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Chronique de concert Fedo & les Ephémères
Dimanche 22 décembre 2024 : 6843 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Fedo & les Ephémères
Sitôt le bon spatio-temporel au Poste à Galène avec le retour de Aline (voir la chronique Sami par ici) effectué, je me précipite au Baraki pour voir si Fedo et ses Ephémères ont déjà terminé leur set "Neil Young" ou si avec un peu de chance la deuxième partie (celle où ils jouent tous les 3) n'est pas tout à fait terminée. En effet j'avais tellement aimé leur précédent concert (voir chronique par ici) que je voulais les revoir en meilleur forme (je parle de moi là).
A mon arrivée au coin Saint Pierre et Tilsit je vois au monde rassemblé sur le bout de trottoir que ça doit être fini. Effectivement parmi les nombreux neuroscientifiques que je reconnais il y a notamment Andrea aka Biri. Le set Neil Young est bel et bien terminé (j'ai donc raté Hey hey my my, Powder finger, Down by the river, Cinnamon girl, Everybody knows (this is nowhere), Alabama et Rocking free world d'après la grosse set list en carton que je verrai après), mais ils ont prévu un troisième set.
Juste le temps d'appeler Svet pour qu'elle nous rejoigne, de discuter avec Nicolas, de faire la connaissance de nouveaux collègues, de sauter dans les bras de Pascale qu'ils déjà ont repris. C'est avec Sweet Jane de Lou Reed qu'ils me feront à nouveau plonger dans ce répertoire 70s qu'ils maitrisent à la perfection. J'aime en effet beaucoup cette façon d'interpréter tous ces standards (dont le titre de la chanson est parfois même plus connu que le nom de l'interprète) en mode pépère (au sens "laid back" ou "low beat") ...
"Pépère" certes mais habité. Que ce soit I will survive, Tainted love, ou plus tard dans leur set Lust for Life avec lequel ils finiront, on a parfois l'impression que le morceau tourne au ralenti mais qu'est-ce que c'est bon. Eugenio à la basse, Biri (dans un superbe t-shirt customisé) à la batterie cette fois et Fedo (dans son t-shirt des Doors) en grande forme musicale et vocale même s'ils avaient l'air un peu crevés sur la fin.
Cette fois encore la part belle sera faite aux Rolling Stones (avec Honky Tonk Blues et Sympathy for the Devil sur laquelle Fedo partagera son micro avec un invité du public qui s'en est très bien sorti - a posterio je crois avoir reconnu Gianone Giani croisé dans une autre sur la scène de la Machine à Coudre -voir chronique par ici) ce qui n'est surement pas pour déplaire aux habitués si on en juge par les murs dont les murs du lieu qu'ils se partagent avec les Beatles. Sans oublier "La plus belle chanson", de Bob Dylan donc, Like a Rolling Stone (à mon avis s'ils se lançaient dans une soirée spécial Dylan ça fonctionnerait plutôt pas mal aussi).
Dans le public ça n'arrête de danser que pour aller se rafraichir au bar ou s'aérer quelques minutes. Il y en a aussi qui dans le bout du L jouent au babyfoot et que rien ne semble perturber, pas même la superbe Should I stay of should I go des Clash jouée vers la fin aussi, où le morceau joué avec Kader contraint d'arrêter momentanément de nous servir des pastis ou perroquets (merci Pascale !) qui collaient très bien à cette soirée touchante (au cours de laquelle il n'y aura pas de morceau en italien cette fois malgré les demandes du public).
Effectivement ce soir encore je serai touché par les bonnes vibrations qui se dégagent de ce petit bar d'angle devant lequel je passe à chaque fois que je rentre de concert pour rentrer chez moi (donc quand même assez souvent) et dans lequel je ne m'arrête que très rarement. Touché aussi par cette proximité que peut provoquer la musique (un peu aidée de l'alcool sans doute) ; musique qui rapproche et qui unit et qui donne des moments comme ce soir qui rappellent, ce qu'on a trop souvent tendance à oublier, surtout si on regarde la télé plutôt que d'aller voir du spectacle vivant, que l'Homme est profondément bon et gentil.
Et j'avoue aussi que de traverser, en sortant d'un bar, un petit groupe de gens qui parlent Neurosciences en anglais à minuit 37 ça m'a beaucoup amusé aussi !
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Critique écrite le 17 février 2024 par Pirlouiiiit
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