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Chronique de concert festival Benicassim
Mercredi 27 novembre 2024 : 6542 concerts, 27235 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
"Bien profond!"
C'aurait pu être le slogan du festival de Benicassim cette année, qui, sûrement sous prétexte de fêter les dix ans du festival s'est pas mal raté; peut être de la malchance aussi, ou des négligences des organisateurs mais pour y être allée l'année dernière j'ai vu une sacrée différence...
- D'abord le son: de pire en pire de jour en jour sur les deux petites scènes, spécialement pour la scène Kane, très électro où le son a battu le record Olympique d'arrachage de tympan, et où tous les groupes devaient passer un quart d'heure de leur set à faire les balances.
- - la prog. réduite pratiquement de moitié par rapport à l'année dernière probablement pour pouvoir payer les monstres sacrés:
Morrissey pour qu'il annule le soir même, Brian Wilson, que je vénère... mais qui est vieux sur scène et a probablement besoin d'argent. Il a repris toutes les chansons surf des beach boys (pas les mieux) avec un rythme poussif assez triste et en montrant ostensiblement qu'il s'en battait les c...
Lou Reed par contre n'a pas du tout fait papi du rock et a parfaitement rempli son rôle d'être mythique du rock, avec en prime une violoncelliste impressionnante sur les morceaux du Velvet.
La grosse scène ne m'a néanmoins pas laissé un souvenir impérissable cette année où j'ai trouvé les artistes un peu clean et sage, comme Belle and Sebastian et Franz Ferdinand... J'ai bien aimé Tim Booth en ouverture, bien qu'un peu répétitif. Félix the House cat qui a bien réussi à faire shaker le booty de tout le monde, j'ai eu un peu peur pendant les chemichal brothers où le public était un peu trop fanatique pour moi et j'ai voulu me réfugier dans le "chill out", sencé être un endroit assez expérimental et intéressant mais où les pauvres performers étaient forcés de jouer coincés entre le son de la grosse scène et de la scène allomoto, résultat, pour peu que leur performance soit un peu calme, tout l'effet était anihilé. J'y ai vu Tujiko Noriko pour la soirée du label mego, très jolie voix aérienne en japonais, seule avec son ordi, avec un petit côté Angelo Badalamenti mais complètement couverte par le bruit.
N'étant pas une fondue d'électro de base, je n'ai sûrement pas apprécié à leur juste valeur Kraftwerk qui, m'a-t-on dit étaient fabuleux alors que le son 80, omniprésent à Benicassim commençait déjà un peu à m'énerver.
Au final j'ai surtout été bluffée par LCD soundsystem, très pêchu. Electrelane, pas encore super chanteuses, mais bonne rockeuses, avec beaucoup de recherche visiblement, Einstürzende neubauten, impressionnants, malgré le son pourri. Ellen Alien, qui m' a fait pété les plombs avec son sample "B-B-B-Baby!" Spektrum, qui m'ont un peu rappelé les electro clasheux de l'année précédente.
Et la contre performance d'Arthur Lee, très attendu, et qui s'annonçait bien sauf qu'il est arrivé défoncé avec 20 minutes de retard, et a saboté le concert (venait de perdre un ami cher m'a t'on dit).
En fait , je crois que j'ai surtout trouvé que le festival manquait de "vrai" live, avec des performers comme la chanteuse d'Adult l'année dernière, ou des trucs un peu décalés comme Louie Austen. Trop de DJ's, et une affiche féminine inexistante sur la grosse scène.
Mais bon, j'ai passé 5 jours à la plage dans un festival qui tient par contre sa réputation au niveau de l'organisation, clean, pratique, convivial, et public tranquille.
Et, quand même, pour finir, il faut quand même que je mentionne le gars obligatoire (sûrement le même que l'année dernière), qui devrait être marqué dans le Off du programme du festival, et qui, pour divertir une vingtaine de personnes, parvient à faire chier à lui tout seul 5000 campeurs avec son soundsystem de 3h à 9h du matin, mais bon, c'est les vacances...
