark E. Smith" et "Feet", c'est du rock and roll sale, très sale, voire hyper crade ou carrément dégueulasse : Fat White Family explore avec complaisance et vice les tréfonds de l'âme humaine, les pulsions les plus inavouables et les dérives droguées les plus déconseillées par votre médecin traitant. Si l'on n'est pas très à l'aise avec tout ça et si l'on ne se rend pas compte que Lias joue son rôle à la perfection et que c'est juste de la provoc, cela peut faire peur. Quand on connaît la bête (de scène) et que l'on a déjà côtoyée de près (un soir de cuite, le mec nous a gentiment jeté un pied de micro dans la gueule), c'est un spectacle singulier et réjouissant qui permet de se déhancher - à distance respectable de la scène, hein - en pensant à des trucs plus ou moins sexuels.
Et puis, même si on a parfois soi-même la sensation de vriller, c'est toujours réconfortant d'assister à un show orchestré par un type aussi torturé et à la limite de la psychiatrie que Mister Saoudi. On se sent sain de corps et d'esprit, quoi. Ce qui est fascinant dans cette chaotique revue punk, c'est que si l'on regarde bien, ça fonctionne uniquement parce que tout cela a été longuement répété et que les musiciens, et particulièrement le guitariste à lunettes (qui officie également dans Warmduscher), sont des killers qui savent exactement ce qu'il faut faire pour que leur leader gourou complètement dépenaillé puisse faire son Iggy Pop en front de scène. Inutile de dire que le mix 2.0 entre The Fall, The Stooges, The Cramps et Beasts Of Bourbon proposé ici est à voir au moins une fois dans sa vie si on aime le punk 'n roll déguenillé.
Ce n'est pas le final d'anthologie proposé en clôture de cette mémorable Route du Rock ("Is it Raining In Your Mouth", "Whitest Boy On The Beach", "Bomb Disneyland") qui va contredire cette allégation péremptoire. Longue vie à Fat White Family - qui prépare un nouveau méfait discographique - et merci à ce festival de proposer année après année un rendez-vous aussi décalé par rapport au tout venant bassement commercial. Rendez-vous en 2023 !
Photos : Titouan Massé titouanmassephoto.com, www.instagram.com/tmphotograph, www.facebook.com/titouanmassephoto, twitter.com/titouanbzh (sauf PVA, photo par Stéphane Perraux www.facebook.com/stephane.perraux.5)...
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Critique écrite le 08 septembre 2022 par Pierre Andrieu
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