Accueil Chronique de concert Brother Junior - Fin Del Mundo - Purrs - Meule - Wheobe
Dimanche 27 octobre 2024 : 6803 concerts, 27207 chroniques de concert, 5419 critiques d'album.

Chronique de Concert

Brother Junior - Fin Del Mundo - Purrs - Meule - Wheobe

Brother Junior - Fin Del Mundo - Purrs - Meule - Wheobe en concert

plage de la Romaniquette, Istres 30 août 2024

Critique écrite le par

Quand j'étais petit, il m'arrivait de partir avec la famille d'un de mes jeunes voisins direction l'étang de Berre, sur lequel son père participait à des régates sur un grand bateau blanc. En attendant qu'il revienne au mouillage avec toujours la même médiocre performance, on pataugeait donc au bord de l'eau en sandales en plastiques un bob sur la tête ; ça durait assez longtemps, et on rentrait vaguement sonnés à Marseille à la nuit presque tombée dans l'atmosphère lourde d'une nouvelle défaite maritime paternelle. Je me rappelle qu'on nous disait de ne pas trop rester longtemps dans l'eau. Tout le monde savait qu'elle était dégueu, l'eau de l'étang de Berre, dans la région. Mais on y allait quand même.

Plusieurs décennies plus tard, rien n'a vraiment changé. Même si d'interminables batailles continuent d'opposer EDF aux riverains, et que d'apparents efforts ont été faits en matière de déversement d'eaux douces contaminées (bon, en substance, si l'Europe n'avait pas haussé le ton, absolument rien ne se serait passé sur le plan national ni local, faut quand-même le préciser), le décor reste à peu près le même : les rivages idylliques de la deuxième lagune d'Europe, véritable "petite mer intérieure", attirent inexorablement des milliers d'estivaux, vacanciers locaux comme touristes, et les activités nautiques s'y disputent l'étang, sur lequel on peut à peu près faire tout ce qui est compliqué sur les rivages de méditerranée : jet-ski sans permis, tractages de bouées, courses nautiques, régates, etc ...

La Plage de la Romaniquette, vantée à juste titre comme un mini-paradis istréen préservé de la surpopulation, est effectivement magnifiquement bordée de pins et de cigales, et à l'heure où le soleil se couche, quand on descend justement le grand lacet goudronné qui mène directement sur le site du festival "La Guinguette Sonore" au bord de l'eau, on se laisserait presque berner par l'effet Carte Postale qui se dégage de cette longue anse calme et bleutée, où les derniers arbres ont carrément les pieds dans l'eau. Pourtant, les arrêtés d'interdiction de baignade s'y sont succédés tout l'été, comme toutes les années précédentes, sitôt qu'un orage, un léger vent, ou un "oups" de la centrale EDF ne fasse revenir ces milliers d'ulves sur le rivage, ces algues parasites boostées aux rejets "sédimentaires" (quel joli mot pour dire saloperies toxiques) à l'odeur immonde, et aux dangers bien réels (d'inhalation, et même de contact avec la peau).


Bref, il ne s'agit pas de relater un dernier soir d'août en maillot de bain/glacière, ou d'établir un avis Trip Advisor sur la qualité des eaux de baignade de l'étang, finalement. Heureusement. Du coup, le décor fait carrément la blague : on est bel et bien conviés à assister à un festival de rock à quelques mètres de l'eau, alors que le soleil se couche dans des roses poudrés et des oranges électriques sur un horizon aquatique linéaire au calme de premier jour du monde, tandis que de dernières familles remontent à contre-courant en paréos, bermudas et paniers de plage en tirant des enfants iodés et fatigués pressés d'aller avaler un knacki-coquillettes quelque part ailleurs après une douche probablement un peu autoritaire.

Du coup, ce croisement de population entre vacanciers demi-dénudés rejoignant leur voiture et festivaliers en jean's quittant la leur, les uns remontant lentement la route, les autres la descendant en se hâtant un peu vu que les premiers accords de Brother Junior résonnent déjà en contrebas dans un tout début de crépuscule, installe une migration sociale prêtant à sourire.

