Chronique de Concert
Fink + Finnegan Tui + Cy
J'ai tellement entendu du bien des concerts de Fink notamment d'un de ses passages au Poste à Galène il y a bien longtemps que même si ce n'est pas forcément le bon soir pour moi, et même si je n'ai pas trouvé de chroniqueur pour m'accompagner j'y vais. En fait j'ai même failli le rater car je croyais que c'était vendredi. Mais ayant croisé Sarah un peu plus tôt sur la Plaine elle m'en a parlé et j'ai pu venir le bon soir. Bref, pas pris de notes, et en plus ça remonte à plus d'un mois donc je serai bref.
En toute première partie il y avait Cyril Peyron plus connu sous le nom de Cy qui réalisait un de ses plus grands rêves (de musiciens) en ouvrant pour Fink. Seul avec ses deux guitares, quelques bandes sons et son bonnet il jouera pendant une petite demi-heure, des morceaux plutôt tranquilles.
Tantôt folk, tantôt électro à la Kid Francescoli, avec un petit côté mystique, .. un peu ambiance Ben Harper ou Jon Butler. Seul mais avec un gros son. Chant an anglais d'adoption comme un Jerho ou Gaïo pour citer des artistes du coin. Bon contact avec le public. Pas forcément la révélation scénique de l'année pour moi (qui préfère les trucs un peu plus rock) mais un set rudement bien ficelé et très agréable.
Avant d'attaquer son dernier morceau Day after day il annoncera la sortie de son nouveau disque du même nom (dont il a amené quelques exemplaires en avant-première) et dont il fêtera la sortie officielle le 25/10 à la Fabulerie (zut c'était hier). IL cèdera ensuite la place à une 2ème première partie qui accompagne Fink sur (une partie de) sa tournée : Finnegan Tui.
Autre artiste en solo cette fois originaire de Nouvelle Zélande (mais apparemment basé à Londres). Lunettes de soleil dans les cheveux, t-shirt aux manches coupées révélant quelques tatouages épars. Guitare en bandoulière bien haute. Quelques machines aussi.
J'avoue avoir été un peu décontenancer par le côté "ca par un peu trop dans tous les sens" de son set. Pas mal de changements de rythmes, parfois au sein du même morceau. Des effets sur la voix (jamais été très fan) sur certains morceaux.
En même temps par moments il y avait un petit côté folk trad voire pslamique comme on peut en trouver chez un Leonard Cohen par exemple. A plusieurs reprises il nous demandera d'imaginer la batterie, ou nous expliquera que normalement il est à la basse. A un moment il nous fera une reprise de (peut-être) Beth Hart (mais pas sûr d'avoir bien compris).
Si le sujet de ses chansons n'est pas toujours très gai, musicalement c'est plutôt relevé comme celle sur le thème "when you realize someone you love has changed" qui sera d'ailleurs mon titre préféré (le plus pop ?) et dont le refrain "i don't know who you are" me fera penser à Agop. Pas hyper homogène (peut être que le format court ne lui a pas permis de poser ses ambiances) mais quand même sympathique.
Vint enfin le tour de celui que tout le monde attendait. C'est vrai, ça même mon coiffeur m'en avait dit beaucoup de bien, ainsi que Sarah ou encore Annie. J'étais donc tout à fait prêt à en prendre plein les oreilles ... et pourtant (ou peut-être à cause de cela) je suis resté sur ma faim.
Pas que le duo composé par Fin Greenall (chant et guitare) et Tim Thornton (batterie et guitare ou basse) manque de qualités et des (débuts de) morceaux plutôt catchy, mais j'ai trouvé qu'ils me donnaient la désagréable impression de s'arrêter au milieu. L'intro est chouette, l'ambiance posée est plus que sympathique mais au moment où on s'attendrait (ou on aimerait) que ça décolle vraiment ou explose et bien le morceau s'arrête.
Ça m'a fait ça à plusieurs reprises. Et du coup j'ai commencé à décortiquer les morceaux et commencé à remarquer qu'il n'y avait pas tant de paroles que ça et que plusieurs morceaux il s'agissait de la même phrase répétée un grand nombre de fois. Ça et le fait qu'il avait l'ait toujours très concentré et sérieux, et qu'il ne s'adressait pas beaucoup au public entre les morceaux, ni ne nous regardait vraiment, j'ai fini par me lasser.
Il y a quand même eu de bons moments, comme ce morceau où j'ai pensé à Vic Chesnutt (quand celui-ci est accompagné des gars de Constellation records), à
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Critique écrite le 26 octobre 2024 par Pirlouiiiit
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