Avis et critique du concert de Sum41, Bloodbath, Triggerfinger, Flogging molly, Aborted, Vreid, Unearth, Der Weg Einer Freiheit, Silmaris, Akiavel, Nostromo, Acod, Candy (Hellfest 2023 - jour 2) le 16 juin 2023, Clisson, par Pipoulem

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Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Sum41, Bloodbath, Triggerfinger, Flogging molly, Aborted, Vreid, Unearth, Der Weg Einer Freiheit, Silmaris, Akiavel, Nostromo, Acod, Candy (Hellfest 2023 - jour 2)

Clisson 16 juin 2023

Critique écrite le 29 juin 2023 par Pipoulem

Candy (Altar)

Deuxième jour. Après une courte nuit je voulais arriver pour voir Vended, le fils de Corey Taylor, mais 10h30 c'est décidément trop tôt. Je commence donc par Candy à l'Altar. Un jeune groupe américain dont le nom n'a rien à voir avec le gentil dessin animé de notre enfance. Le chanteur a une sacrée énergie, va et vient, saute et growl tout ce qu'il peut dans le micro pendant que ses compères à la guitare et à la basse l'accompagnent parfois en seconde voix. Un hardcore frontal à suivre dans les prochaines années.

Acod (Temple)

Il est 12h50 et je ne voulais surtout pas manquer la venue de Acod cette année au Hellfest. Groupe marseillais, je les suis depuis très longtemps dans la région et c'est un immense plaisir de les voir enfin sur ce festival. Leur style a évolué jusqu'à sortir l'an dernier un superbe album Fourth Reign Over Opacities And Beyond qu'il viennent défendre aujourd'hui. Emmené par Fred au chant, alternant l'anglais et quelques phrasées en français, et Jérôme à la basse pour la composition de la musique. Un death metal mélodique puissant et envoûtant. Leur set est impeccable et me tire une petite larme de joie de les voir là. Une vraie réussite saluée par de nombreuses personnes.

Nostromo (Altar)

Vient le tour de Nostromo qui comme à son habitude fait une très belle prestation. Pas de poésie. Lourd, puissant, carré. Les suisses sont toujours aussi efficaces, réglés comme du papier à musique. Le chanteur s'amuse à faire tournoyer son micro entre deux couplets et à secouer la tête sur les rythmiques appuyées de ses compagnons.

Akiavel (Temple)

Il y a des moments dans la vie qui sont assez particuliers. En effet, voir Akiavel monter sur la scène du Temple souligne qu'il y a décidément du bon metal dans le sud. L'ascension de cette formation a été assez fulgurante. Avec trois albums en trois ans, ils ont tout écrasé en enchaînant concerts et festivals. Du travail de qualité, un univers et un imaginaire bien à eux. Au chant Auré avec son growl ultra puissant se place parfaitement sur les rythmiques de Chris, Jay et Butch. Et sur scène elle s'amuse d'eux et de nous avec son regard aussi malicieux que démoniaque.

Un final avec un featuring. Le chanteur de Tagada Jones et Sylvain Demercastel entre autres montent sur scène afin de promouvoir l'association Savage Lands, pour défendre et protéger la nature (https://savagelands.org/fr/). Ils reprennent superbement Roots de Sepultura. Très belle prestation.

Silmarils (Mainstage)

Après un rapide passage devant Der Weg Einer Freiheit et leur black metal mélodique, j'ai choisi de sortir un peu des Altar Temple pour prendre l'air. C'est devant la Mainstage et Silmarils que j'arrive. C'est assez étrange de retrouver ce groupe que j'avais vu et écouté en... 1996 ? 1997 ? Entre rap hip hop et fusion, avec leur style skatepark des années 90, ça jump. Un petit retour dans le passé.

