Chronique de Concert
Premiers de Bordée, Flashback Station 4, Jessy Morgan, Owen's Friends, Kalakan, les Receneurs, Requin Chagrin, Back Ouest (Fête des Vieux Gréements)
Il Y a quelques semaines Sam m'envoyer un message me disent que De la Crau était programmé à Paimpol le 14 aout. Mon premier réflexe a été de me dire, waw ils anticipent drôlement au festival du Chant de Marins cette année. En effet le festival du chant de Marins (que je ne raterais pour rien au monde - les chroniques des éditions passées par ici) a lieu tous les 2 ans et le prochain n'est qu'en 2023. C'est ainsi que j'ai découvert qu'entre chaque édition du Chant de Marins, il y a cette fête des Vieux Gréements qui met certes l'accent plus sur la visite des bateaux encore, mais qui accueille quand même 50 groupes en 3 jours !
Très intéressé par le 3ème jour (où passent les 2 seuls groupes que je connais : De la Crau et Red Cardell) nous arrivons quand même la veille histoire de faire quelques découvertes de plus et retrouver cette ambiance unique. Parking sur l'espace qui remplace la scène Stan Hugill, entrée gratuite sous un soleil inhabituellement chaud, nous nous dirigeons vers le quai central, direction la scène Michel Tonnerre.
Il s'agit de la fin du trio Premiers de Bordée qui comme son nom le laisse dernier est un groupe de chants de marins. Ils sont d'ailleurs en train de chanter la Chanson à virer (encore et encore) de Henry-Jacques. Accompagnés d'un simple cajon et d'une guitare, et de 3 voix assurés ils exécutent avec entrain ces morceaux devenus traditionnels.
Pendant qu'ils attaquent John Kanak avec le même enthousiasme, partagé par le public debout, assis par terre ou sur ces petits tabourets pliables très répandus par ici, nous jetons un coup d'il aux démonstrations de chiens sauveteurs en met capable de tracter de faux noyés (mais vrais gens) qui se jettent dans l'eau du port.
Côté scène ça écoute, chante et même danse et finit par saluer le groupe qui a fini son tour de chant et propose de jolis petits CD à la vente. Ces objets qui continueront à exister (du moins je l'espère) tant qu'il y aura des concerts !
Nous continuons notre tour du port en passant devant quelques gros et beaux bateaux en bois qui se visitent, quelques groupes sur les quais qui constituent autant de scènes ouvertes, jusqu'à arriver à la scène Escales Marinées pile après la fin du set des Bateliers de Célac et avant celui de l'Heure du Bosco. Nous empruntons l'écluse pour traverser et rejoindre le premier quai où se trouve la plus grosse scène : la scène Hervé Guillemer.
Sur celle-ci un groupe de vieux briscards du nom de Flashback Station 4 nous offre une belle sélection de reprises de standards américains type Sweet home Alabama. Le gars bourré (et gentil) qui m'avait parlé de Ushuaïa un peu plus tôt devant la scène Michel Tonnerre est de nouveau là. Il danse, canette à la main en faisant de gands mouvements au ralenti.
A ce moment-là 4 policiers l'invitent à l'écart de la scène pour un petit contrôle sous le regard contrasté des autres spectateurs "il ne fait rien de mal, il danse et n'embête personne" "quand même c'est inadmissible d'être bourré comme ça". Un peu inquiet sur le coup par les rondes de militaires et policiers et par cet épisode, je serai rassuré en le croisant plus tard dans la soirée, dans le même état d'ébriété et avec le même sourire devant un autre scène.
"Est ce qu'il y a des bikers dans le publiiiiiic ?" ... sur scène nous laissons les Flashback Station 4 à leur chouette reprise de Born to be wild pour retourner dans le cul de sac de la scène Michel Tonnerre où nous attend un autre type de groupe de reprise puisqu'il s'agit carrément du sosie de Elvis.
En arrivant que je dois avouer que je suis un peu surpris, de voir ce chanteur, pas spécialement ressemblant ni déguisé qui chante une chanson que je n'associais pas spécialement à Elvis. Là il nous annonce qu'il va faire cette chanson de Elton Jone avant de se raviser et de commencer the Letter de Wayne Carson, dont il nous fera finalement un couplé à la Joe Cocker ...
Entre chaque morceau, toujours assis derrière son synthé, il tourne les pages de son catalogue ... Le vent se lève un peu, on a du coup un peu moins chaud (c'est qu'en dehors des tentes des exposants, il n'y a pas tellement d'ombre sur les quais). Yves Jacques (si j'ai bien compris son nom) s'est maintenant lancé dans un Santiano version techno avec echo et tout le bazar.
Je ne sais pas si c'est le coup de cidre bien frais qui fait effet mais je trouve ça sympa. Le gars se fait plaisir et chante plutôt pas mal. Entre chaque morceau on entend le bip bip de son minidisc ( ?) pour choisir la bonne bande son pour le morceau suivant. Alors que sur le quai d'en face les Flashback Station 4 attaquent un Come together plus vrai que nature, lui nous promet l'une des chansons les plus connus au monde.