Après une traversée sablonneuse où l'on tangue un peu en essayant de se donner une contenance chic, au contraire des plagistes qui vous dévisagent en tongs en remontant la grève comme des habitués circonspects, j'entre entre enfin officiellement sur site, au coeur de l'univers des "gens en jaune", qui pullulent au milieu des spectateurs encore assez clairsemés en cette heure d'apéritif, le visage travesti aux paillettes. C'est un peu la marque de fabrique des organisateurs de ce rendez-vous istréen : un enthousiasme débonnaire, un amusement visible, et une complicité un peu infantile autour de ce personnage-totem du festival, ce "poulpe" aux airs newschool sur fond jaune-minion flashy. C'est probablement là la recette qui fait de cet événement initié par le pop-érudit dilettante Sebastien "Cali" Dreyer, non seulement un rendez-vous en train de s'ancrer de plus en plus solidement dans le paysage pourtant sursaturé des festivals dans la région, mais surtout, un rendez-vous d'afficionados rock sur lequel le business n'a quasiment aucune emprise tant il est supplanté, ouvertement, par la passion, le plaisir, l'envie, la liberté et le seul amour de la chose. Cette dévotion aux dieux souriants du rock transpire par tous les tentacules d'un concept fondateur que l'on sent encore tellement, au bout d'une 7ème édition déjà ( !), motivé par le seul amour du rock, et l'envie de faire partager des découvertes, parfois trouvées à l'autre bout du monde : les adeptes de la minion-secte Poulpe, toute composée d'amateurs désintéressés - et dont le nombre ne cesse d'ailleurs de croître à mesure que le festival s'ébroue, et se consolide - prennent un évident plaisir jubilatoire avant-même qu'un public de fidèles, puis désormais de curieux, ne se joigne à eux : ils se régaleraient même sans nous. Ca confère toujours à cet événement, malgré sa notoriété grandissante (avérée, et justifiée), un côté "fête privée" à laquelle on a l'impression d'avoir eu la chance d'être invité. Bon, il est vrai qu'au bout de 7 éditions, la tombée de la nuit gommera finalement, à mi-parcours de soirée, dans les flashes de scène balayant l'obscurité sableuse du bord de mer dans des monceaux de décibels, cette sensation-là un peu naïve pour déployer tous les atours d'un "vrai" festival, quand la foule devient anonyme, compacte, symbiotique, les corps plus chauds, les hanches plus mobiles, les enthousiasmes plus désinhibés, et les performances cathartiques.


Il est vrai qu'en plein jour encore, devant des rampes de projecteurs dont les jeux de lumière ne traversent pas encore le décor pour le faire basculer dans le "monde magique de la nuit" mais clignotent faiblement en lui donnant ce vrai air de "guinguette" pour le coup, avec un batteur décalé sur le côté et l'ambiance générale encore mâtinée d'une fin de baignade et de derniers ajustements, le défi des "ouvreurs" de ce soir est ardu à relever : c'est le destin, ce premier soir de festival, du trio emmené par Brother Junior, dont on dirait presque qu'il assure une "première partie" avec cette disposition scénique bancale et peu valorisante ; entre une luminosité entre chien et loup, une gestion sonore ne lui rendant clairement pas justice (une batterie traitée "façon baloche" très en avant, une basse noyée, des guitares en retrait et des voix sans brillance), une audience en cours de remplissage et le caractère du leader, connu pour son humour british laconique et une distanciation aux antipodes du show-off rockstar, difficile, pour les spectateurs découvrant éventuellement le trio sur scène, de sentir derrière l'exercice la pourtant phénoménale qualité de Brother Junior, dont le futur album à paraître, déjà porté par le tubesque Death By Dance, est attendu par bon nombre de ceux les ayant découverts en support des Stranglers ou des Silencers sur les plus grandes scènes de France.


C'est le jeu des festivals : il faut bien que des artistes ouvrent les hostilités, et les clôturent. Dans les deux cas, la position est inconfortable. Que les éventuels circonspects ayant lentement entamé leur soirée ce vendredi soir, 19h30, sur la plage de la Romaniquette face à cette prestation en demi-teinte ne s'y trompent pas, et fassent l'effort d'accorder, un peu plus tard chez eux ou dans leur voiture, quelques minutes de leur smartphone à Brother Junior : il serait tellement dommage de passer à côté de cette valeur incontestable du rock actuel, et d'une production magnifique n'ayant rien à envier aux meilleures aventures du moment.


