Chronique de Concert
Hellfest 2015 (2/3) : Faith No More, Scorpions, Slash, Airbourne, Obituary, L7, Body Count, Ace Frehley, Marilyn Manson...
SAMEDI 20 JUIN
Bizarrement, on se lève plus tard et on est moins frais en ce deuxième jour, allez comprendre hein... Par contre, une fois les festivités lancées, on aura plus de pause jusqu'au dernier groupe du soir. Alors en vue de ce marathon sous un cagnard de plomb, on prend notre temps, passant voir des collègues au bar Altar, puis au bar à vins, sans oublier de prendre des forces à l'excellent stand du Sud ouest !
ACE FREHLEY
A 15 heures, il est temps d'aller prendre place pour ACE FREHLEY, dont on m'a dit le plus grand bien au regard de son show à Vauréal quelques jours plus tôt. Et en effet lorsqu'il balance ses premiers morceaux, ça pulse ! Energique et rock attitude. Ses zicos sont au diapason, et les quelques titres de Kiss balancés ont plus de patate que joués par le groupe d'origine la dernière fois que je l'ai vu (ah "Deuce" !) ! Cependant, l'intérêt s'essouffle au fur et à mesure que les soli se multiplient et se rallongent à foison... La fumée qui sort de sa gratte est bien sympa une fois, deux fois, mais bon, ça fait pas tout. Ajoutez à cela que ses chansons perso sont d'une qualité assez inégale, et finalement 50 minutes c'est largement assez pour ma part.
Setlist:
Rocket Ride
Toys
Love Gun
Space Invader
Snowblind
Rock Soldiers
Bass Solo
New York Groove
2 Young 2 Die
Shock Me
Ace Frehley Guitar Solo
Deuce
BACKYARD BABIES
Ensuite on tourne notre regard vers l'autre Mainstage où va se produire BACKYARD BABIES, et bon, c'est gentil, mais c'est pas fantabuleux... Le son n'était pas génial non plus, ça devait pas aider. On laisse donc tomber pour voir un peu les pas fins de ONSLAUGHT sous la Altar, devant qui nous prendrons un peu de frais, avant de retourner dans l'enfer brûlant des Main Stages pour prendre une bonne dose de hard rock avec les remuants AIRBOURNE. Au passage on ramasse plein de potes, ce qui donnera au live un coté festif supplémentaire.
AIRBOURNE
On sait que le samedi est toujours le jour le plus chargé en festivaliers, étant celui qui est musicalement le plus accessible aux masses, mais ça faisait tôt pour voir une telle marée humaine attendant les Australiens de pied ferme. Et fidèles à eux-mêmes, ils ont déboulé comme des fadas on stage pour foutre un feu pas possible ! Bon, l'effet de surprise de la première fois est passé bien sur, mais moi je m'en lasse pas. C'est puissant, transpirant, convivial et communicatif, bref c'est rock ! Et le public y est aussi réceptif que moi au vu de l'ambiance.
Sauf que... les coupures de son, c'est mal ! Surtout une coupure de plusieurs minutes. Surprenant vu l'orga béton du Hellfest. Mais le groupe ne s'est pas démonté, n'a pas non plus fait sa star en râlant inutilement. Ils ont chauffé les gens, et puis vu comme ça s'éternisait ils ont commencé le titre suivant, attendant que le son revienne. Logique vu qu'ils ne pouvait pas décaler leur prestation. C'était marrant de les voir se donner comme si de rien n'était dans le silence (relatif vu les huées de certains dindons). Après tout est rentré à peu près dans l'ordre, et on a pu finir de gueuler sur leurs classiques qui emportent tout sur leur chemin sonore ! L'ultra nerveux "Stand up...", l'entetant "Cheap wine..."... Et puis des brulots tels "Runnin' wild", "Live it up", "Ready to rock" ou "Too much too young too fast", sont imparables et restent longtemps dans le crane surchauffé. Un très bon moment hard and brothers !
