Accueil Chronique de concert Fields of Rock Festival
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Fields of Rock Festival

Biddinghuizen en Hollande 16-17 juin 2007

Critique écrite le par

Une grande première pour mon père et moi cette année avec ce festival hollandais assez récent dont je n'avais pas entendu parler auparavant.
Au fur et à mesure des mois, l'affiche etait de plus en plus séduisante. Mais ce qui m'a décidé en quelques minutes, c'est l'annonce d'Ozzy Osbourne en headliner du second jour. Sachant qu'il y avait déjà Maiden, Slayer, Megadeth, Heaven and Hell, Suicidal Tendencies, Machine Head et Type O Negative, pour les plus interessants, pas besoin de tergiverser des plombes !
Oso a fait une commande groupée pour lui, Sonia, Gasp, Chacal, DG, mon père et moi, il ne restait plus qu'à attendre le jour du départ mi juin !

Sachant que derrière on devait enchainer Aerosmith à Paris, et Kool and the Gang sur Lyon (annulés malheureusement), on s'est fait le trip en voiture de Marseille. On ferait pas ça tous les jours, pour cause de frais devenus excessifs (merci les pétroliers et les péages françis...) et de fatigue, mais ça valait vraiment le coup de se taper ces 3000 bornes, croyez moi !

Après une bonne nuit-etape sur Longwy, fief de DG, on tracait le vendredi en terre belge, puis hollandaise, avec un petit détour par Amsterdam en visite (et non pas pour se droguer, pfff !).
Arrivés aux abords de Biddinghuizen (et après on dit que Wacken c'est le trou du cul du monde...), on se demande s'il y a vraiment un festival...Pas de caisses metal sur les routes, pas d'indications, le désert... On finit par se pointer dans le village même...Rien. Dans le doute, on se redirige vers le parc Walibi distant d'une huitaine de kilomètres, et en effet on tombe enfin sur un panneau jaune causant de l'évènement.
Le camping ouvrant à 18h00, et la foule du week end etant principalement hollandaise, donc venant en voisins, c'est pas la cohue, même à l'entrée.

Première surprise assez désagréable, faut laisser les voitures dans un immense champ servant de parking, avec interdiction d'y dormir dedans, tout prendre sur le dos et dans les mains, et transbahuter les affaires vers un autre grand champ distant de quelques centaines de mètres, passer des barrières où on va controler nos billets, passer d'autres barrières de fouilles (sommaires, contrairement au règlement stalinien publié sur le site à l'avance), pour enfin choisir son emplacement et planter les piquets !
Alors bon, ce système ne me plait pas des masses, j'aime bien avoir la voiture à coté de la tente, pour balancer de la musique, etre au chaud en cas d'orage, entreposer des affaires et d'autres détails, mais ce n'est pas un cas unique, puisque cela se fait au Graspop et dans tous les fests du Bénélux il parait. Rien de catastrophique, faut juste s'y faire quand on a pas l'habitude.

Il faut dire que l'organisation était plus que carrée ! Ce qui a pas mal d'avantages, mais ce qui peut somber dans le ridicule quand on applique quoi qu'il arrive ce carcan strict. Comme par exemple l'ouverture des portes à midi pile. Et quand une grosse averse se déverse sur ceux qui attendent, ça coûterait pas grand chose d'ouvrir les grilles un peu avant, non ? C'est un exemple symbolique de cet excès d'orga carrée, mais bon, vaut peut être mieux ça que le contraire ? Dur de s'y faire pour des latins comme nous en tous cas parfois ;)
Le système des "jetons", qu'on achète à de nombreuses caisses un peu partout, pour ensuite en filer un ou plusieurs selon ce qu'on veut (2,20 euros le jeton) est pas mal du tout. Les prix ne sont pas excessifs pour les boissons ( 1 jeton pour une bière ou un soda, 2 pour un bon Jack-coke...), pour la bouffe ca variera, mais y a un choix terrible dans les stands de bouffe à l'interieur, du cornet de frites-mayo à 1 jeton et demi, au gros plat de resistance à 4 jetons. Sur tout ca, rien à redire, chapeau.

