Accueil Chronique de concert Festival Prog'Sud : Asturias + Baraka + RPWL
Dimanche 22 décembre 2024 : 6842 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Festival Prog'Sud : Asturias + Baraka + RPWL

Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux 27 Mai 2006

Critique écrite le par

Comme au premier soir la salle n'est pas vraiment pleine à 20h30 : le dernier match de Zidane au Stade de France aurait-il eu raison du ProgSud ? En tous les cas il faudra faire très fort pour égaler les prestations de la veille. Mais à en croire ce qui va suivre, rien n'est impossible pour les organisateurs du festival qui ont su trouvé des groupes qui nous ont régalé un peu plus ces 3 premiers jours.

21h10 Asturias nous présente sa face acoustique. Rien à voir avec les versions réchauffées dites unplugged où l'on se contente de remplacer les guitares électriques par des guitares folks, ou d'ajouter un accompagnement symphonique dirigé par M.Kamen sur des vieux morceaux. Non, ce groupe du soleil levant nous délivre des pièces acoustiques originales interprétées au piano, violon, clarinette et guitare sèche. Pupitres et feuillets sous les yeux le groupe nous donne une musique de chambre écrite par le guitariste Yoh Ohyama dont certains airs rappellent des compositions de leur compatriote Joe Hisaishi. Dès la fin de la première pièce tout le monde est sous le charme...Charmés, nous le sommes aussi par les deux jolies interprètes féminines qui nous disent avoir apprécié ces 2 jours passés en France. C'est près d'une heure de fraîcheur et de délicatesse (dans un monde de brutes) qu'offre Asturias à un public cueilli par ce style inattendu. Mais le compositeur tient à souligner la marque progressive des morceaux en introduisant la pièce jouée au rappel : "ce morceau est un 21/16. Essayez de compter si vous le pouvez !". Je n'ai pas réussi pendant le concert, mais j'ai acheté le cd pour recompter chez-moi.



22h20 Baraka est la plus petite formation (guitare/basse/batterie) du festival , mais celle qui dégage le plus d'énergie. Le power trio japonais a su se faire désirer durant les 3 soirs précédents en sollicitant le public, flies et autocollants à la main. Après avoir déballé méticuleusement ses pédales d'effets de chacune de leurs boîtes et les avoir disposées au sol, le bassiste/chanteur lance le bousin. Et ça part très fort avec des rythmiques guitare très enlevées à la Nuno Bettencourt, soutenues par une batterie puissante et très groove à la fois. Le guitariste survolté à pattes def, se contorsionne comme un ver de terre sur scène se prenant parfois les pieds dans les jacks, mais pas du style à se démonter, revient au devant de la scène pour se masser les fesses devant le public ! Les compositions sont un enchaînement de styles rock, funk, métal, et reggae et sont marquées par des changement brutaux de rythmes. Seule la reprise au bout de 10 minutes du thème joué en début, nous rappelle qu'il s'agit d'un seul et même morceau. Au terme d'1h25 d'un set explosif le groupe a droit à sa standing ovation, et le public à son rappel. Le bassiste nippon conclue par un "merci beaucoup".



00h10 C'est au groupe allemand RPWL (prononcé [er]:[pe]:[dubl-ve]:[el] par le chanteur Yogi Lnag) qui a lourde tâche de clôturer ce festival. Le nom du groupe et le titre de leur dernier album World through my eyes sont projetés sur un écran derrière la scène. Ils arrivent alors pour l'interprétation du morceau éponyme pendant que des images éclectiques envahissent l'écran : la vierge Marie, une faucille et un marteau, des dollars, des croix gammées...Le style entre pop et néo-progressif est servi par des solos de guitare très gilmouriens. Le chanteur aux airs de Steeve Hogart a une bonne présence, ainsi que le guitariste et bassiste qui se joignent dos à dos pour aller sans cesse au devant de la scène. Le groupe enchaîne les titres start the fire,roses,3 lights,Opel,Trying To Kiss The Sun,Wasted land, et Hole in the sky, se mettant en abîme avec la diffusion de leur clip en arrière plan. Au premier rappel le groupe reprend Cymbaline des Pink Floyd, entrecoupé d'un extrait d'Atom heart mother qui déclenche les applaudissements du public, tant cette reprise périlleuse est bien faite. Ils interprètent à nouveau un de leur titre I don't know avant de revenir au second rappel pour jouer Welcome to the machine des Pink Floyd



Avec la reprise d'Atom heart mother faite par RPWL, le festival se termine comme il a commencé il y a 4 jours. La boucle est bouclée.