Après nous avoir rappelé / appris que la plus connue / chantée au monde était le happy birthday to you tiré de la chanson des surs Mildred and Patty Hill, il se lancera dans un tout à fait sympathique New York New York façon Sinatra avant de demander une ovation pour celui que nous attendions tous : Jessy Morgan.
Cette fois pas de doute c'est bien Elvis. Et même si le Jessy ne ressemble pas des masses à Elvis Aaron Presley, il a par contre soigné tout l'attirail. Rouflaquettes, mèche, lunettes noires, tenue blanche incrustée de trucs qui brilles, foulard en soie. Mais ce qui rend le truc encore plus convainquant ce sont les mouvements d'épaules ou de bassin.
Les mouvements et ce petit sourire charmeur ... Sous le choc j'en ai oublié de noter le premier morceau (un classique pourtant), suivi de Rollin' on the river (que je connaissais surtout de Creedence Clearwater Revival) puis de It's now or never.
C'est bien ça me permet de réviser la discographie du King. (You're The) Devil in Disguise (et son "look like an angel). Jessy Morgan, toujours épaulé de son compares aime bien les morceaux les plus langoureux. Little darlin', My way, Don't be cruel. Je suis parti à la rencontre de Svet et des enfants ... j'entends Blue Suede Shoes de loin. Nous sommes de retour pour Sweet Carolina.
Désormais à mes côtés Alice (6 ans) me tire le bras pour me dire "je crois que je l'ai déjà vu quelque part". Je m'étonne moi-même de rester là plutôt que d'aller découvrir tout un tas de petits groupes trad ... ce sera pour une autre fois. Suspicious Minds , Can't Help Falling In Love ... nous approchons de la fin du set de Jessy Morgan et il reste un peu de temps. Qu'à cela ne tienne, Yves est là et prend le relais avec une reprise de Kenavo de Gérard Jaffrès avant de laisser Jessy conclure par A-whole lotta shakin' goin' on au cours duquel Yves se laissera aller à un petit riff Deep Purplesque ...
En chemin vers la grosse scène, nous flashons sur le fanion du Biche et son dessin de thon que nous appelons dans un premier temps sardine. Arrivés au pied de la dite scène les Owen's Friends ont déjà commencé. Leur percussionniste est en train d'inviter les gens à danser le suivant comme une circacienne ou une champenoise ... voire comme un pogo.
La chanteuse, Céline Archambeau, que nous entendions au loin vient de quitter la scène. Dans ce morceau instrumental du coup nous pouvons apprécier l'adresse de chacun des musiciens : Baptiste Rivaud aux flutes (différentes selon les morceaux), Fab Moryou à l'accordéon ou violon , Ronan Vilain à la guitare, et JB Mondoloni aux percussions (en fait au bodhran).
C'est surtout sur ce dernier que mon attention se porte. Avec son simple tambourin et son espèce d'osselet géant il en sort des sons allant des tablas au tambour. Au fur et à mesure du morceau, celui-ci donne des indications sur les pas de danse aux danseurs.
Plus les morceaux avancent, plus ça monte en volume et en puissance. Sur le morceau suivant, ça commence percus - flute, rejoints par la guitare ... Ça monte en volume et puissance. La chanteuse est revenue, son timbre de voix me fait penser aux Cranberries
Les morceaux d'inspiration irlandaise pour la plupart, se suivent et même s'ils se ressemblent un peu aux oreilles du néophyte que suis, s'écoutent avec plaisir. Suite qui vient de Manchester, scottish qui vient de Nevers ... on finira par acheter le disque à partir de la petite boite posée sur les amplis au pied de la scène.
Petite balade dans les stands à la recherche de crêpes ou mieux galettes, pour finir par jeter notre dévolu sur des saucisses frites que nous mangerons assis sur ce trottoir où quelques années plus tôt j'avais découvert avec émerveillement Les Chevals, puis retour sur la grosse scène pour les basques de Kalakan dont je ne connais rien (je viens de voir qu'ils sont basques) si ce n'est que Haize aime bien et qu'ils ont collaboré avec Madonna.
Un peu méfiant au départ en voyant ces 3 hommes un peu déguisés (véritables tenues traditionnelles ou plan marketing ?) se tenant droit derrière leurs tambours ou machines qui chantent des polyphonies en basque à la manière de nos Lo Cor de la Plana ou des La Mal Coiffée.
Sérieux, limite grave, quand le plus chevelu des 3 prendra la parole on y entendra une pointe d'accent sympathique (qui me rappelle celui d'Alma et Haize). Si je n'ai pas réussi à retrouver le nom de celui le plus à gauche (plus récent dans le trio), les 2 autres sont Jamixel Bereau (à droite) et Xan Errotabehere (au centre).
Entre les morceaux Jamixel prend le temps d'expliquer les morceaux et de nous glisser quelques anecdotes surprenante comme l'abrogation récente de la loi qui autorise les islandais à tuer les basques, rappelant l'importance des paysans (pourtant mal considérés voire maltraités) dans notre vie de tous les jours, et en fait vie tout court, l'importance des croyances ancestrales (pas si disparues que ça), la place importante et naturelle de la femme dans la culture basque ...
