Chronique de Concert
Freaks Family + Los Rastaqueros + Accelerator Joe
Je crois que les festivités démarrent par un mec qui décide d'accéder à l'étage d'une façon fort originale : suspendu par quatre crochets qui le tractent en hauteur, à le voir inciter les gens à faire du bruit ça avait presque l'air facile ! Rock'n'Roll et spectaculaire, bravo m'sieur !
Quand on passe à Accelerator Joe, on entre dans la partie "musique", avec un Rock'n'Roll assez speedé joué par un duo batterie / chant-guitare, que j'avoue avoir modérément apprécié, même s'ils ont joué à fond et séduit une bonne partie de l'assistance puisque l'essentiel des gens présents était orienté vers la scène. Bref un groupe qui fait ce qu'il aime dans une formation à deux très originale.
Ah oui faut parler du maître des lieux : un barbu à l'allure macabre planqué sous son haut de forme, qui annonce la suite des festivités avec un mégaphone, un peu dans l'attitude de l'annonceur du cirque des horreurs.
Pour ce qui est de Los Rastaqueros j'en ai raté la plus grande part, le temps d'aller récupérer une copine en perdition dans la Belle de Mai, le peu qu'j'ai vu était musicalement très sympa, ça fait bouger les jambes, mais j'ai moins accroché sur la voix du chanteur (qui doit posséder l'intégrale Johnny Cash chez lui), en léger retrait quant à la qualité de l'ensemble. Bon y'a pas de quoi lui jeter des pierres non plus, le gars chante pas attrocément faux, et puis c'est fait avec le coeur, alors bon...
Bon allez, on passe aux choses sérieuses, mais avant on vous plante notre décor : quand on est partis Zhou, Freddy et moi pendant une semaine en vacances, il nous avait tout joué des morceaux, du coup on savait que musicalement c'était bon, mais en l'entendant nous raconter comment ça s'était passé lors de la première, on en pouvait vraiment plus d'attendre !
Ils sont donc trois dans la Freaks Family : Il y a le narrateur (Freddy et sa guitare), le fossoyeur (D Fek Dub One avec sa contrebasse), et bien sûr le Zombie (alias V-Lasco)... L'histoire ? Un mort qui revient à la vie car n'ayant jamais commis l'acte de chair (ça s'annonce bien hein ?)... Et là, c'est parti pour un des trucs les plus délirants qui m'aient été donnés de voir...
Sur fond de musique Cajun, glauque, swingante, V-Lasco va s'adonner à une dizaine de perf' toutes plus spectaculaires les unes que les autres... Tandis que Freddy raconte, il s'exécute sous le regard médusé de l'assistance... Quelques exemples ? Les suspensions de poids avec les lobes d'oreilles et avec deux crochets au niveau des pectoraux, une serviette littéralement aggraffée sur le front, la mastication interminable d'un verre de vers (arrrrggggh...), la tête coincée dans une poubelle où on jette un bon stock de pétards, les aiguilles qui traversent la peau de toutes parts... Wargh ça c'est du spectacle intégral, Antonin Artaud aurait pas mieux fait je crois !
L'histoire est super bien tournée, Fred joue son rôle au top du top, et D Fek aura même son instant de gloire lorsqu'il éteindra des torches avec la bouche, tandis que V-Lasco lui balancera des giclées d'étincelles partout sur le corps... Freaky ! Le final c'est tout simplement V-Lasco qui joue de la basse, mais suspendue à ses pec' via toujours les deux mêmes crochets ! Tout le monde est unanime : c'est impressionant, original, et vraiment excellent...
La soirée se poursuit avec Baka qui passe aux platines, mais nous on décide de rentrer, et c'est arrivés devant la Vandmobile (qui était très bien garée faut préciser, vu nos antécédents on aurait tendance à croire que non mais si si), qu'on croise 10 mètres plus tôt le rétro gauche, une charmante personne a méchamment élargi sa traj', et à voir la trace sur ma portière avant, je dirais qu'c'est une bagnole citadine blanche...
Bon, Vandmobile will never die, je refous le rétro sur son logement un peu cassé mais qui tient encore, et on ramène les GxG at home, un peu hallucinées quand même (c'est vrai qu'il faut la voir pour comprendre ma 'tomobile...). Super soirée donc, et encore bravo à la Freaks, ça au moins c'était pas un spectacle où on s'faisait chier !
Live report from Massilia's Burning : https://massilia.burning.free.fr/
Critique écrite le 02 janvier 2007 par Vand
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