Présentement votre
Xéna la fermière
C'aurait pu être le slogan du festival de Benicassim cette année, qui, sûrement sous prétexte de fêter les dix ans du festival s'est pas mal raté; peut être de la malchance aussi, ou des négligences des organisateurs mais pour y être allée l'année dernière j'ai vu une sacrée différence...
- D'abord le son: de pire en pire de jour en jour sur les deux petites scènes, spécialement pour la scène Kane, très électro où le son a battu le record Olympique d'arrachage de tympan, et où tous les groupes devaient passer un quart d'heure de leur set à faire les balances.
- - la prog. réduite pratiquement de moitié par rapport à l'année dernière probablement pour pouvoir payer les monstres sacrés:
Morrissey pour qu'il annule le soir même, Brian Wilson, que je vénère... mais qui est vieux sur scène et a probablement besoin d'argent. Il a repris toutes les chansons surf des beach boys (pas les mieux) avec un rythme poussif assez triste et en montrant ostensiblement qu'il s'en battait les c...
Lou Reed par contre n'a pas du tout fait papi du rock et a parfaitement rempli son rôle d'être mythique du rock, avec en prime une violoncelliste impressionnante sur les morceaux du Velvet.
La grosse scène ne m'a néanmoins pas laissé un souvenir impérissable cette année où j'ai trouvé les artistes un peu clean et sage, comme Belle and Sebastian et Franz Ferdinand... J'ai bien aimé Tim Booth en ouverture, bien qu'un peu répétitif. Félix the House cat qui a bien réussi à faire shaker le booty de tout le monde, j'ai eu un peu peur pendant les chemichal brothers où le public était un peu trop fanatique pour moi et j'ai voulu me réfugier dans le "chill out", sencé être un endroit assez expérimental et intéressant mais où les pauvres performers étaient forcés de jouer coincés entre le son de la grosse scène et de la scène allomoto, résultat, pour peu que leur performance soit un peu calme, tout l'effet était anihilé. J'y ai vu Tujiko Noriko pour la soirée du label mego, très jolie voix aérienne en japonais, seule avec son ordi, avec un petit côté Angelo Badalamenti mais complètement couverte par le bruit.
N'étant pas une fondue d'électro de base, je n'ai sûrement pas apprécié à leur juste valeur Kraftwerk qui, m'a-t-on dit étaient fabuleux alors que le son 80, omniprésent à Benicassim commençait déjà un peu à m'énerver.
Au final j'ai surtout été bluffée par LCD soundsystem, très pêchu. Electrelane, pas encore super chanteuses, mais bonne rockeuses, avec beaucoup de recherche visiblement, Einstürzende neubauten, impressionnants, malgré le son pourri. Ellen Alien, qui m' a fait pété les plombs avec son sample "B-B-B-Baby!" Spektrum, qui m'ont un peu rappelé les electro clasheux de l'année précédente.
Et la contre performance d'Arthur Lee, très attendu, et qui s'annonçait bien sauf qu'il est arrivé défoncé avec 20 minutes de retard, et a saboté le concert (venait de perdre un ami cher m'a t'on dit).
En fait , je crois que j'ai surtout trouvé que le festival manquait de "vrai" live, avec des performers comme la chanteuse d'Adult l'année dernière, ou des trucs un peu décalés comme Louie Austen. Trop de DJ's, et une affiche féminine inexistante sur la grosse scène.
Mais bon, j'ai passé 5 jours à la plage dans un festival qui tient par contre sa réputation au niveau de l'organisation, clean, pratique, convivial, et public tranquille.
Et, quand même, pour finir, il faut quand même que je mentionne le gars obligatoire (sûrement le même que l'année dernière), qui devrait être marqué dans le Off du programme du festival, et qui, pour divertir une vingtaine de personnes, parvient à faire chier à lui tout seul 5000 campeurs avec son soundsystem de 3h à 9h du matin, mais bon, c'est les vacances...
Présentement votre
Xéna la fermière
Critique écrite le 21 août 2004 par Xéna la fermière