Setlist:
Ready to Rock
Too Much, Too Young, Too Fast
Chewin' the Fat
Girls In Black
Cheap Wine & Cheaper Women
Black Dog Barking
Diamond in the Rough
Stand Up for Rock 'n' Roll
Live It Up
Runnin' Wild
L7
Après un tel déluge auditif, nous passons à un tout autre style avec les gonzesses de L7. Une des raisons principales de ma venue cette année, avec Body Count et FNM. Quelques rares combos qu'il me manquait à voir une fois dans ma vie. Représentant toute une période de ma jeunesse dans les 90's. Et franchement j'avoue qu'elles n'auraient pas dû passer si tard ou sur une si grande scène, au vu de l'affluence moindre comparé à Airbourne juste avant, et au vu du peu de monde que j'ai entendu dire avoir vraiment aimé. Mais parfois faut savoir être égoïste et profiter à fond du moment donné, car perso j'ai adoré prendre en pleine poire leur son cradingue (un peu trop pour une Main Stage quand même) et tous ces morceaux 100% rock grungy ! Part belle faite à leur exceptionnel troisième opus qui avait cartonné un peu partout, "Bricks are heavy", avec plus de la moitié de la setlist ! Et encore il manquait "Wargasm" (non mais d'où quoi !). Le frisson sur "Pretend we're dead""... brrrr comme à l'epoque ! Et puis "Everglade", "One more thing", "Andres", "Monster"... Jouissif !
Les nanas ne sont pas sexy pour un sou, mais putain ce qu'elles envoient ! La bassiste rousse (enfin rouge vif plutôt) déjantée aux pieds nus qui se roule par terre et ne tient pas en place, la batteuse qui cogne comme un mec, et puis Suzi et Donita, les gratteuses qui se partagent les voix, ne sont pas en reste, car même si plus statiques, une putain d'attitude punky-rock qui me fait bander ! Même quand elles s'y reprennent à trois fois pour enquiller "Shitlist" ! Je suis fan de la voix cassée de Donita, et de son envie à botter les culs. La Suzi est encore moins tranquille, avec un bug à la fin, où les autres ont dû venir la chercher et la débrancher comme une vieille, genre on a oublié notre robot-mannequin et son larsen horrible pendant deux minutes montre en main !
Une belle heure de rock noisy pendant laquelle les dames ont donné une jolie leçon aux metalheads présents. Et du Bonheur aux vieux fans dont je fais partie. Chapeau les donzelles !
Setlist
Deathwish
Andres
Everglade
Monster
Fuel My Fire
One More Thing
Slide
Shove
Shitlist
Pretend We're Dead
Fast and Frightening
SLASH
Pas le temps de souffler (mais de se désaltérer, oui !), que sur l'autre Main Stage nous allons cette fois prendre notre dose de rock plus classique et classieuse, avec SLASH et ses Conspirators emmenés par l'habituel Myles Kennedy. Si on excepte le premier titre aux basses qui couvraient tout, le son était excellent, et nous a permis d'apprécier une fois encore le talent du Monsieur, la qualité des compos proposées, et de repartir dans le passé avec les hits ultimes de Guns joués ce soir-là.
Bien sûr une heure c'est bien trop peu pour envoyer la tonne de bons morceaux qu'ils ont dans leur répertoire, mais au moins c'était du pur concentré qui fait taper du pied et remuer les tifs. Des riffs (ah "Anastasia" !), des choeurs, des soli... la vie. Le très nombreux public ne s'y trompe pas, et evidemment sur les chansons de Guns ça se déchaine. Il faut dire que "You could be mine", "Sweet child o'mine", "Nightrain" et "Paradise city" (tous les bras levés, belle image !), c'est la crème de la crème, alors forcément ça ne peut que faire réagir. 25 ans que j'écoute ces morceaux, 25 ans qu'ils me font autant d'effet qu'au premier jour, que je ferme les yeux et balance les tifs. Imparablement orgasmique.
Après, je vais me faire taper sur les doigts, mais aussi bon que soit Kennedy, et Axl étant ce qu'il est aujourd'hui, jamais ce dernier ne sera remplacé dans mon coeur et mes oreilles. C'est plus flagrant sur certaines compos comme "You could be mine", où Kennedy n'aura jamais la rage et le grain de voix d'Axl. Putain mais reformez vous pour une tournée !!!
M'enfin je chipote en tant que puriste d'époque de Guns, car c'était un show tout à fait excellentissime, qui a mis la patate aux hellfestivaliers, et Slash c'est toujours la classe en Les Paul, plein de feeling et d'enthousiasme.
Setlist
You're a Lie
Nightrain
Avalon
Back from Cali
You Could Be Mine
The Dissident
World on Fire
Anastasia
Sweet Child O' Mine
Slither
Paradise City
BODY COUNT
Bon, c'est pas tout ça, mais il nous reste 20 minutes pour gagner une place potable devant la Warzone afin d'assister à LE concert qui a décidé pas mal de monde à venir dans le 44 en cette veille d'été: fuckin' BODY COUNT ! Et pour illustrer ce que je disais plus haut sur l'accès à la Warzone, ces 20 minutes ne seront pas de trop pour se frayer un chemin tortueux et embouteillé, et être enfin pas mal placé vers le fond à gauche de la tour de contrôle...