Le crépuscule se met à tomber au démarrage scénique des cinq filles de Fin Del Mundo, qui feront encore un peu les frais d'un jour à rallonge tel que cette fin de mois d'août en offre encore, et d'un mix de façade à nouveau assez désintéressé : même si le décor, posé par cet (improbable ?) quintet d'argentines dégottées par l'inénarrable Cali quelque part entre Buenos Aires et la Patagonie ( !) offre une scène soudainement moins dépouillée que celle occupée quelques instant plus tôt par Brother Junior, la fin de leur prestation indiquera clairement que le soir, et le début de nuit, favorise incontestablement la dramaturgie d'une prestation scénique sur un littoral de plage ; quoi qu'il en soit, ayant déjà repéré le groupe via la comm du festival, je goûte au plaisir attendu de cet univers que l'on qualifie désormais de "post-rock", terme fourre-tout attribué à peu près à toutes les formations rock actuelles ... et elles sont nombreuses - ressuscitant quelques fantômes 80's en mâtinant le tout, au choix, d'ambient, de noise ou de retro-planant immersif, et me régale discrètement de ces compositions élégantes, aux harmonies solides et aux mélodies souvent délicieuses, tout en essayant de rattraper plus de vingt ans de perte de vue avec le délicieux Blight, éminent tourneur de chez VeryShow, connu il y a désormais des siècles en tant qu?activiste de l?iconique collectif Coriace, et du non-moins iconique projet Collectif K. Il est dit que les filles de Fin Del Mundo, réunies autour de leur projet par la pandémie, s'inscrivent dans la lignée des géniaux texans de Explosions In The Sky : souhaitons-leur un succès équivalent, même si quelques ajustements, de toute évidence, restent encore à faire dans ce set à la candeur encore parfois un peu malhabile.


Les premiers accords de Purrs, le quatuor post-punk d'Angoulême ayant actuellement le vent en poupe (on évoque souvent Idles quand on les chronique dans les médias prescripteurs) tranchent la nuit désormais tombée sur les berges de l'étang de Berre. Le son est nettement mieux, que ce soit du fait d'un regain d'intérêt esthétique de la part du façadier ( ?), ou de la prise en main de la console par un ingénieur propre au groupe : j'ai la flemme d'aller vérifier. En tout cas, l'énergie et l'épaisseur sont tout de suite là, et la petite enclave plagiste de la Guinguette gagne soudainement un cran. Le set entier sera à l'image de ce démarrage terriblement efficace : rageur, tonitruant et carré. Même si le leader confessera leur fatigue (plus de 700km dans les pattes, forcément, ça pèse), et que leur prestation ne sera finalement pas forcément aussi débridée que ce que certaines chroniques en relatent, Purrs aura fait le job sans faillir à sa réputation de valeur montante du post-punk français. Même si je ne goûte pas forcément à ce revival bruitiste assez orienté 90's à mon goût, ni au côté poseur autocentré du frontman, force est de reconnaitre que les gars en ont sous le pied. L'heure tourne, la nuit est bien noire maintenant, et un courant de transporteurs d'assiettes en carton huilées au burger/frites s'est créé derrière les fans agglutinés en bas de scène, qui crée une route étrange entre l'échoppe de restauration et les tables installées en bordure de littoral. L'ambiance est festive, les organisateurs heureux, nulle part où le regard se porte ne déborde le moindre stress, la moindre tension, ni la moindre fébrilité : les équipes assurent, il n'y a de queue quasiment nulle part (efficacité prouvée du cashless, encore une fois), et on arrive même à croiser le boss de la Guinguette de temps à autre, qui se permet le luxe d'assurer des Relations Publiques avec la spontanéité, la simplicité et la malice qui le caractérisent : l'édition, clairement, est un succès. Niveau ambiance, même si un esprit chagrin pourrait relever une moyenne d'âge assez quadra, voire quinqua, qui prive un peu ce bord de plage de jeunesse et donc un peu de fougue, et de sexy, à part de rarissimes Olybrius, pas de relous non plus à l'horizon : tout ici est bon enfant, cool, détendu, et heureux. "Poulpe Spirit" certifié 100% easy, quoi.


