Chronique de Concert
Freschard
Arrivée à La Tache à 19h47. Après avoir été plutôt raisonnable niveau concerts (mon dernier remonte à il y a plus d'une semaine) je décide de profiter de ce nième jour férié pour aller découvrir la Tache. La Tache est un lieu qui a ouvert il y a un peu plus d'un an et dont j'ai entendu parlé la première fois via l'agenda Le Vortex. D'ailleurs coïncidant avec la sortie du nouvel agenda le concert d'aujourd'hui est étiqueté Sunday Vortex #4. Lorsque j'arrive l'émission Radio Vortex (que l'on trouve online sur Radio BAM) est en train de finir. L'occasion pour moi d'associer un nom et un visage que je connaissais.
Ne connaissant pas les habitudes du lieu, j'avais pris soin de demander si le concert allait commencer vraiment à 19h30. Oui Oui ! Ce que j'ai naïvement cru (on ne sait jamais avec le voisinage ...) Bilan des courses bien que légèrement en retard j'attendrai plus d'une heure (en pensant à Svet et les enfants en train de diner et à la newsletter qu'il me resterait à faire en rentrant) ce qui me donnera l'occasion d'observer le lieu. Lieu qui (cela fera peut être un peu cliché) m'a fait penser à certains lieux de Brooklyn et dont je suis donc l'adhérent n°811 (à 2 petits numéros de Stanley Brinks). Il fait beau, pas encore trop chaud, le bar est sympa, les soft à prix libre, comme l'entrée (même si on conseille vivement de ne pas donner moins de 5 euros). Je me demande quel taille peut avoir le sous-sol...
C'est donc un tout petit peu avant 21h que j'aurai la réponse. Tout petit, bas de plafond, et surtout quasiment pas éclairé. Malgré cela ce qui domine c'est le côté intimiste et non pas le côté cave. Peut être grâce à la profondeur de la salle derrière le groupe ? La ventilation est plutôt bonne car même si certains ne peuvent se retenir d'en griller une (il y en a même qui visiblement attendent d'être en bas pour le faire ?!?) malgré la présence d'enfants, on respire bien. C'est donc dans une obscurité assez importante que Freschard et Stanley Brinks (qui reviennent tout juste du festival Yeah! où ils se sont produits sous son nom à lui) attaquent devant une vingtaine de personnes.
La dernière fois que je les avais vu sur son répertoire à elle c'était en 2009 à l'Intermédiaire. J'en gardais un bon souvenir même si pas très précis. Aussi ce soir je serai presque amusé de redécouvrir son accent français qui selon les morceaux est vraiment marqué. Cela ne rend les textes que plus facile à comprendre. Succession de petites chansons folk lo-fi chantées par une Clémence qui prend toujours autant de plaisir à être sur scène si on en juge par son sourire et ses yeux qui brillent même dans le noir.
Stanley assure la guitare (un mini solo par morceau ou presque) mais aussi les churs aériens (un des marques de fabrique de Herman Düne) quand ce n'est pas carrément le chant sur la fin de leur set. Commencé aux guitares électriques il finiront par les laisser tomber ainsi que les micro pour faire un pas de plus vers le public et c'est donc accompagné d'un simple ukulélé qu'ils finiront leur set. Plus le concert avance et plus le public est invité à participer (sans avoir besoin de le dire d'ailleurs) avec des morceaux comme Cheese and crackers ou I'm the boss here !.
Mais je crois que le morceau qui m'a le plus touché est celui très country / blue grass (celui là) qui m'a fait pensé à If I needed you morceau somptueusement repris dans Alabama Monroe et que je les verrais bien reprendre à leur tour. Dans le public quelques personnes dansent mais la plupart sont comme moi à écouter respectueusement le sourire au lèvres. Personnellement je finis par m'asseoir par terre histoire de ne pas être distrait par mon envie de m'asseoir justement. Le bar fermant à 22h ils décident de s'arrêter 10 minutes avant histoire de pouvoir boire un coup avec le public présent ce soir. Pour ma part (pour les raisons évoquées ci dessus) je file en passant devant 5 de leurs disques (dans la plus pure tradition du DIY) à vendre à la caisse.
Rattrapé sur le palier par Téo je laisse mon contact pour ne pas oublier d'annoncer les prochaines dates sur la newsletter, remercie / dis bonsoir à Clémence que je croise en sortant, récupère mon vélo accroché devant l'école des Abeilles et file chez moi !
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Critique écrite le 05 juin 2017 par Pirlouiiiit
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