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Chronique de concert Helloween + Trick or treat
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Helloween + Trick or treat
Et bien ça faisait un sacré brin de temps qu'on n'avait pas eu une affiche speed mélodique de cette qualité au Transbordeur lyonnais, le moins qu'on puisse dire c'est que ça m'a rappelé un max de souvenirs, et filé un petit coup de vieux aussi. Affiche malheureusement vite amputée de Stratovarius, Timo Kotipelto étant souffrant, c'est mine de rien un sacré morceau de la soirée qui va sauter, à l'instar de la date précédente à Paris, reste tout de même Helloween en tête d'affiche qui n'était pas repassé par Lyon depuis... depuis... moi perso je les ai jamais vu à Lyon, et Andi Deris confirmera qu'il se rappelle pas être venu (c'est dire à quel point ca doit faire longtemps).
C'est donc dans un Transbordeur bondé (1500 têtes) que les italiens de Trick or Treat (même pas ça m'a étonné de découvrir leur nationalité ce matin) entament la soirée. Croisement rigolo entre Edguy et Labÿrinth, les jeunes ritals affichent une franche bonne humeur sur fond de speed mélodique parodique ultra-clichesque, ca joue bien, voir même très bien (le bassiste nous a gratifié d'un solo de 6 cordes comme j'en n'avais pas vu depuis longtemps), ça envoie du spandex et du t-shirt Skeletor couchés sur un backdrop ridicule, le chanteur est un clone vocal de son homologue de Labÿrinth aux aigus supersoniques, mais malgré tout il manque un petit truc pour que ça explose vraiment : ils manquent de charisme, surtout le chanteur qui essaie de sauver la partie avec divers accessoires tels que guitare gonflable, gant à la Disney ou encore oreilles de lapin, mais la sauce ne prend pas. Bref un groupe sympathique auquel il manque un peu de maturité, mais pour une première partie c'était parfait. A noter une cover de Cindy Lauper (Girls Just Want To Have Fun).
Quand Helloween déboulent sur scène après une courte pause, là tout de suite c'est pas pareil : ces mecs transpirent le professionnalisme.
Niveau décor et lightshow c'est juste superbe, assez axé indus mais vraiment très bien orchestré, je regrette juste un peu d'avoir eu la lumière dans la gueule toute la soirée, le moins qu'on puisse dire c'est que sur ce coup les allemands m'en ont mis plein la vue.
Niveau son je vais vraiment râler je pense : c'était beaucoup, beaucoup trop fort. Ouais tout ça, tu te fais vieux. Que dalle, la batterie sur-triggée de Daniel Löble couvrait tout le reste, c'était juste insupportable, surtout pour un groupe qui utilise la double grosse caisse (quadruple en fait même ce soir), j'ai eu l'impression d'être à coté d'un chemin de fer. Je ne parle donc même pas de l'indispensable donc inutile (à moins que ce ne soit l'inverse?) solo de batterie, qui n'est pas sans me rappeler le sketch d'un certain Courtemanche, avec une batterie sonorisée comme celle-ci on a l'impression d'écouter une boite à rythmes, ouais le mec est rapide et technique mais il s'en dégage le feeling d'une motte de terre, qui plus est il aura couvert de basse du sympathique Marcus Grosskopf pendant tout le concert (en plus du reste).
Bon je re-râlerai après je vais parler des choses bien : ces mecs sont très bons sur scène, tout particulièrement Sascha Gerstner (qui en sera de son solo dès la fin du troisième titre), ce gratteux a la classe, le jeu facile et propre, je dirais même qu'il pourrait se permettre de jouer le mec qui en chie, ça le ferait encore mieux, mais bref tous sont très souriants (même Michael Weikath... bon pas trop mais un peu quand même), ça bouge dans tous les sens (sauf Michael Weikath... bon pas trop mais un peu quand même), Andi Deris communique vraiment bien avec le public... vraiment trop?? Non j'ai dit que je râlerai après, en tout cas je l'ai trouvé très en voix, autant à l'aise sur les titres softs que sombres, et terrible de maîtrise sur la ballade Forever and One.