Je lorgne sur le démarrage poussif de la sensation Meule, qui semble rencontrer des problèmes techniques pour mettre en place cet énorme "vaisseau modulaire central" surplombant le binôme de batteries se faisant face, qui caractérise leurs prestations scéniques. Le trio tourangeau, qui jouit d'une presse dithyrambique, lance finalement sa machine rythmico-hypnotique à plein volume, et force est de reconnaître que la sauce prend plutôt vite, et bien. Je n'adhère pas au chant, qui me parait un peu bâclé et pas vraiment digne d'intérêt, mais la structuration des morceaux, qui mêle avec habileté kicks de dance floors tribeux, exploits batteristiques intelligents, et excursions sonores triturées avec installations d'ambiances six-cordes, est terriblement efficace. Le public ne s'y trompe pas : la température monte irrémédiablement, et la plage de la Romaniquette est désormais traversée de faisceaux interstellaires qui trouent la nuit istréenne comme un atterrissage de vaisseau du 3ème type, tandis que la frénésie gagne l'ensemble d'un public agglutiné sous les enceintes pour entrer dans cette transe prévisible, dont on comprend qu'elle va monter en puissance par vagues, et emporter les foules avec un calibrage de kicks et de patterns diablement orchestré.


C'est à ce moment-là que je décide de remonter vers mon véhicule : le trajet est long vers mon propre port, et les très perverses routes istréennes, aux limites de vitesse si imprévisibles, m'ont déjà valu beaucoup trop de pv, et les gendarmes locaux beaucoup trop de contrôles zélés, et parfaitement calqués sur la moindre manifestation locale. Je jouerai donc la carte de la prudence le long de l'interminable ribambelle de ronds-points (le fléau français) par lesquels on s'extrait de l'ancienne "ville des huîtres", laissant les jeunes très prometteurs de Wheobe, déjà découverts sur la mini-scène du LAM en mars dernier sur les conseils du Poulpe-en-Chef, clôturer cette première soirée : de ce que j'en avais vu, leur jeunesse n'a d'égale que leur intelligence à défendre un rock alambiqué, un peu technique parfois, un peu verbeux encore, trop inspiré de figures tutélaires, mais en train de s'affranchir en direct de tout ça pour laisser place à une énergie folle, et une envie communicative de jouer des choses arrivant à être étonnantes, ce qui est peut-être le plus grand luxe de notre époque.


Sébastien "Cali" Dreyer me confesse à l'oreille que malgré ses bonnes résolutions, Moloch/Monolyth qui passera demain soir pourrait bien lui redonner envie, dans une vie parallèle, de repartir dans les affres du management ou de la production, tant son coup de coeur pour les bordelais est fort : je laisse donc à d'autres le soin de chroniquer la Guinguette du samedi, 7ème du nom, où ils se produiront, et à laquelle je n'assisterai pas : il y aura certainement des choses à dire entre le garage-punk slacker de Technopolice (dans lequel on retrouve le multi-activiste Léo Joussellin, partie prenante des formidables Avenoir, et à la tête du magnifique projet solo Rahewl signé sur Hey Bronco, le label de Brother Junior), les incontournables Stuck In The Sound, la curiosité brutal-pop Sun, et les nouveaux petits chouchous locaux de Catchy Peril.

Le Festival est un business, parmi le plus florissant de la filière musicale en ces temps de disette économique pour les productions discographiques, et de bousculades aux portes des lieux de diffusion pour trop de choses sur la route le reste de l'année. Beaucoup d'organisateurs émergent, qui s'engagent dans la voie festivalière comme on monte une nouvelle affaire, entre mas vinicoles avides, châteaux en manque de subventions, communes en mal d'impôts ou de renommée, et régisseurs de salle en saturation de Scènes de Musiques Actuelles pantouflardes. Pourtant, comme une sorte de village gaulois, la secte des gens en t-shirt jaune qui rigolent quelque part sur une plage improbable au bord d'un étang sous perfusion d'espèces marines, dresse une scène tous les ans et y fait défiler des artistes. Si des bénéfices en ressortent, ils alimenteront la prochaine édition pour plus de groupes, plus d'audaces, et plus de sourires. Mais aucune fille ou fils du Poulpe ne lorgnera sur un salaire, un cachet ou une recette quelconque. On dit du poulpe qu'il est un animal "sientent", c'est-à-dire que son intelligence, étonnante, résulte d'une capacité à éprouver les choses subjectivement, et d'avoir des expériences vécues. En philosophie, ce concept se distingue de la capacité de penser pour désigner la capacité de vivre des expériences subjectives, ce que les bouddhistes considèrent comme une qualité métaphysique impliquant respect, et sollicitude. Je ne sais pas si le choix de cet animal-totem y est lié, mais ce que je sais, c'est que le sang des poulpes est bleu, et que la Guinguette Sonore a ceci d'éminent noble et aristocratique qu'il est désargenté, élégant, cultivé et fier. Les rois du festival sont morts ; longue vie au Poulpe.

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