Des tas de choses auxquelles on ne peut qu'adhérer mais un peu trop sur un ton donneur de leçon derrière un côté zen - hippie. Pourtant un peu plus tôt dans leur set j'ai bien tiqué en l'entendant introduire une chanson sur la convoitise, dire "il ne faut pas convoiter le bien d'autrui, ... surtout lorsqu'il s'agit d'une jolie jeune fille" ...
Bref en dehors de ce côté agaçant, et le fait que je ne comprenais bien évidemment rien aux paroles, nous resterons tout leur set avec plaisir. Lors de leur dernier morceau avant le rappel les gens se mettront à danser en ronde, et lors du rappel ils feront chanter tout le monde, ...s auf Alice qui craquera un peu sur la fin avec le côté répétitif, pas suffisamment cassé par les quelques instruments (flutes ou sort de petite corne qui sonne comme une cornemuse justement) qu'ils utiliseront ...
Après cette jolie escale nous nous redirigerons avec la scène centrale (celle au fond du cul de sac) pour écouter quelques morceaux de izellys (rock et folk en iroise comme le disait leur banderolle sous la scène). Après Éteins la lumière de Axel Bauer et un bout de Zombie des Cranberries, pas désagréable du tout mais pas assez vintage pour que je reste.
Direction la plus petite scène qui se situe dans ce que j'identifie comme le coin enfants avec ses maquettes de bateaux télécommandées, ses stands barbabapas et autres bonbons ... premières (et dernières) gouttes de pluie pour la journée. Sur la scène, ça s'active pour protéger les enceintes pendant que les Receneurs poursuivre leur set.
Dans À saint nazaire y'a t'une brune ils nous racontent l'histoire de cette fille qui cherche à se marier avec un marin, avant d'y renoncer réalisant qu'il ne pourra pas lui offrir un confort financier suffisant. Un coup de kraken plus tard ils se lancent dans un shanty. La suivante, chanson americaine qui chante les amours impossibles de John Botton (noir) avec une blanche dans le sud des états unis, me laissera une drôle d'impression par son côté un peu premier degré.
En tout cas le groupe joue et chante vite enchaine les morceaux avec entrain ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. Nous les quitterons sur La Barbière de Trentemoult qui est une mazurka bien énergique comme le reste de leur concert.
Direction la grosse scène en passant par le pont de l'écluse heureusement fermé pour aller découvrir les Requin Chagrin. Grosse scène et gros son. Trop gros d'ailleurs. C'est la première fois de la journée que je ressens le besoin de mettre mes bouchons.
Sur scène Marion Brunetto (chant / guitare) et les siens s'agitent, surtout le bassiste avec ses chaussettes à pois rouges qui lance avec un sourire provocateur " Je suis normand !". Ca bouge bien et une bonne partie du public est à fond. Pour ma part c'est un poil trop revival 80s / sous influence Indochine comme pas mal de groupes du moment type La Femme.
Au moment d'entamer Adelaïde l'une de leur première chanson, ils la dédicacent à Simon présent dans le public qui en avait réalisé le clip en 2015. Le volume sonore ne parvenant pas à compenser le bémol cité ci-dessus et ayant aussi de découvrir Back Ouest programmé sur la scène du milieu, nous laisserons Requin Chagrin à sa débauche de décibels.
Mais le groupe là bas semble avoir de gros problèmes techniques. Pour meubler Alan (bombarde, flutes, etc ..) interagit avec le public, et se lance notamment dans un blind test à la bombarde : Soldat Louis, Alan Stivell, Loic Val-d'Or ... et même un bout de cantique (toujours à la bombarde) pendant qu'au loin on entend Requin Chagrin reprendre un bout de Matmatah en rappel.
Il est minuit passé, Svet et les enfants ont capitulé et sont partis l'attendre dans la traveler, et les problèmes ne sont toujours pas réglés, Alan sacrifie sa DI pour la donner à Stef (chant, guitare). Et ça marche ! Rapidement rejoints par Manu (basse) et Seb (batterie) ils attaquent enfin devant un public fidèle et relativement familial sur les premiers rangs.
En les entendant chanter en français je réalise que je n'ai entendu quasiment personne chanter en breton depuis le début de la journée. "mes mots te dérangent quand tu ne les comprends pas" de la chanson Mes mots tirés de l'album Les Celtes Mercenaires aux côtés d'autres titres comme Tibet or not Tibet, Fesses noz ou Erikamoco ... titres qu'ils n'auront pas le temps de jouer, la set list ayant du être écourtée en raison des problèmes techniques persistantes (eux ne s'entendent toujours pas).
Ce qui n'a pas l'air de gêner les danseuses et danseurs qui profitent de ces mélodies bretonnantes pour faire une nième ronde. Voulant garder un peu de forces pour le lendemain c'est de loin que j'écouterai leurs derniers morceaux. En route vers notre hôtel qui nous attends à une quinzaine de minutes de là en voiture après le pont de Lezardieux.
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Critique écrite le 17 août 2022 par Pirlouiiiit
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