Chronique de Concert
Hubert Félix Thiéfaine
Ils/Elles sont 7 ou 8, les "fan de". Ne voulant rien manquer du moment de grâce à venir, elles/ils se sont installé(e)s au premier rang, tout contre la barrière, non sans avoir omis de bien installer leur progéniture de l'autre côté, au préalable - un garçon de 9 ans et une fille de 8, assis à quelques centimètres de la scène, à peine - avant que de se mettre à lancer moult "Hubert je t'aime !" et autres cris aigus ou rauques de joie : regards illuminés en prime, reprenant chaque mot autrefois gravé sur vinyle par leur guide, leur prophète, leur maître à penser ou panser en toute chose (rires et mimiques scéniques déclinées, en sus !) depuis 1978 la lointaine...
"Redescente Climatisée"
(When I'm 64)
Tandis que les volutes de cette (habituelle) putain de fumée irritante des sinus, se dissipent peu à peu, des silhouettes de musiciens se découpent dans le décor, puis investissent résolument la scène. Dès l'intro de Annihilation, Alice Botté se positionne bien au centre des débats, décidé à montrer à tous et toutes, alentour, que la guitare reste définitivement LE instrument du Rock... Point ! Une entrée en matière qui n'a d'autre but que d'ouvrir la voie au héros du soir - qui se présente en mode : "chanteur Folk Rock à texte équipé d'une réglementaire guitare sèche et d'un harmonica" - qui ne se fait pas prier et se lance, quasi aussitôt : "Qu'en est-il de ces heures troubles et désabusées / Où les dieux impuissants fixent l'humanité..." ; l'explication de texte, commence... en mode "artiste introspection versus humanité de "pas" proximité, cyclique de l'échec" : "On n'en finit jamais d'écrire la même chanson / Avec les mêmes discours les mêmes connotations / On n'en finit jamais de rejouer Guignol / Chez les Torquemada chez les Savonarole / Qui donc pourra faire taire les grondements de bête / Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes / Qui donc pourra faire taire les grondements de bête...". Un solo d'harmonica, plus loin, soufflé/aspiré en mode Dylan du Jura, Hubert Félix Thiéfaine reprend à peine sa respiration avant que de se lancer de nouveau dans un texte "fleuve" (Fièvre Résurrectionnelle) qui phagocyte illico l'esprit et exige plus que de l'attention, en "fosse", en face ; comme d'hab', ça va souvent trop vite et une longue succession de mots, d'images, de citations, de prises de positions politiques, de critique sociétale sous-jacente, d'allusions sous-tendues et métaphores, se bousculent pêle-mêle au portillon de ses lèvres tendues : un flot incessant d'envies, d'idiomes abscons zébrés d'éclairs qui se soulagent sur les monceaux de cadavres exquis de nos illusions perdues... Et le soleil se lève !
Après une rapide revue des effectifs en présence - les mêmes musiciens que sur le très récent CD/DVD "live" : Homo Plebis Ultimae Tour, Bruce Cherbit (batterie) excepté ! - bienvenu en Lorelei : une version alourdie, volontairement délestée de son antique rythmique "mambo du dézingo", avec public qui apprécie, qui roule des yeux arrondis de passé (versus jeunesse enfuie ou brûlée sans regrets) mais qui peine pourtant "audiblement" à coller au mieux au refrain, accéléré de fait, qui lui glisse en permanence d'entre les cordes vocales. Tiens, puisque l'on parle de "passé", à l'époque (aux lointains confins du perturbé XXe) lorsque j'avais demandé à ma prof' de français d'étudier plutôt du Thiéfaine texte, en classe, en lieu et place des séminaux "3 B" (Brel, Brassens, ou Barbara) elle m'avait renvoyé dans les cordes avec fracas, avait traité cela de "galimatias obscur et mal écrit !", et finalement transigé autour du présumé "moderne et jeune !" Argent Trop Cher, du groupe Téléphone... Sic ! Comme si l'on pouvait facilement échanger des vers, tels : "Mon blues a déjanté sur ton corps animal / Dans cette chambre où les nuits durent pas plus d'un quart d'heure... / Le blues a dégrafé nos curs de cannibales / Dans ce drame un peu triste où meurent tous les Shakespeare / Le rouge de nos viandes sur le noir sidéral / Le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs...", contre les basiques : Prenez un enfant / Et faites-en un roi / Couvrez-le d'or et de diamants / Cachez-vous, en attendant / Vous n'attendrez pas longtemps / Les vautours tournent autour de l'enfant.... N'est-ce pas merveilleux, de se sentir piégé ?