Par contre, alors que les chiottes étaient propres, gratos et entretenus régulièrement (mais pourquoi si peu nombreux ? Rajouter des chiottes chimiques un peu partout dans le camping, en plus des dizaines de wc en dur, ce n'aurait pas été de trop), les douches payantes (2,20 euros) mais avec eau chaude et rotation rapide, le site nettoyé dans la nuit entre les deux jours, bref un fest sain, pourquoi ne pas donner des sacs poubelles à chaque festivalier comme en Allemagne ? Car on a pu constater à quel point les hollandais sont dégueulasses...Dés le premier soir, ils laissent les canettes partout, ils vivent dans les detritus, ils abandonnent tentes et objets divers n'importe où... Une porcherie générale. Je sais pas, ils doivent se lacher en fest...

Anyway, pendant que mon père et DG plantent les tentes dans un bon coin en rerait, je vais chercher le reste de la troupe venant de Paris au parking. Grand plaisir de se retrouver entre amis pour un fest si prometteur.
Le temps est clément en plus sur le moment, il fait jour trés tard, on descend des binouses, du Jack, des Red Bull... Retrouvailles.

Plus tard on fait un tour à la Ballroom, qui sera aussi une scène sous immense chapiteau (la Temple of rock), mais sur ce coup, zéro pointé. Pas d'ambiance, pas de musique tard (le bruit etait proscrit dans le camping et passé les derniers groupes...), pas de karaoké à la con... On y a pas remis les pieds, et on a bien fait selon ce qu'en a dit Gaetan pour les autres soirées. Dommage quand on connait les ballrooms allemandes ! Un petit tour aux marchands qui jouxtent ce chapiteau, y en a pas mal, et puis retour au camping, où aucune folie ne viendra emailler les nuits... Je pensais qu'il y aurait un minimum de bordel (au bon sens du terme), mais rien, que dalle, nada.. Un pays de vieux la Hollande pour les fests ! Si ce n'est une coutume locale apparement, qui est de faire bruler le dernier soir, les tentes, barnums, et tout objet abandonnés, en quelques endroits du camping... Au début on se demande ce quils foutent, car les flammes montent haut, y a de la fumée qui pue, ils alimentent sans cesse les brasiers... On se dit qu'on va se relayer en tours de garde si ca continue...Puis en allant voir un des attroupements, on voit que ca les fait rire, que la sécu se ramène sans se presser pour eteindre (ce qui sera rallumé dés le dos tourné), et que certains ont déjà vu ca en terre flamande, donc bon, on finira par s'endormir...

SAMEDI 16 JUIN

C'est le samedi midi que les portes du Fields of Rock ouvrent officiellement, sous une bonne averse, mais heureusement, pendant ces deux jours, on aura de la chance, avec seulement quelques ondées passagères les journées, des nuages sans conséquences, et du cagnard qui a fait prendre des coups de soleil à certaines :p Vraiment on a pas eu à se plaindre, c'aurait pu être le contraire !
Pour ouvrir le fest, on avait droit soit à Lauren Harris, fille du bassiste du même nom, soit à la porn star Tera Patrick accompagnant son mec ex Biohazard dans Spyderz. Ben ca sera ni l'un ni l'autre, pour cause d'embouteillage aux grilles ! Mais bon, on a rien raté il parait, et surtout pas les seins de Tera. Ouf !

A 13h30 on entend AFTER FOREVER sur la Mean Stage, alors qu'ils etaient prévus deux heures plus tard sur la Temple of Rock ! Perplexes on assite a la première moitié du show, là où j'ai mes titres favoris anciens, puis on va naviguer avec Eric from Marseille retrouvé plus tôt au Supermarket vers la Rage stage, et assister à la performance de mister Fast Eddie Clark, ancien Motorhead, avec son groupe FASTWAY. Trés sobre, un grand toucher, des compos rock, pas grand monde devant... On reste pas jusqu'au bout, on bouge nos carcasses vers la Temple of Rock où se produit IN THIS MOMENT. Comment dire ? La chanteuse est habillée en Alice aux pays des merveilles, mais elle s'égosille, hurle, chante, gueule, sur des riffs bien heavy-thrash, parfois un poil néo, bref c'est une bonne surprise ! Je sais pas ce que ca vaut sur album, mais live ca arrache bien, et ce petit bout de femme, croisement de Courtney love et Ruyter me fait halluciner !

