Chronique de Concert
Gériatrie
Tout juste échappé du début du set de Calva Irae à l'Asile 404 et après avoir garé mon vélo en face du Lollipop (pas envie de me taper la remontée en vélo après) j'arrive à la Salle Gueule un peu avant minuit. Beaucoup de têtes familières et même plus, dans la partie bar. A peine le temps de poser mes fesses que des vibrations se font entendre au sous sol. Je descends et même si il s'avère que ce ne sont que les balances j'y reste.
J'ai raté les 2 premiers groupes mais je ne serai pas en retard pour Gériatrie, pas revu depuis leur passage à la Rue du Rock 2019, dont c'est la " release party " (en écrivant cela je réalise que je n'ai pas vu de stand de merchandising ni entendu le groupe en parler) ce soir.
Lorsque j'arrive nous sommes donc 6 (j'ai honte j'ai oublié presque tous les prénoms et je ne les trouve pas sur internet) : le batteur et la clavier sont sur la scène, le bassiste et le chanteur dans la fosse, l'ingé son et moi même. Je me cale contre le mur à gauche près de la console et ne bougerai pas de là jusqu'à la fin de leur set.
Celui ci consistera en un long morceau (ou peut être deux) d'une grosse demi heure pendant lequel Cooki nous montrera toute l'étendu de ses capacités vocales : du murmure au rugissement ténébreux en passant par la chanson douce. Côté musique c'est une espèce de noise free jazz (je ne sais si c'est le bon terme) particulièrement jubilatoire.
Particulièrement aimé la basse lourde qui m'a rappelé la grande époque de Ulan Bator (comme lors de ce concert au Farenheit où ils avaient ouvert pour Sloy). A la fin du concert Cooki remerciera tout le monde et le public pour leur dons à l'entrée qui iront directement à l'association Al Mamba, collectif d'aide aux migrants (entre autres).
Sitôt le concert terminé - pas de rappel - je retournerai au pas de course (comme plusieurs personnes présentes) à l'Asile 404, donc pour le disque (que je n'ai pas vu) je repasserai une autre fois.
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Critique écrite le 10 octobre 2021 par Pirlouiiiit
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