Même pas le temps de prendre une binouse que l'intro parlée du mythique premier album résonne dans les enceintes. Et pim, c'est parti pour une heure de Metal version Ice-T. Enfin, comme il nous l'a expliqué dès la fin du basiquement jouissif et attendu "BC's in the house", il ne s'appelle plus Ice-T. Non. Ni même Ice motherfuckin'T. Non. Son nom aujourd'hui c'est Ice motherfuckin'T BITCH !!! Oui monsieur, on va pas te contrarier, t'as toujours l'air aussi méchant quand tu t'y mets ! Cependant ça a marqué son monde, car dès le lendemain j'ai croisé pas mal de gens qui en faisait l'imitation !
Il est comme ça Ice-T. Il ne vit plus à South Central depuis des années, il a sa bimbo Coco avec lui dans sa méga baraque, il fait des séries tv, et même une télé réalité sur E! Mais quand il cause, ben je le trouve toujours crédible. Ouais, parce qu'il sait de quoi il cause du haut de ses 57 ans, vu son passé et sa vie en général. Il tchatche, on l'écoute. Et s'il y a maintenant de l'auto dérision et de l'humour, les paroles sont toujours vindicatives. Un vrai personnage, comme je le pensais avant de le voir. Oh, pas le meilleur chanteur du monde, ni meme un frontman ultime. Nan, dans sa tenue des Raiders il se balade sur la scène, il parle, il gueule, il crache son fiel, et il se fait accompagner par quelques musicos de talent ! Bon, le soliste chauve qui a massacré le solo de "There goes the neighborhood" merite la taule, mais je ne lui dirai pas en face vu sa tronche !
Le show est un peu décousu, entre les inévitables speech (la gamine de 14 ans qu'il a remarqué devant je sais pas pourquoi et dont il lui as assuré que maintenant elle avait un nouvel oncle en la personne de Ice motherfuckin'T BITCH, et que si elle avait un problème elle venait le voir, bonne rigolade !), des morceaux ultra bourrins et d'autres plus lourds. Mais ça fait partie du bordel organisé scénique je pense.
En tous cas, même si je savais que je n'aurais pas "The winner loses", magnifique ballade aux lyrics bien tristes du premier opus, j'ai eu l'essentiel du meilleur de ce dernier. Evidemment, s'il avait pu me le faire en entier j'aurai trippé à mort, et je regrette l'absence de "Evil dick" et "BC Anthem". Mais franchement, il valait mieux avoir les monumentaux "There goes the neighborhood" et "Cop killer", les imparables "Voodoo", "KKK Bitch" et "Bowels of the devil", ou l'inevitable "Body count" ! D'ailleurs, je ne sais pas si on a déjà autant été vulgaire à un concert ! Le fuck décliné sous toutes ses formes, nos jolis majeurs tendus on demand (ou pas !), bref un bonheur régressif !
Mais, car il y a un mais. Malgré cette putain d'énergie, cette putain d'agressivité communicative, ces putains de titres enfin entendus live, cette putain de présence scénique, ce putain de gratteux monstrueux qu'est Ernie C, malgré la putain de bonne ambiance et ces putain de sourires sur toutes les lèvres au final, malgré tout ça, donc malgré un des meilleurs lives du Hellfest 2015, pourquoi ils n'ont pas joué "Born dead" !!! La question du fest, tant j'ai entendu des fans la poser du samedi soir au lundi matin ! Surtout qu'ils avaient bien 5 minutes de rab' quoi ! Pas que ce soit la meilleure, mais certainement la plus connue, une des plus attendues, et j'imagine le feu qu'elle aurait mise... Avec elle, c'aurait été le show parfait !
Setlist:
Body Count's in the House
Body M/F Count
Masters of Revenge
Bowels of the Devil
Necessary Evil
Manslaughter
Drive By
Voodoo
There Goes the Neighborhood
Body Count
KKK Bitch
Disorder
Talk Shit, Get Shot
Cop Killer
M'enfin, après les L7, encore un concert très attendu de moi qui a tenu toutes ses promesses. Restait à réaliser la passe de trois avec l'enchaînement immédiat sur la Main Stage 2 en la "personne" des Faith No More ! Une journée de malades je vous disais !
Juste le temps d'entendre les deux derniers classiques de ZZ TOP sur la Main Stage 1, qu'on filait se placer tout à gauche pour voir ce qu'allait nous proposer les allumés de FAITH NO MORE.
