Chronique de Concert
Rona Hartner + Olga Kouklaki + Relatif Yann (Festival Reflets)
Cette soirée au cabaret aléatoire s'inscrit dans le cadre du festival "Reflets" (festival de cinéma qui a eu lieu aux Variétés, et dont plusieurs films méritaient le coup d'il). La décoration est donc assez sympathique avec de nombreuses caméras vintage, des films expérimentaux (avec un singe sauteur) projetés sur des petits écrans suspendus...
Par rapport à l'an dernier, Rona a changé à plus de 50% ses musiciens. Demeurent le violoniste et le danseur/percus (qui fait bien craquer les filles celui-là !), dommage car le guitariste (assez rock) d'alors était bien sympa...Enfin, les nouveaux musiciens, d'origines diverses (Canada, Argentine, Belgique,...) sont très bons et pas moins sympathiques.
Il me semble que Rona tends vers l'épure. En effet, l'an dernier elle était déjà presque totalement débarrassée des boucles électroniques, et cette fois-ci la guitare rock est quasi absente. On a droit à de la musique balkano/ klezmer pur jus, où certains passages sont 100% percussifs.
Le public est venu assez nombreux, et les premiers rangs sont composés en grande majorité de nanas en transe. Pourtant quelque chose me dit qu'il ne sera pas si facile de repartir avec une...à moins de prouver mes talents de jongleur/clarinettiste...
Car sur scène, le spectacle est total.
Rona laisse son groupe s'exprimait. Elle quitte régulièrement la scène, pour laisser place à son danseur/jongleur, ou pour des solis de violon et clarinette.
Ce soir Rona affiche des formes généreuses de nouvelle maman, qui expliquent son petit ventre de l'an dernier...
Je reconnais certaine chansons de son nouvel album (le premier en fait puisque les précédents étaient des collaborations avec Dj Shantel, Dj Click,...ou bien des b.o. notamment pour les films de Tony Gatlif) : elle a sommeil, la sautillante où tu vas, où tu vas, où tu vas ?, nationalité vagabonde...
Rona fait tournoyer sa jolie robe bleue, bougent ses bras tel les battements d'ailes d'un colibri, elle encourage ses musiciens (parfois un brin timides)...Ce concert me fait le même effet que l'an dernier : plein de sourires, plein de soleil, plein d'amour.
Une émotion surgit quand elle nous présente une chanson sur la solitude, qui nous dit-elle a longtemps été sa compagne avant qu'elle...ne rencontre son mari, qu'elle remercie au passage...Les amoureux transis se feront donc une raison, mais on est heureux pour elle que sa vie amoureuse ait trouvé un chemin heureux.
Pour le rappel, tous les musiciens abandonnent leurs instruments et rejoignent Rona sur le devant de la scène pour une intro a cappella. Elle nous annonce une des deux chansons/hymnes du peuple tzigane et évidemment il s'agit de cette putain de chanson à crever dans les larmes Ederlezi. Enfin, comme l'an dernier la version est plus énergique et entraînante que celle entendue dans le temps des gitans. Un terrible finale et il reste plus qu'à espérer revoir la charmante tzigane et son groupe très bientôt...
J'ai passé une très bonne soirée et pourrais déjà partir le cur léger.
Finalement, je reste pour l'électro-pop de la greco-parisienne Olga Kouklaki.
Elle est accompagnée sur scène par deux compatriotes (basse/machines/synthés).
Les deux premiers titres (comme sur disque) sont 100% synthétiques et moi j'aime pas le synthétique. Finalement, je me rapproche de la scène pour prendre quelques clichés, la demoiselle étant plutôt attractive. Et comme sur le titre suivant, le bassiste enclenche de la distorsion sur sa basse, ça devient nettement plus rocknroll et me voici entraîné dans le truc.
Comment dirai-je...(sans me faire de nouveaux ennemis) les deux messieurs ne sont pas très sexy et assez timides, mais finalement leur présence assez inquiète va très très bien avec l'ambiance des chansons.
Olga a une voix fort agréable que l'on pourrait situer quelque part entre Pj Harvey et Beth Gibbons. Quant à l'atmosphère des chansons, malgré une composition essentiellement synthétique, se dégage un petit côté rock sexy à la Kills qui finit par bien me plaire.
Au final, la séduction (en live) est quasi-totale et ils ont la bonne idée de nous rejouer
pour le rappel le très dansant Get a life, qui nous est déjà resté gravé dans le cerveau.
Pour clore la soirée on a droit à un set technoïde downtempo du marseillais Relatif Yann, que je découvre pour l'occasion alors que ça fait "10 ans" que j'en entends parler. Ma foi, c'est plutôt très sympa. En plus, visiblement ce sont ses propres compositions, et sur la scène marseillaise, pas si techno que ça il fait presque figure d'électron libre. A revoir, car j'ai besoin de dormir. Une soirée éclectique comme on aimerait en voir plus souvent.
Critique écrite le 05 mai 2008 par Mos Taky 69
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