On a 15 minutes pour rejoindre la Mean Stage car MACHINE HEAD doivent se produire, et ca me fait plaisir de les revoir après le show atomique d'il y a deux ans à Wacken ! Seulement une fois sur place, ca ressemble pas du tout au combo amricain... Je vois pas qui c'est de si loin. Alors je demande à un stand musical de je sais pas quoi, et le mec me dit que le groupe a cassé son tour bus vers l'Allemagne, donc c'est annulé ! Du coup, tout le running order est chamboulé, avec des changements d'horaires, de scènes... Et c'est trés mal annoncé... Ca me fera rater PAIN OF SALVATION, dont j'ai appris qu'ils avaient été décalé en pissant contre une cloture à la fin de Maiden !!!

M'enfin on perd pas tout car à la place de MH, ce sont les DUBLIN DEATH PATROL, qui devaient jouer sur la petite Rage stage, qui mettent le feu à la Mean stage ! Je savais même pas qui c'etait à la base, mais Gaetan me renseigne plus amplement: c'est unsuper groupe, réunissant deux ténors vocaux du Thrash, Chuck Billy de Testament, et Souza de (ou ex) Exodus ! Avec eux, deux bassistes, trois gratteux, un batteur... Ca déménage sur les planches !
Leurs titres thrash sont sans plus, classiques, mais alors quand ils reprennent deux morceaux de Thin Lizzy à la suite, du UFO ,puis le "Alone in the dark" de Testament! Ca fait chaud au coeur et ca crée un premier vrai mélange de poils ! Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le plaisir que tous les zicos prenaient sur scène ! Trés communicatif, et sincère ! C'est pas le concert le plus carré que j'ai pu entendre, mais c'etait bien secondaire ! Le plaisir de voir ces deux chanteurs alterner les vocaux, arpenter les planches... Du bonheur !


Setlist :

RIP
Iron fist
Sid Vicious
Pigs in Hallow
DDP 4 life
Cold sweat
Thunder and Lightning
Devil in disguise
Mentally unstable
Lights out
Alone in the dark
Corruption
Unnatural causes


Il est temps d'une petite pause, mais pas assez grande pour retourner au camping. Alors on boit des godets pendant qu le temps se couvre. Mes comparses vont se caler sur la pelouse à gauche de l'espace devant la Mean Stage (excellent agencement pour tout le site), mais pour moi il est impossible de mater assis HEAVEN AND HELL, la reformation de Black Sabbath avec Dio pour la periode correspondante ! Je m'enquille un peu en retrait et je vais prendre une bonne claque dans la tronche, car je suis loin de tout connaitre sur BS, encore moins de cette periode, mais ca sonne putain de heavy ("Heaven and hell", "Sign of the southern cross", "Lady Evil"...) ! Et puis la présence de Geezer Butler ! Dio bien sur, et puis Iommi. Ils en font pas des tonnes, ils riffent, et ils ont la classe ! Un des meilleurs lives du week end pour moi. Juste la rallonge au milieu de "Heaven and hell" qui est ennuyeuse.

Setlist (piquée sur un forum hollandais)

1.E5150
2. After All (The Dead)
3.Mob Rules
4. Children Of The Sea
5. Lady Evil
6. Ear in the Wall
7. I
8. Sign Of The Southern Cross
9. Voodoo
10. The Devil Cried
11. Drum Solo
12. Computer God
13. Falling Off The Edge Of The World
14. Shadow Of The Wind
15. Guitar Solo
16. Die Young
17. Heaven and Hell (extended)
18. Neon Knights (encore)