Les titres s'enchaînent avec plaisir, pour moi ceux du dernier opus en date, 7 sinners, passent très bien l'épreuve de la scène, même si j'ai trouvé bizarre qu'ils en jouent si peu (Are You Metal? en entrée de concert, puis la sombre Where The Sinners Go et enfin You Stupid Mankind), surtout pour un groupe qui se vante de faire 2h de show, bref. Le medley Keeper's m'a juste ennuyé, j'ai jamais été fan de medley, et encore plus quand ça tourne au morceau fleuve, j'aurais préféré perso qu'ils en jouent deux parmi toutes celles du medley plutot que ça. Le concert se clôture à grand coup de classiques : I Want Out (où Deris fera chanter un max le public), premier rappel avec Ride The Sky puis Future World (où Deris présentera les citrouilles et fera chanter un max le public) et enfin en deuxième rappel Dr Stein (avec les copains Dr Stein de la salle, comprendre un bande de fans avec une perruque moche et une blouse blanche auxquels on a donné deux ballons représentant des citrouilles). Comme vous l'aurez compris, Deris parle, parle, parle, ZZzzzzz. Blah blah j'aime le vin français, blah blah le batteur il boit tout mon vin, blah blah... Pfff autant c'est agréable d'avoir un mec souriant sur scène, autant ses palabres m'auront fatigué. Ils peuvent se vanter de jouer 2h, déjà ils ont joué que 1h40, et si on enlève les solos et les discours en fait ca doit donner du 1h15. Vraiment, vraiment dommage, c'est le gros point noir du concert pour moi : ces périodes d'inactivité en live.
Malgré ces quelques déceptions, je suis tout de même vraiment content d'avoir vu Helloween à Lyon, un groupe pro, un visuel somptueux, même si la confiture était un peu trop étalée, elle restait somme toute excellente.
Setlist :
Are You Metal?
Eagle Fly Free
March of Time
Guitar Solo
Where the Sinners Go
Steel Tormentor
Drum Solo
I'm Alive
You Stupid Mankind
Forever and One (Neverland)
A Handful of Pain
The Keeper's Medley
(Keeper Of The Seven Keys/The ... more)
I Want Out
Encore:
Ride the Sky
Future World
Encore 2:
Dr. Stein
C'est donc dans un Transbordeur bondé (1500 têtes) que les italiens de Trick or Treat (même pas ça m'a étonné de découvrir leur nationalité ce matin) entament la soirée. Croisement rigolo entre Edguy et Labÿrinth, les jeunes ritals affichent une franche bonne humeur sur fond de speed mélodique parodique ultra-clichesque, ca joue bien, voir même très bien (le bassiste nous a gratifié d'un solo de 6 cordes comme j'en n'avais pas vu depuis longtemps), ça envoie du spandex et du t-shirt Skeletor couchés sur un backdrop ridicule, le chanteur est un clone vocal de son homologue de Labÿrinth aux aigus supersoniques, mais malgré tout il manque un petit truc pour que ça explose vraiment : ils manquent de charisme, surtout le chanteur qui essaie de sauver la partie avec divers accessoires tels que guitare gonflable, gant à la Disney ou encore oreilles de lapin, mais la sauce ne prend pas. Bref un groupe sympathique auquel il manque un peu de maturité, mais pour une première partie c'était parfait. A noter une cover de Cindy Lauper (Girls Just Want To Have Fun).
Quand Helloween déboulent sur scène après une courte pause, là tout de suite c'est pas pareil : ces mecs transpirent le professionnalisme.
Niveau décor et lightshow c'est juste superbe, assez axé indus mais vraiment très bien orchestré, je regrette juste un peu d'avoir eu la lumière dans la gueule toute la soirée, le moins qu'on puisse dire c'est que sur ce coup les allemands m'en ont mis plein la vue.