Durant, Soleil, Cherche Futur, l'homme pour qui Charlélie Couture écrivit un jour Guitarist(1986), se fend d'un premier solo dantesque, tiré sur cordes et effilé d'acier, qui satisfait pleinement le dedans de l'être "rock". Un must du genre.
Après, Infinitives Voiles et Petit Matin, 4.10 Heure d'Été - deux beaux extraits du dernier et inspiré Suppléments de Mensonge(2012) - qui me laissent néanmoins sur ma faim, parce qu'il a déjà mieux écrit, dans le même genre... je me rends compte que la Setlist reprend, jusque-là, exactement et dans l'ordre, celle du Homo Plebis Ultimae Tour évoqué en amont. Ce qui nous emmène logiquement au très trouble et désormais lointain : Le Chant du Fou (extrait de : Tout Corps Vivant Branché Sur Le Secteur Étant Appelé à S'Émouvoir/1977).
Immédiatement, les férus de Zapping télévisuels, dotés d'un pouvoir de concentration proche du poisson rouge de légende, s'empressent d'échanger des banalités un peu partout autour au risque de couvrir de mièvre bla-bla ce sublime duo "piano/voix" millésimé : "Un autre fou sort de son trou / Et vient respirer la lumière / Qui gerce les murs d' Hang-Tcheou / Comme un grand coup de cimeterre / Les feuilles tombent des cocas / Et se répandent sur l'Occident / Demain tu verras tous ces petits alchimistes / Pulvériser un continent / Et ta tête tombe de son socle de rêves...".
"Dis-moi, Roger, Y'a quoi, en c'moment, sur W9 ou NRJ12?", de quoi tuer le rêve, définitivement. Encore merci, mon gars Alice, ton solo de guitare nerveux et sec, traversé de vives remontées de cordes senties, sera fort opportunément venu mettre un terme à ce triste brouhaha grondé lambda. Bien joué.
Quand, Confession d'Un Never Been déboule sans crier gare, nanti de son mythique : "J'ai volé mon âme à un clown...", "Roger" et "Lucette" se prennent illico à taper des mains et onduler du bassin "collé serré", ravis ; un concert de Hubert Félix, cela peut parfois s'apparenter (pour lui) à déclamer les Petits Poèmes en Prose de Charles Baudelaire au beau milieu de la tribune des Ultras de l'OM, ou d'un quelconque meeting politique à but partisan affiché. Quel gaspillage éhonté de savoir et d'effort littéraire, tout de même ; des heures et des heures d'écriture précise, ciselée, qui n'ont d'autre choix que de gagner au plus vite l'azur afin de s'y diluer à jamais sans avoir réussi à toucher quoi que ce fut de céphalée, au préalable...
Tiens, puisqu'on en parle, voici (re)venu le temps réjoui des Dingues et des Paumés, toujours prêts à se "Greffer un pavé à la place du cerveau..." et poussés au cul par cet extraordinaire "riff", signé des neurones inventifs et mains expertes du longtemps regretté Claude Mairet. L'un des rares as "Rock" de la six cordes hexagonale - avec Olivier Durand, Louis Bertignac, Le Baron, ou l'Alice qui nous fait face ! - à pouvoir se targuer de tenir la comparaison avec ce qui se fait de mieux dans le genre, outre-Atlantique, ou Manche. Une version elle aussi rafraîchie du "pont" et durcie de ton, qui la régénère on ne peut mieux. Pendant Mon Portrait Dans La Glace, cette petite merveille d'approche pudique et sentie de la Maladie d'Alzheimer, Roger et sa Lucette de blonde se fendent carrément la poire en évoquant un souvenir commun : "ce soir, amis et locataires du "Secret Loft Stories", nous allons étudier plus avant Les fleurs du Mal du poète de rue Charly Bôdelair' ! À vos textos...".