Après ca, fallait bien un SLAYER pour faire encore mieux ! Du fait de l'annulation de MH, les KAMELOT, que je ne comptais pas louper (avec tous les km parcourus pour les voir, c'aurait été con de les rater cette fois !) jouaient pendant Slayer !!! Une honte monsieur !
Mais même si ca m'a fait raler...Slayer quoi ! J'ai pas eu ma dose cette année encore, et rien que pour ca, fallait ma piqure de rappel ! Comme j'ai bien fait !
En une heure ils m'ont fait plus que plaisir ! Parmi les meilleurs lives que j'ai vu d'eux. Un Araya jouasse, un Hanneman pas bourré me semblait il, un King fidèle à son attitude, et plus que tout, un Lombardo impérial, une facilité et un plaisir de jouer qui forcent le respect.
Un pur soleil est revenu pour leur set d'un peu plus d'une heure. Un putain de set ! Rien que pour ce "Seasons in the abyss" en entier, comprenez avec la longue intro malsaine ! Et puis ce "Captor of sin" assez rare ! Et puis tous ces classiques qu me font vraiment bander et banguer comme un malade ! Avec un trés bon son, une bonne attitude, musicalement au top, même si Araya ne retrouvera jamais sa voix d'avant, ni ses cris à la "Angel of death". Ils etaient à la cool, nous aussi dans le public, dans les meilleurs conditions. Un des trois meilleurs lives de tout le fest pour moi. Du grand Slayer !

Setlist


Disciple
War Ensemble
Jihad
Die By The Sword
Show No Mercy
Captor Of Sin
Cult
Bloodline
Mandatory Suicide
Seasons In The Abyss
Dead Skin Mask
Raining Blood
South Of Heaven
Angel Of Death


Dur de passer après ce déboitage de nuque. Dans l'intervalle d'une heure avant que Maiden n'investisse la Mean stage, je file sous la Temple of rock pour voir DRAGONFORCE. Un groupe que j'adore....mais je ne suis pas resté ! Le son etait insoutenable, comme la majeure partie du temps sous ce chapiteau :s Deux titres et je me barre retrouver tous les amis pour le dernier live en apothéose avec IRON MAIDEN !
Comme tout le long du fest, on pourra se placer un peu où on veut, même pour les headliners, et ca c'est plus qu'appréciable ! Ca change d'un Wacken ou un simple Bercy !
Quasiment à l'heure dite, le groupe débarque....dans un son plus faible que faible ! C'est quoi ce délire là . On s'entend causer côte à côte... Ca va durer quelques titres, après ca ira mieux, mais bon, c'etait pas la folie furieuse non plus. Un peu etrange.
Je découvre les chansons du dernier opus assez décevant pour moi, n'etant pas allé à Bercy en novembre dernier pour bobologie. Heureusement ils jouent pas l'album en entier cette fois ci, et j'apprécie bien les bons riffs de "Benjamin breeg" ou de "For the greater good of god". Mais un peu long quand même, là où ils pourraient faire tourner la setlist... Mais bon, eternel reproche à Maiden avec ses classiques qui ne tournent pas... Donc retour du "Wrathchild" et du "2 minutes to midnight", en plus des sempiternels "Number of the beast", etc.. Ca fait toujours plaisir au fond, mais il m'a semblé que le jeu/voix de Dickinson etait moins bon que d'habitude. Ou alors j'etais trop occupé à me perdre dans mes poils, à tchatcher avec OG, à faire le con avec DG et son marteau géant gonflable, à ecouter les conneries de Chacal qui est quand même resté jusqu'au bout, même si c'est grâce à Chuck Billy qui matait le concert derrière nous, bref, une super bonne ambiance générale :)
Loin d'etre un des lives ultimes du combo, mais content d'avoir eu ma dose annuelle de Maiden !




Setlist :

01. Different World
02. These Colours Don't Run
03. Brighter Than a Thousand Suns
04. Wrathchild
05. The Trooper
06. Children of the Damned
07. The Reincarnation of Benjamin Breeg
08. For the Greater Good of God
09. The Number of the Beast
10. Fear of the Dark
11. Run to the Hills
12. Iron Maiden

Encore:

13. 2 Minutes to Midnight
14. The Evil That Men Do
15. Hallowed Be Thy Name


Et voilà déjà une première journée passée, retour au camping pour une nuit de folie... Jamais autant dormi lors d'un festival moi ! Au moins on etait en forme pour les concerts !