En définitive le ProgSud c'est quoi ? Une programmation excellente, une organisation nickel, un son impéccable, une envie de raconter qu'on a assisté à des concerts vraiment extraordinaires, et la certitude qu'il existe bien en marge d'une industrie du disque qui tourne en rond des musiciens qui font avant le schmilblick. Chapeau bas aux organisateurs de festival, et vivement la 8ème édition.

Les photos sont de David, Dimitri et Laurent.

 Critique écrite le 01 juin 2006 par Fred


Baraka : les dernières chroniques concerts

Prog'Sud Festival : Audio'M - Telescope Road - Baraka en concert

Prog'Sud Festival : Audio'M - Telescope Road - Baraka par jfi
Jas'rod - les Pennes Mirabeau, le 14/05/2015
C'était le premier soir du Prog'Sud Festival - Festival International sur 3 jours - de passionnés de Rock Progressif qui existe depuis plus de 10 ans déjà. C'était la première fois... La suite

Festival ProgSud : Rosco il est content + Baraka + Jerry Marotta & Guillermo Cides par Fred
Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux , le 01/05/2008
On ne chôme pas au ProgSud ce jour doublement férié. Pour cette deuxième soirée du festival, le JasRod a retrouvé sa configuration habituelle avec un plus grand nombre de rangées de chaises que la veille. Le public, lui, reste à son habitude toujours impressionnant par son écart d'âge, pouvant revendiquer de faire plus fort que le célèbre 7 à 77 de... La suite

La Baraka : les dernières chroniques concerts

Festival ProgSud : Rosco il est content + Baraka + Jerry Marotta & Guillermo Cides par Fred
Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux , le 01/05/2008
On ne chôme pas au ProgSud ce jour doublement férié. Pour cette deuxième soirée du festival, le JasRod a retrouvé sa configuration habituelle avec un plus grand nombre de rangées de chaises que la veille. Le public, lui, reste à son habitude toujours impressionnant par son écart d'âge, pouvant revendiquer de faire plus fort que le célèbre 7 à 77 de... La suite

Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux : les dernières chroniques concerts

Napalm Death + DropDead + Siberian Meat Grinder + Escuela Grind en concert

Napalm Death + DropDead + Siberian Meat Grinder + Escuela Grind par Vv
Jas'rod les Pennes-Mirabeau, le 23/02/2023
Escual Grind La puissance du grindcore et autres genres de musiques extrêmes ne réside-t-elle pas dans son pouvoir cathartique ? Voir des gens s'énerver très fort à ma place,... La suite

South troopers Festival 2ème édition : Sortilege + the Wizards + Mythra + Praying Mantis + Midnight Force + Sign of Jackal + Stonewitch + Electric Shock en concert

South troopers Festival 2ème édition : Sortilege + the Wizards + Mythra + Praying Mantis + Midnight Force + Sign of Jackal + Stonewitch + Electric Shock par Gandalf
Jas Rod aux Pennes Mirabeau, le 21/09/2019
Pour cette deuxième édition, les organisateurs du South troopers Festival ont décidé d'investir le Jas Rod une journée, au lieu de deux l'an dernier, ce qui me semble une juste... La suite

Venin / Night Demon / Diamond Head (South Trooper Fest) en concert

Venin / Night Demon / Diamond Head (South Trooper Fest) par jorma
Jas Rod, Marseille, le 21/09/2018
The Kings of Metal come to town ! Un festival " Trve " à Marseille, qui l'eut cru ? Deux jours de retour vers le futur au Jas Rod. Veste à patch élimée ou flambant neuve,... La suite

Richie Kotzen en concert

Richie Kotzen par jorma
Jas Rod - Pennes Mirabeau, le 06/09/2017
Richie, t'es vraiment un enfoiré. Déjà le mec, il a 50 balais, il en parait 25. Il joue comme un dieu. Et il s'est tapé la meuf du batteur de Poison. Bon je la connais pas... La suite