FAITH NO MORE
Ben déjà, un décor de scène surprenant, composé de centaines et centaines de fleurs, disposées un peu partout, sur le devant, à côté des instruments, partout ! Et uniquement du blanc, des vases aux claviers, du background aux toiles cachant les amplis. Jusqu'aux tenues de tous les zicos.
Alors j'ai entendu dire que les gars avaient fait ça par esprit de contradiction face à tous ces metalleux plutôt traditionnels. Qu'ils se la jouaient décalés pour nous faire chier. Ben non. Enfin si. Oui ils nous emmerdent royalement, comme ils l'ont toujours fait ! Fait No More ne s'est jamais considéré comme Metal. Ils se sont toujours considérés comme FNM, alternant morceaux agressifs, lents, bizarres, fusion, rappés, funky, planants, bref impossible à cadrer dans un moule. Rien de bien nouveau, les connaissant.
Rajoutez à cela un Patton emblématique qui lors de ses projets solo a touché un peu à tout, du crooner aux cris d'animaux en passant par des trucs difficilement accessibles, et vous comprendrez qu'entamer la partie par "Motherfucker", le fait de balancer leur reprise de "Easy" en plein milieu du set, de finir par une compo de crooner là où on attendait un dernier brûlot, de l'entendre gueuler "fuck hellfest", ou se marrer en faisant le jeu de mot grandiose "heavy merdal", c'est pas étonnant, c'est juste eux.
Mais à coté de cela, ça joue. Et ça joue plutôt dans la cour des très grands, qui donnent juste un des meilleurs lives de cette édition, si ce n'est le meilleur objectivement parlant. L'enchaînement "Epic"/"Black Friday"/"Everything's ruined"/"Midlife crisis"/"The gentle art of making enemies" fut juste atomique ! J'en revenais pas de prendre une telle claquasse en pleine gueule ! Aller retour, tends l'autre joue et prends ton pied ! Manquait plus que le fameux "Digging the grave" pour m'achever !
Non sérieux, les musiciens sont connus et reconnus depuis des lustres, l'énorme Mike Bordin en tête, avec un jeu de baguettes toujours aussi puissant et démonstratif. Un plaisir de le voir marteler ses peaux. Patton, en plus d'avoir un charisme assez phénoménal, une réelle présence, fait ce qu'il veut de sa voix, dans des registres très différents, et sans transitions. Un monstre de facilité, qui s'amuse. Jusqu'à descendre dans la fosse de la sécu pendant "Easy", échanger son habit contre un t-shirt orange d'un vigile, et demander à se faire remonter car il est trop petit !
L'ambiance était un peu étrange, j'avais l'impression qu'il y avait des fans "die hard" disséminés dans une foule assez surprise, voire incompréhensive au vu de quelques sifflets sans humour. Mais il en faut plus pour déstabiliser Patton, au contraire, il aime ça.
En tous cas, ayant eu quasiment toutes mes favorites, dont le fantastique "Midlife crisis" qui a mis un feu pas croyable (non mais ce monument putain ! Avec le break funky savoureux en plein milieu), j'étais comblé. La 2ème partie du set a un peu pâti de la première demi-heure cataclysmique, mais quand on fait le bilan, on se dit qu'on a assisté à du pur Faith No More, dans des conditions idéales pour un open air. Si ce n'est la menace de coupure comme pendant Airbourne en deux occasions, heureusement sans conséquences.
Le "We care a lot" final a du achever de convaincre les sceptiques.... avant de les dépiter encore plus avec cette cover des 60s (bisous et sifflements inclus !) sur laquelle Patton démontre tout son talent vocal "normal" ! Ahahaha génial ! Un must !
Setlist:
Motherfucker
Be Aggressive
Caffeine
Evidence
Epic
Black Friday
Everything's Ruined
Midlife Crisis
The Gentle Art of Making Enemies
Easy
Separation Anxiety
Cuckoo for Caca
Matador
Ashes to Ashes
Superhero
Rappel:
Cone of Shame
We Care a Lot
This Guy's in Love With You
Honnêtement, y a encore des concerts après ça ?! Ah ben oui, y a SCORPIONS tiens... La vraie tête d'affiche en fait. Bon avant y a le fameux feu d'artifice magnifique. Ensuite il y a surtout l'exode horriblement overcrowded pour tenter de sortir des mainstages, en entendant les deux premiers morceaux des Allemands, suivis d'une autre coupure (y en a qui ont du bosser toute la nuit afin que ça ne se reproduise pas le lendemain...), pour rallier l'Altar et assister à un show assez dantesque de OBITUARY !