DIMANCHE 17 JUIN

C'est sous un ciel trés menacant qu'on sort de nos tentes assez tôt. Pendant que les falses vont se doucher (:p), je retrouve Eric avec son super sweat orange des Winners (un club de supporter de l'OM), puis peu à peu on se rassemble pour aller faire la queue aux grilles, dans l'intention de voir BLS, groupe cher à notre Chacal motard !
Je tiens à préciser que les parisiens, Gasp en premier lieu, se marseillisent, parce que pour taper une telle incruste dans cette file bien carrée de nordiques, fallait oser ! Une honte je vous dis ! :p
Une fois les grilles franchies, on remarque qu'il y a déjà plus de monde que la veille. L'affiche un peu plus djeunz-néo et djeunz Dream Theater devant expliquer cela, en plus de Ozzy bien sur !

On prend quelques munten en passant, et un premier Jack, et on file se placer dans une foule trés clairsemée devant la Mean stage.
BLACK LABEL SOCIETY entame son set de manière normale, comprendre que Zakk Wylde ne débute pas par un affreux solo de plusieurs minutes ! Avec DG on reste deux titres, mais on se casse après, parce qu'elle comme moi, c'est pas trop notre truc. Je comprend que ca puisse plaire, y a des cojones, du lourd, de la présence, mais musicalement je trouve ca un peu "pauvre" et pas trés mélodique. Donc aprés cette deuxième chance que je m'etais donné de les voir, je rend les armes. On se fait un bon plat pour tenir la journée à la place, en retrouvant mon Padre pour l'occase.

On finit quelques minutes avant le début du set de MEGADETH, un de mes groupes plus que favoris par le passé, un peu moins depuis les derniers opus mitigés, mais qui n'enlèvent rien à mon amour total des anciens titres, dont beaucoup parmi les standards du speed-thrash. Je n'en attendais pas grand chose de cette petite heure de live, placée trés curieusement en tout début d'aprem...
Ben autant pour ma pomme d'avoir douté du père Mustaine !!! Car si pour le morceau d'intro, "Sleepwalker", du dernier album, je n'ai même pas détaché les tifs, ce sera chose faite, et avec violence dés le second brulot: "Take no prisoners" ! Cash ! Là je sens que Mustaine, que je trouve hyper à l'aise sur cette grande scène, va caser le plus de chansons in your face pour mon plus grand bonheur ! Et en effet, avoir "Tornado of souls", mon titre cultissime avec son meilleur solo de tous les temps (que gachera malheureusement Drover en plusieurs points), du "Wake up dead", du "Set the world afire" (que j'ai eu du mal à reconnaitre tellement ca fait un moment que j'avais pas ecouté !), du "Symhony of destruction", du "Peace sells...", du "Hangar 18", et du "Holywars...", MAIS QUEL PIED !!! Même les "Kick the chair" et "Washington is next" plus récents bottaient le cul ! Une pure playlist de fadas, un démantibulage de cou, déjà bien endommagé par Slayer et Maiden la veille ! Rhaaaa, un concert qui fait plaisir ! Avec un peu de pluie rafraichissante à la fin de "Tornado of souls" !
Le groupe qui accompagne Mustaine s'est amélioré, surtout ce bassiste feu follet, et le batteur plus carré, même s'il est dur de faire oublier Menza sur les vieux titres... Par contre, Drover à la gratte, ben c'est toujours pas ca....C'est mieux, mais il a foiré le solo de "Tornado of souls", et ca c'est dur à avaler pour moi, ainsi que quelques soli de vieux classiques... Friedman revient putain !
M'enfin ca n'a rien enlevé au plaisir pur que j'ai ressenti pendant ce show, qui m'a ramené aux meilleurs du passé du groupe. Avec une différence: Mustaine chante juste aujourd'hui ! :)

Setlist (à peu près dans l'ordre)

Sleepwalker
Take no prisoners
Wake up dead
Set the world afire
Hangar 18
Kick the chair
Washington is next
Tornado of souls
Peace sells...but who's buying
Symphony of destruction
Holywars...the punishment due

Honnêtement, c'etait tellement intense ce court live, que j'etais sonné à la fin. Je zonais vraiment, coup de barre, retour de manivelle, bref retour à la tente pour la première et dernière fois en journée. Ce qui tombait pas trop mal vu que je me foutais de Motorhead, Ill Nino ou Devildriver.
Un petit repos pas vraiment réparateur plus tard, je me redirige vers le site, je passe devant la Temple of rock, et mon oreille se dresse car y a du sacré tata metal glam par là ! Ce sont les HINDER. Inconnus au bataillon, mais même si le son encore une fois trop fort la dessous me fait vite fuir, y a du potentiel ! A verifier le jour où je trouve un album !