Niveau son je vais vraiment râler je pense : c'était beaucoup, beaucoup trop fort. Ouais tout ça, tu te fais vieux. Que dalle, la batterie sur-triggée de Daniel Löble couvrait tout le reste, c'était juste insupportable, surtout pour un groupe qui utilise la double grosse caisse (quadruple en fait même ce soir), j'ai eu l'impression d'être à coté d'un chemin de fer. Je ne parle donc même pas de l'indispensable donc inutile (à moins que ce ne soit l'inverse?) solo de batterie, qui n'est pas sans me rappeler le sketch d'un certain Courtemanche, avec une batterie sonorisée comme celle-ci on a l'impression d'écouter une boite à rythmes, ouais le mec est rapide et technique mais il s'en dégage le feeling d'une motte de terre, qui plus est il aura couvert de basse du sympathique Marcus Grosskopf pendant tout le concert (en plus du reste).
Bon je re-râlerai après je vais parler des choses bien : ces mecs sont très bons sur scène, tout particulièrement Sascha Gerstner (qui en sera de son solo dès la fin du troisième titre), ce gratteux a la classe, le jeu facile et propre, je dirais même qu'il pourrait se permettre de jouer le mec qui en chie, ça le ferait encore mieux, mais bref tous sont très souriants (même Michael Weikath... bon pas trop mais un peu quand même), ça bouge dans tous les sens (sauf Michael Weikath... bon pas trop mais un peu quand même), Andi Deris communique vraiment bien avec le public... vraiment trop?? Non j'ai dit que je râlerai après, en tout cas je l'ai trouvé très en voix, autant à l'aise sur les titres softs que sombres, et terrible de maîtrise sur la ballade Forever and One.
Les titres s'enchaînent avec plaisir, pour moi ceux du dernier opus en date, 7 sinners, passent très bien l'épreuve de la scène, même si j'ai trouvé bizarre qu'ils en jouent si peu (Are You Metal? en entrée de concert, puis la sombre Where The Sinners Go et enfin You Stupid Mankind), surtout pour un groupe qui se vante de faire 2h de show, bref. Le medley Keeper's m'a juste ennuyé, j'ai jamais été fan de medley, et encore plus quand ça tourne au morceau fleuve, j'aurais préféré perso qu'ils en jouent deux parmi toutes celles du medley plutot que ça. Le concert se clôture à grand coup de classiques : I Want Out (où Deris fera chanter un max le public), premier rappel avec Ride The Sky puis Future World (où Deris présentera les citrouilles et fera chanter un max le public) et enfin en deuxième rappel Dr Stein (avec les copains Dr Stein de la salle, comprendre un bande de fans avec une perruque moche et une blouse blanche auxquels on a donné deux ballons représentant des citrouilles). Comme vous l'aurez compris, Deris parle, parle, parle, ZZzzzzz. Blah blah j'aime le vin français, blah blah le batteur il boit tout mon vin, blah blah... Pfff autant c'est agréable d'avoir un mec souriant sur scène, autant ses palabres m'auront fatigué. Ils peuvent se vanter de jouer 2h, déjà ils ont joué que 1h40, et si on enlève les solos et les discours en fait ca doit donner du 1h15. Vraiment, vraiment dommage, c'est le gros point noir du concert pour moi : ces périodes d'inactivité en live.
Malgré ces quelques déceptions, je suis tout de même vraiment content d'avoir vu Helloween à Lyon, un groupe pro, un visuel somptueux, même si la confiture était un peu trop étalée, elle restait somme toute excellente.
Setlist :
Are You Metal?
Eagle Fly Free
March of Time
Guitar Solo
Where the Sinners Go
Steel Tormentor
Drum Solo
I'm Alive
You Stupid Mankind
Forever and One (Neverland)
A Handful of Pain
The Keeper's Medley
(Keeper Of The Seven Keys/The ... more)
I Want Out
Encore:
Ride the Sky
Future World
Encore 2:
Dr. Stein
Critique écrite le 27 janvier 2011 par Larry Sarrs
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