OBITUARY
Les death metalleux ont explosé le chapiteau ! On a pris le live en cours, mais putain quelle puissance... Je ne suis pas fan du style à la base, mais eux ont toujours proposé un death très lourd, très heavy, aux gros riffs qui font automatiquement banguer. Pas du brutal basique quoi. Et puis Tardy, quelle présence, même s'il ne communique jamais, et quelle voix. Et toujours cette tignasse improbable.
Assurément une des meilleures prestations du week end, tellement c'était carré, avec un excellent son, et une setlist en béton armé !
Le public ne s'y est pas trompé, étant venu nombreux, avec une ambiance du tonnerre et des pogos à foison. Fallait bien ça pour passer après Faith No More !
Setlist:
Redneck Stomp
Centuries of Lies
Visions in My Head
Infected
Intoxicated
Bloodsoaked
'Til Death
Don't Care
Violence
Back to One
Dead Silence
Back on Top
Inked in Blood
Slowly We Rot
SCORPIONS
Mais la soirée n'est pas encore terminée, car mon grand Ami Hervé tient à voir Marilyn Manson, alors que j'avais juré de jamais revoir cette honte sur pattes après le show catastrophique de Toulon en 2005. Du coup on assiste aux trois derniers titres de SCORPIONS devant un parterre bondé jusqu'au fond du site, et même si la dernière tournée m'avait beaucoup déçu et que Meine geint plus qu'il ne chante, j'avoue que les rappels étaient sympas. En même temps, "Rock you like a hurricane" est imparable. On reverra ça dans de meilleures conditions au RockFest Barcelona dans un mois.
Puis MANSON arrive. Et nous on repart au bout de trois chansons. Enfin, espèce de chansons vides de chez vides, avec une base plus techno que Metal, des blancs de deux minutes entre, une attitude toujours aussi je m'enfoutiste, bref que du malheur. Il ne mérite pas une ligne de plus.
On rejoint la voiture à 20 minutes de là, les pieds en charpie après une journée aussi chargée et "statique", mais d'une richesse rarement vue en fest sur un seul jour. Finalement c'est pas plus mal que le dimanche soit prévu aussi léger...
A lire le report du 19 juin et celui du 21 juin au Hellfest 2015...
Critique écrite le 08 juillet 2015 par Gandalf
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55 000 pass 3 jours pour le Hellfest 2019 écoulés en 2 heures ! Ce n'est pas rien, d'autant que la majeure partie de la programmation était inconnue au moment du fait. C'est... La suite
Clisson : les dernières chroniques concerts
(mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 30/06/2024
Hey ! Mais comme le temps est passé vite, c'est déjà le toujours-difficile-3ième-jour-au-Hellfest ? Sauf qu'il va être plus facile que d'habitude. Déjà parce qu'on a étonnamment... La suite
(mon) Hellfest 2024, 2-3 : Fallen Lillies, Konvent, Dead Krazukies, Kronos, Hrafngrimr, 8°6 Crew, Kvelertak, Didier Wampas Psycho Attacks, Metallica, Suicidal Tendencies (+ Anvil, Skyclad, Nekromantix, Bruce Dickinson) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 29/06/2024
Samedi 29 juin 2024, notre day 2 in Hellfest, Purple Camp, 9 A.M... Rha zut, il fait pas beau et la météo annoncée est assez démoralisante (même si l'eau, c'est la vie, bien... La suite
(mon) Hellfest 2024, 1-3 : Kanonenfieber, Steel Panther, Tom Morello, Clawfinger, Amorphis, Machine Head, Fu Manchu, Anaal Nathrak (+ Gaupa, Acid King, Shaka Ponk, Prodigy) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 28/06/2024
Pour tester notre sang-froid, la SNCF a coupé net et en plein milieu notre périple vers ce Hellfest 2024, avec une bonne blague : gare de Marnes-la-Vallée évacuée, puis train pour... La suite
Beyond the Styx, Wolvennest, Shcizophrenia, The Old dead tree, Evil Invaders, Treponem Pal, Dozer, Electric Callboy, Amon Amarth, Tenacious D, Pantera, Slipknot par Pipoulem
Hellfest Clisson, le 18/06/2023
Hellfest 2023 18 juin 2023 - Beyond the Styx, Wolvennest, Shcizophrenia, The Old dead tree, Evil Invaders, Treponem Pal, Dozer, Electric Callboy, Amon Amarth, Tenacious D, Pantera,... La suite