*Gazelle
Formation sympa qui distille une musique qui aurait emballé rapidement une club. Rien de neuf, c'est vrai, mais quelques teintes africaines sympathiques sur des rythmes discoides & gorovy.

*Health
Hallucinant. La formation californienne jouissait déjà d'une très bonne réputation dans le milieu indé. Et c'est bien à coupé le souffle : dès les 1ères mesures la déflagration impressionne le public incrédule, malgré quelques dizaines de connaisseurs. Le son est noisy et bruitiste, mais le recherche du son est vraiment incroyable, avant gardiste. parfois la voix du chanteur ultra atmosphérique donne un vrai relief aux titres qui s'enchainent frénétiquement.

*LoneLady
Un des espoirs dont les journaux branchés nous rabâchent les oreilles;
Le son et les morceaux sont propres. Pendant que le batteur se déchaine, le gars aux synthés/percus virtuels reste d'un flegme tout droit sorti des groupes de new-wave les plus tristes. Ca sent bon la nostalgie 80's entre new-wave et post-punk;

*Teenage Bad Girl
Ca cogne, c'est electro avec des gros rifs, de la distorsion : le public adore et sue sous les coups de boutoir technoide. Les 2 membres font chavirer le public derrière leur Mac et leurs contrôleurs. Personnellement je les ai préféré derrière les platines y'a 2 ans comme Dj's : c'était plus spontané et frais.

*Koudlam
Anulation de Delphic, dommage : remplacé par un clone de Bashung dans l'attitude. Seul derrière un Pc : on pouvait s'attendre à un live préfabriqué. Au contraire, même si la musique et la voix peuvent paraitre déprimante, l'atmosphère qui se dégage Minuit passée s'assombrit : une espèce de bande son entre électro ralentie et prog-rock. C'est beau et touchant : les mélodies subtiles s'accordent parfaitement avec la voix monocorde. Une véritable découverte.

*The Subs
Vous avez aimé la techno belge de la fin des années 80, le gabber, cette techno au beat ultra rapide et industrielle qu'adorent les hooligans néerlandais ou bien l'énergie et l'attitude de Prodigy : vous aimerez les belges de the Subs. Néanmoins la nostalgie reprend le dessus et on s'amuse à se déhancher comme au bon vieux temps des rave.

*Uffie
Vers 1h30 du mat' le public très jeune se presse et réclame l'ultra branchée Uffie. franchement un excellent show : grosse prestance de la chanteuse avec sa voix particulière entre hip-hop, électro et groove futuriste. La qualité du son impressionne. Surtout (Dj kode ?) aux platines et Romain aux machines et synthés font le show.

Mention spéciale pour les jeux de lumière dans la salle du 22 Est : Leds multicolores verticales et horizontales en fond de scène et rangées de mini-lasers qui parcourent la salle la transforment en Club et contribuent à faire monter l'ambiance.