Chronique de Concert
Green Vaughan + Hook & the Twin - Festival les Paradis Artificiels
Ces digressions de salon posées sur le papier (c'est une image, hein, pour ce qui est des arbres découpés, le Web est écolo), causons zizique. C'est donc les yeux au niveau de l'eau (agréable dépaysement) que la soirée pouvait commencer, avec Green Vaughan, doublette Lilloise constituée, faut-il en croire leur myspace, par Sushi à la voix et Spung à la guitare ! Quels pseudos ! Et quelle énergie ! Guitare épileptique, chant au taquet mais sans oublier d'être mélodieux, genre The Mars Volta meets la new wave, ces deux jeunes gens occupent à seul l'espace, tandis que des boucles de basse et de batterie viennent s'immiscer à intervalles réguliers. D'où un set sans temps mort, rock et plus que ça, vu leurs affinités avec un paquet d'autres genres. Good stuff !
Hook & the Twin, la grande classe
Le temps d'un changement de plateau, voilà Hook & the Twin. Autant le dire tout de suite, ce fut court. Et comme c'était plus que bien, l'audience n'aurait sûrement pas craché sur deux trois morceaux supplémentaires. Mais la doublette n'ayant à ce jour pas encore sorti d'albums, leur répertoire ne semble pas encore en mesure de les faire jouer une heure. Bon.
De toute façon, l'enjeu était ailleurs : comment allaient-ils restituer en live les perles indé-groovy-pop de leur EP ? Allait-on assister à un concert de machines, les gars se contentant d'appuyer sur les bons boutons ? Que nenni, les amis ! Un batteur chevelu à ma gauche, le visage peint en doré, un guitariste-bassiste-claviériste-chanteur chauve à ma droite, travaillant sans arrêt son jeu de jambes (qu'il a grandes) sur un rack pédale avec options sampling. Le bonhomme lançait donc ses lignes de basse, puis de guitares (et inversement) avant de se jeter sur son clavier, puis ses micros, tandis que son acolyte assurait un tempo implacable. Les bombes "Bang Bang Cherry" et "They'll Get Your Head" en furent tout simplement énormes : deux tubes, magnifiquement revisités en live par deux musiciens, des vrais. Avec extra bonus au grand chauve avec des chaussures blanches : ce gars-là est intenable, saute d'instruments en instruments, possède une voix TERRIBLE : avec lui, c'est la mort assurée du line up à papa...
40 minutes plus tard, c'était déjà fini. Snif ! Mais affaire à suivre, vraiment.
Critique écrite le 20 avril 2010 par Reno
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