Unearth (Altar)

De retour à l'Altar, Unearth plus moderne entre melodeath et metalcore. Les américains font le job, une bonne découverte. Vient ensuite Vreid. Leur black est je dirai accessible. De jolies mélodies et des envolées planantes entrecoupées de parties, rythmées et entrainantes. Les norvégiens captent l'attention du public. Ici pas de pointes ni de clous, avec leurs tenues noires qui semblent être des uniformes ils ont une certaine classe. Super propre, super carré. On ne s'ennuie pas dans leur set et leur musique. A écouter "Shadows of Aurora", "Sólverv",

Aborted (Altar)

Le côté pratique Altar Temple c'est que l'on peut facilement passer d'une scène à l'autre. Encore faut il aimer les genre death/black. Les belges de Aborted font du brutal death et ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de puissance. Les coups de grosse caisse raisonnent encore dans ma tête. Ici pas de répit. Le chanteur Sven, dont la stature est impressionnante, se tape régulièrement la tête, un brin de folie semble émaner de son personnage. Son growl puissant proche du grind colle parfaitement avec le style. Et que dire du décor où l'on peut apercevoir des têtes empalées et des squelettes ensanglantés dans des boîtes. On ne fait pas dans la dentelle.

Flogging Molly (Warzone)

J'ai eu ma dose de brutalité et même si derrière il y a 1349 et Belphegor j'ai besoin de faire une pause et de profiter un peu des derniers rayons de soleil. C'est devant une Warzone remplie à bloc que je me retrouve. Un groupe qui n'est pas dans mes habitudes Flogging Molly. Du punk celtic. Sur scène flûte, accordéon, banjo, guitare folk. On pourrait penser que c'est calme et bien pas du tout.

Une énergie folle, des vagues de slameurs déferlent le long des crash barrières qu'ils ont littéralement fait exploser la Warzone. L'ambiance était phénoménale et le public survolté. L'équipe de sécu, les Challengers, fait un travail énorme. On pourrait consacrer une page rien que pour eux tant ils assurent pendant tout le festival.

Triggerfinger (Valley)

Sur la Valley, Triggerfinger dans un rock plus classique, fait une belle prestation qui groove. Très classe, très élégant, le chanteur avec son style crooner assure et pousse haut dans les aigus.

Bloodbath (Altar)

Un petit tour devant Bloodbath, pour apercevoir Nick Holmes qui assure le chant. Décor très sobre, il se cache derrière des lunettes de soleil. Cela change de 2015 ou il avait le visage totalement recouvert de (faux) sang. Leur death est très froid et lugubre, avec un nom comme le leur on ne peut pas s'attendre à autre chose.

Devant les mainstage les gens se sont amassés pour aller voir les Mötley Crüe. Les rockers reprennent les vieux titres que le public suit en chœur comme Shout Shout. On a droit comme à l'époque à quelques demoiselles qui enlèvent leur haut. Ça plait ou pas mais c'est dans l'histoire du groupe. Nous avons droit à un featuring de Machine gun kelly qui s'est produit quelques minutes avant. Il joue le personnage de Tommy Lee dans le film The Dirt qui est consacré au groupe.

Sum 41 (Mainstage)

C'est avec les Sum41 que l'on termine la journée. Une dernière tournée avant qu'ils arrêtent. Dans le public beaucoup de fans se rappellent leur adolescence et ça presse fort sur les crash barrières. Sur scène en fond un énorme démon et un groupe avec une belle énergie. Des tubes (Over my head, In Too Deep, Still Waiting ) et des covers (Rage, Seven Army, Queen) qui fonctionnent bien. Ils ont enflammé un public déchaîné, ça saute, ça fait des moshpit dans tous les sens et ce sont des hordes de slameurs qui arrivent jusqu'à la scène. Super concert. On peut rentrer se coucher le cœur léger et avec le sourire.

D'autres photos par là : https://www.flickr.com/photos/cinephil/albums/72177720309255100

Bonus video (Arte Concert) :
- 1349 Hellfest
- Flogging Molly
- Vreid

Critique écrite le 29 juin 2023 par Pipoulem
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Photographe : Pipoulem
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