Ensuite, il a fallu faire un choix. Assister au live de Type O Negative que j'avais encore jamais vu, ou revoir Suicidal Tendencies avec toujours le même bonheur...
Ben les deux mon capitaine ! Enfin disons que j'ai vu les 20 premières minutes de TYPE O NEGATIVE, avant de filer devant la Rage stage pour ST !
Alors pour Type O, y avait enfin un bon son sous la Temple of Rock ! Par chance ils ont débuté par un vieux morceau epoque "Bloody Kisses", donc ca m'allait très bien. Y a pas à tortiller du cul pour chier droit, il en impose le Peter Steele ! Une voix, une présence. Et j'ai beaucoup apprécié son gratteux chanteur egalement.
Malheureusement, les SUICIDAL TENDENCIES avait déjà balancé leur "You can't bring me down", la setlist etant quasiment la même que sur le tour 2007, donc je savais à peu près quand me pointer pour "War inside my head" ! Ils ont mis le feu au public toujours aussi frisquet (décidemment, que ce soit Slayer ou ST ou je sais pas qui, sont globalement tous mous les hollandais...). Mike Muir etait en méga forme, contrairement à avril dernier at home, et ca fait plaisir ! Une pêche, une rage, un fun, une technique, des compos cultes (ce "How I will laugh tomorrow...." fantabuleux !), une attitude...ST forever ! Et ils sont même arrivés à faire monter la trentaine de personnes reglementaire pour le final, gueulant en choeur ST ST ST ST !! Génial encore une fois !

Dés le dernier accord, on se dirige vers la Mean Stage, où se produisent les VELVET REVOLVER, groupe de Slash et Duff, les ex Guns' roses. A part Oso, personne n'a aimé aux Gods, j'allais donc me faire une opinion par moi même.
Et elle fut vite torchée l'opinion: comment Megadeth a pu etre programmé à 13h30 et eux à 19h30 ??? L'inverse aurait été logique, et encore plus vu le peu de monde pour les Velvet !
J'ai trouvé ca brouillon, sans âme, sans mélodie distinctive. Le chanteur faut lui enfoncer son megaphone dans le fion, et lui dire d'arreter de faire la girouette sur les planches ! Et même les covers de Guns jouées (deux apparement, j'ai assisté à la première) ne valent en rien Axl sous le nom de Guns. Mais alors aucun rapport. Faudra m'expliquer un jour cette position si haute sur l'affiche...

Un petit dernier tour sous le chapiteau pour les headliners de la Temple of rock: DREAM THEATER. Well well well... Découvert y a 15 ans par le génial "Images and words", puis trés vite laché l'affaire avec ce prog qui m'insupporte. Mais justement, pour feter les 15 ans de la sortie dudit album, le groupe le jouait en entier sur certaines dates et fests... Avec DG, ancienne fan aussi, on croisait les doigts pour entendre ca et rester un moment sous cet enorme barnum !
Manque de pot, ils commencent par un "Take me as I am", puis enchainent sur du "Octavarium", du je sais pas quoi... Bref 4 titres et on se barre, plus rien à espérer ! Pourtant ils avaient un son Metal de mort, avec la gratte de Petrucci qui attaquait sévère ! Puissance et technique. Sauf que le clavier qui arrête pas de tourner sur lui même je me marre encore, et Labrie au chant, fallait l'achever y a 13 ans :p Je n'aime pas ce qu'il fait en live avec sa voix, et les plans saccadés à rallonge, trés peu pour moi. Ils avaient du public et une grosse ambiance, tant mieux pour eux.

