Chronique de Concert
Groundation
Il s'est passé 5 mois depuis leur dernier et double passage à Paris au Trianon les 9 et 10 novembre 2014... Ce soir, les Californiens de Groundation ont déposé leurs valises au Bataclan, une salle de 1500 places. Ils avaient déjà joué ici le 4 juin 2013 et j'étais déjà présent ce soir-là. La météo est splendide ce jour et devant la salle autour de 19 heures 30, un esprit de fête règne devant le Bataclan avec le soleil et ce parfum de festival d'été. La plupart des gens sont déjà dans la salle pour entendre la première partie Nahko Bear. Je finis par rentrer après 20 heures et j'entends le dernier morceau de cette formation que je ne connaissais pas. J'ai été surpris par l'énergie et le côté bien rock de leur reggae. Clairement, cela m'a procuré l'envie de découvrir ce chanteur de world music. J'ai croisé un mec d'ailleurs qui n'était venu que pour Nahko Bear and the Medecine for the people. Bon, cela devait être, malgré tout, le seul dans le cas tant l'ambiance fut énorme tout le long du concert de Groundation et pour preuve, ce formidable accueil qu'a réservé le public au groupe à leur arrivée sur scène à 20h35.
Il y aura ce soir et comme d'habitude une vraie fusion entre les fans et Groundation. La salle est pleine et c'est toujours un immense plaisir de les retrouver, même si c'est seulement cinq mois après leur dernière visite dans la capitale. Pour éviter trop de redite, je vais vous décrire le concert d'une manière un peu différent du précédent au Trianon et des autres shows plus anciens que je vous ai fait partager par le passé.
Pour info, le live a été filmé et sera diffusé sur France ô prochainement mais je n'ai pas la date. Sur scène, le groupe est rodé, en place et ça tourne parfaitement. Comme d'habitude, devrai-je dire. Harrison Stafford fera une dédicace à ceux qui étaient présents il y a 11 ans au Glaz'art ! Et depuis... quel chemin parcouru !
Musicalement, j'ai trouvé le tromboniste très bon. Ryan le bassiste est comme d'habitude le patron du rythme, c'est un musicien hors-pair. Il est toujours aussi sympathique et quel jeu de basse, j'adore.
Marcus offre toujours autant de volume à sa musique et assure efficacement avec son orgue.
Te Kanawa, le batteur, a joué sur la batterie de l'ancien batteur, Paul Spina, et le son des toms est presque meilleur qu'avant. En bref, tout le monde assure et Harrison est toujours aussi mystique, énergique et si bon. C'est un grand leader et cet homme mérite vraiment d'être porter au Panthéon du reggae et de la musique par ce qu'il apporte et apportera encore pendant très longtemps.
Par cette nouvelle configuration, il me manque tout de même un percussionniste comme par le passé, congas etc etc. Je pensais parfois à Mingo qui est parti depuis. Au final, je suis peut-être un moins touché qu'avant car avec les vieilles chansons qui sont plus posées, la montée se faisait différemment comme par exemple avec "Glory to theKings".
Là, c'est un peu plus jazzy. Toutefois, lorsqu'ils mettent tous la même énergie au même moment, c'est toujours absolument magique, mystique et incroyablement bon. Après un rappel, ils reviendront tous avec Nahko et Naâman sur scène pour jouer "Could you be loved" de Bob. Le public était littéralement au taquet pour ce final des plus sympathique, festif et convivial. Encore un vrai bon moment que j'ai passé en compagnie d'un de mes groupes préférés. Je ne m'en lasse décidément pas. Peace and love...
durée concert : 1h50
set list:
What Could Have Been (2006)
Liberation Call (2014) 1
If I (2001)
Defender of Beauty (2014) 1
Jah Jah Know (2002)
Who is Gonna (2012)
A Miracle (2014)
Hold your Head Up (2014)
Merry Go Round (2012)
Praising (2004)
Daniel (2012)
Freedom Taking Over (2002) 1
rappel
We Free Again (2004)
Picture on the Wall (2002)
rappel 2
Could you be loved (bob Marley) with Naâman and Nahko
remerciements à Perrine, Sarah et Music'Action Prod
credit photos: lebonair
Critique écrite le 19 avril 2015 par Lebonair
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