Accueil
Chronique de concert Get Back Guinozzi + Viv Albertine
Jeudi 14 novembre 2024 : 7002 concerts, 27222 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Get Back Guinozzi + Viv Albertine
Théâtre Arts et Culture - Toulon 27 novembre 2009
Critique écrite le 28 novembre 2009 par Decapsuleur
Ce premier MIDI concert de la saison débute avec Get Back Guinozzi, "le groupe du sud" comme ils se plaisent à dire, signé par le label anglais de FatCat Records. Les musiciens proposent une pop douce et enthousiasmante, avec un accompagnement tout en retenue dans les premiers instants qui souligne les vocaux espiègles d'Eglantine Gouzy, vêtue de lumière ce soir. Le set est rythmé, énergique, les jeux de basse de Fréderic Landini et Régis Laugier (également membre du Hifiklub) s'intensifient tandis que Fabrice Marcel Giusano se montre un peu trop discret à mon goût. Leur single Low Files amène une ambiance tropicale qui, avec sa mélancolie, nous fait regretter les douces soirées d'été, avec un rythme que le batteur impose sans jamais masquer la douceur des autres musiciens et du chant. Under The Sun révèle des vocaux plus enervés alors que l'accompagnement se fait plus calme, l'esprit récréatif est remarquable avec Carpet Madness et son refrain entêtant, ponctué par le sifflet de la chanteuse, ramenant cette touche d'exotisme caractéristique de Get Back Guinozzi. Les morceaux s'enchainent de manière fluide et joyeuse avant qu'ils ne testent un nouveau morceau (même si le reste des compositions n'est pas vieux, l'album est sorti il y a une dizaine de jours). Si Frédéric Landini reste très concentré, Régis Laugier s'agite derrière son instrument sur Go Back To School, efficace et rythmé, plus rock que les autres morceaux, tandis que King Song, aux accents de New Order pour les basses, achève ce set très réussi.
Ils cèdent la place à Viv Albertine, artiste notamment reconnue pour son passé au sein des Slits, et sa proximité avec les Clash, Siouxsie ou les Sex Pistols, excusez du peu ! Elle est accompagnée par une bassiste, une batteuse et un claviériste, et dès les premiers accords tout en retenue, on sent la rage punk de la chanteuse prête à ressurgir à tout instant. Malgré sa cinquantaine d'année, Viviane nous prouve avec des morceaux comme Nevercome que son énergie d'antan est bien conservée, sa musique parvient à pénétrer l'esprit des spectateurs de manière imparable, J'aurais aimé être un garçon avec ses riffs contenus propose un rock spontanné, ludique toujours dans cette veine girly-punk de qualité. If Love nous transporte pendant quelques minutes dans un de ses clubs londonniens douteux des années 1970-1980 ou des musiciens hyperactifs officiaient et déchainaient les foules, puis Conte de Fée Punk souffle une vague d'insouciance, avec l'attitude presque enfantine de Viv Albertine, qui nous envoie aux anges. Lying heart nous plonge dans une atmosphère plus sombre avec un son très Joy Division, où les vocaux semblent être les seules lueurs d'espoir, tandis que pour Filles Faciles elle ressemble à la grande Siouxsie Sioux sous euphorisant. Les morceaux s'enchaînent et laissent à penser que Jack White (des Whites Stripes) a probablement dû être berçé par cette musicienne incroyable, elle nous livre ensuite une ballade hallucinante sur le thème de la maternité, chose peu courante dans le punk-rock avouons-le. Cette femme n'a de cesse de naviguer entre douceur et énervement, elle a dû déclencher plus d'un pogo jadis avec son irrésistible Couple Cul-Cul proche du Friggin in the Riggin des Sex Pistols, dans une attitude cependant bien moins paillarde, avec des vocaux très hauts et aigüs. La suite ressemble à un joyeux film d'horreur, avec des morceaux aux mélodies hypnotiques d'une efficacité implacable, telles des machines inarrêtables, puis l'ambiance bascule une nouvelle fois avec un morceau faisant rejaillir le fantôme d'un rock frais et insouciant en voie d'extinction de nos jours. La dernière chanson Confessions d'une Milf est une petite ballade décalée fort agréable qui se révèle finalement être un hymne rock en puissance. Viv Albertine sort finalement sous les acclamations, après avoir livré un concert d'une intensité folle.
.Get Back Guinozzi : www.myspace.com/getbackguinozzi . Album : Carpet Madness
. Viv Albertine : www.myspace.com/albertine/ / EP : Nevercome
Ils cèdent la place à Viv Albertine, artiste notamment reconnue pour son passé au sein des Slits, et sa proximité avec les Clash, Siouxsie ou les Sex Pistols, excusez du peu ! Elle est accompagnée par une bassiste, une batteuse et un claviériste, et dès les premiers accords tout en retenue, on sent la rage punk de la chanteuse prête à ressurgir à tout instant. Malgré sa cinquantaine d'année, Viviane nous prouve avec des morceaux comme Nevercome que son énergie d'antan est bien conservée, sa musique parvient à pénétrer l'esprit des spectateurs de manière imparable, J'aurais aimé être un garçon avec ses riffs contenus propose un rock spontanné, ludique toujours dans cette veine girly-punk de qualité. If Love nous transporte pendant quelques minutes dans un de ses clubs londonniens douteux des années 1970-1980 ou des musiciens hyperactifs officiaient et déchainaient les foules, puis Conte de Fée Punk souffle une vague d'insouciance, avec l'attitude presque enfantine de Viv Albertine, qui nous envoie aux anges. Lying heart nous plonge dans une atmosphère plus sombre avec un son très Joy Division, où les vocaux semblent être les seules lueurs d'espoir, tandis que pour Filles Faciles elle ressemble à la grande Siouxsie Sioux sous euphorisant. Les morceaux s'enchaînent et laissent à penser que Jack White (des Whites Stripes) a probablement dû être berçé par cette musicienne incroyable, elle nous livre ensuite une ballade hallucinante sur le thème de la maternité, chose peu courante dans le punk-rock avouons-le. Cette femme n'a de cesse de naviguer entre douceur et énervement, elle a dû déclencher plus d'un pogo jadis avec son irrésistible Couple Cul-Cul proche du Friggin in the Riggin des Sex Pistols, dans une attitude cependant bien moins paillarde, avec des vocaux très hauts et aigüs. La suite ressemble à un joyeux film d'horreur, avec des morceaux aux mélodies hypnotiques d'une efficacité implacable, telles des machines inarrêtables, puis l'ambiance bascule une nouvelle fois avec un morceau faisant rejaillir le fantôme d'un rock frais et insouciant en voie d'extinction de nos jours. La dernière chanson Confessions d'une Milf est une petite ballade décalée fort agréable qui se révèle finalement être un hymne rock en puissance. Viv Albertine sort finalement sous les acclamations, après avoir livré un concert d'une intensité folle.
.Get Back Guinozzi : www.myspace.com/getbackguinozzi . Album : Carpet Madness
. Viv Albertine : www.myspace.com/albertine/ / EP : Nevercome
Critique écrite le 28 novembre 2009 par Decapsuleur
Envoyer un message à Decapsuleur
Voir toutes les critiques de concerts rédigées par Decapsuleur
Get Back Guinozzi! : les dernières chroniques concerts
Get Back Guinozzi + Hifiklub par Sami
Le Lounge - Marseille, le 09/10/2010
Pour mon premier concert post-Marsatac, retour à la triste réalité des soirées rock indé marseillaises.
Ce n'est pas pour faire le rabat joie mais un groupe encensé par les... La suite