Nous on va se caler pour OZZY OSBOURNE, la raison de mon déplacement, le mec que j'attend de voir depuis 16 ans, le seul majeur qui me manquait depuis toutes ces années de pérégrinations et de lives !
Je vois Eric bien placé dans les premiers rangs au milieu, accolé à la barrière des photographes qui scindait la première fosse. Comme je disais plus haut, aucun souci pour bien s'enquiller devant les scènes, même pour Ozzy ! Je file donc chercher des Jack-coke avec mes derniers munten, faisant mon Gandalf show avec les serveuses et serveurs du bar au passage, puis je vais trinquer avec Eric qui attend Ozzy depuis 18 ans de son coté ! Nous sommes rejoints par Gasp et DG (je ne ferai aucun commentaire sur votre attitude indigne et moqueuse envers ce dieu du Metal !)
Quand le Madman se pointe un peu avant l'heure donnée, je libère ma joie accumulée, je m'epoumone pour lui dire combien je suis heureux de le voir enfin ! Une vraie groupie parfois !

Et puis le riff de "Bark at the moon" résonne, et là c'est lachage de cheveux, lachage de cerveau, lachage de cordes vocales, je suis aux anges, et je vais vivre mon live que j'attendais tant ! Mon morceau favori (avec mon autre solo ultime, decidemment j'ai été gaté ce jour là !) débarque en deuxième, "Mr Crowley" itself ! Je pense qu'objectivement on aurait du m'interner, Eric aussi, mais comme on etait en fest, ca s'est pas vu :p
J'etais fou, ma petite larme sur Ze solo, des tifs partout, une nuque anesthésiée, c'est même pas racontable de l'interieur...
Quant à Ozzy lui même, c'est un gamin. Un gosse qui applaudit tout le temps, qui jette des seaux d'eau, qui sourit bêtement, certains diront sénile, d'autres ridicules... Moi je dis que c'est le seul qui peut faire faire au public dix fois dans la même chanson, lever les bras, les faire aller de droite à gauche (Gasp et DG, je vous merde avec votre Ozzym tonic...), faire bouger vos mimines en l'air, bref, ZE Madman !

Comme a dit Eric, on etait sur que c'etait pas du playback :D Mais même si c'etait loin d'etre juste tout le temps, il a mieux chanté que par le passé plus ou moins récent, il "bougait" plus, on avait l'impression que ca l'eclatait d'être là. Une setlist trop courte bien sur (13 titres à peine !), mais contrairement au début de tournée, on a eu "Believer" à la place de "Flying high again", ce qui est bien, par contre "War pigs" à la place de "No more tears", là je ralais ! Mais pute borgne: "I don't know", "Mama I'm coming home", "Crazy train", "Suicide solution"... Aucun commentaire sur les deux chansons du dernier opus, surtout la balade pas trés trés bonne (heureusement qu'on a pu danser un slow avec Gaspounet)... Mais un grand commentaire sur le long solo de gratte de Wylde au milieu de "Suicide solution" : le plus RIDICULE auquel j'ai pu assister ! Et j'en ai vu ! Mais quel intêret de jouer vingt mille notes à la seconde en montant et descendant la même gamme pendant dix minutes !!! Un déluge de notes indigeste, chiantissime, qui est le seul point noir de ce fabuleux live ! Je comprend que Ozzy doivent se reposer, mais au moins qu'il fasse un beau solo dans l'esprit de Rhoads... Nul ! Par contre quand il envoie les soli de la vieille epoque sur les morceaux cultes, rien à redire. Et ce Bordin à la batterie, un monstre.
Le set se finit par l'intemporel "Paranoid", avec un goût de trop peu, mais je le savais, et ca ne m'a pas empêché de me dire que le déplacement etait justifié, rien que pour ce bonheur de voir et entendre Ozzy d'aussi prés !


Bark at the Moon
Mr. Crowley
Not Going Away
War Pigs
Believer
Road To Nowhere
Suicide Solution w/solo
I Don't Know
Here For You
I Don't Want To Change The World

Rappels

Mama I'm Coming Home

Rappels 2

Crazy Train
Paranoid


En conclusion, ça faisait des années que j'avais pas vu autant de groupes et autant dormi à un festival ! Même si c'est bien loin de Marseille, si l'affiche est aussi bonnarde l'an prochain, comptez sur moi, car j'ai adoré le site en lui même, l'orga générale, et le fait d'y être avec des amis proches... Les Champs du Rock ont tenu toutes leurs promesses ! God bless tou all comme dirait Ozzy fuckin' Osbourne !