Quelques accords vrillés d'acier, plus loin, c'est au tour de l'autrefois polémique Sweet Amanite Phalloïde Queen, que de venir durcir le ton en mode "indus", organique et acier ; béton et froidure sont dans un bateau...
C'est ma foi plutôt cocasse, que de voir ces gens de tous âges et condition, scander et lancer en rythme leur amour indéfectible à un vulgaire champignon mortel ; comme si cette vilaine moisissure était soudainement devenue LE ennemi à abattre, en lieu et place des vilains Chinois, des vilsQataris, de nos meilleurs ennemis Britanniques, ou autres Extrémistes Islamistes autodéclarés.
Toujours (malheureusement) d'actualité, pertinente et effilée du propos, 113ème Cigarette Sans Dormir revient fort opportunément poser ses pieds ailés dans l'plat de l'actualité, bien au centre du débat "laïque" : "Les petites filles de Mahomet / Mouillent aux anticoagulants / Depuis qu'un méchant gros minet / Joue au flipp avec le Coran / Les dieux changent le beurre en vaseline / Et les prophètes jouent Dracula / S'il vous reste un fond de margarine / J'en aurai besoin pour ma coda...". Bien loin des polémiques Caricatures de Mahomet, des moignonnes Pussy Riot ou du très récent et surmédiatisé "Tous nés d'un homme et d'une femme !", il y aurait largement ici de quoi "phosphorer" de concert afin de militer de nouveau en faveur de cette fameuse séparation "État/Églises", effectuée fort sagement et logiquement en notre hexagone, en... 1905 (déjà !).
"Le crapaud qui gueulait : "je t'aime !" a fini planté sur une croix !". Il y en a pour tout le monde, ici, qu'on se le dise : pas de chasse réservée, de jaloux, ou de pseudo suprématie occidentale, c'est un peu comme si notre Sardou Michelfranco-franchouillard, s'attaquait enfin aux sujets de société avec finesse, savoir, lucidité et recul. Un "lettré" infiltré en douce chez nos Zombi Dupont, rien moins. Hors de nos rues, Chrétiens, Bouddhistes, Musulmans, Créationnistes ras du bulbe et autres Orthodoxes empesés d'or ! Chacun sa foi chez-soi, et les libertés seront bien gardées : "Arsenic is good for you !". Sommet incontesté du show, sans nul doute.
Sur l'incontournable Narcisse 81, Alice gobe un bout de champi et se grandit de wah-wah au plus proche de la comète Jimi, ramenant ainsi pour un court instant à la vie les fantômes baignés de pourpre de l'insurpassé Vodoo Chile. Incantatoire, liturgique, déclamé au plus proche de la transe, Ad Orgasmum Aeternum éteint toute velléité d'échange, céans, la salle semblant alors évoluer en apesanteur, soufflée par tant de grâce, d'acuité, de noire perspicacité : " Je r'viendrai chercher notre enfance / Assassinée par la démence / Et lui coller des lunettes noires / Le blues est au fond du couloir... / Je reviendrai narguer tes dieux / Déguisé en voleur de feu / Et crever d'un dernier amour / Le foie bouffé par tes vautours". Dont acte !
Durant Alligators 427, j'regarde le p'tit gars (joufflu) du début, toujours posté devant la scène, se lâcher comme jamais, poussé du menton par ses géniteurs à jamais sous emprise. En route pour la grande fusion nucléaire. Étrange secte non répertoriée, tout de même, qui psalmodie en chur - en mode guttural, d'une voix unique au timbre éteint -l'effrayant et lugubre "Viiii-ve la Mo-oôoôrt !", avant que d'enchaîner illico presto sur le morbide "Je vous attends !", tandis que la section rythmique (basse/batterie) n'en finit plus d'assurer ses parties avec brio, en métronome majeur. Le tout, de nouveau effectué avec les doigts d'Alice posés en mode brise-glace, au loin, dessus... devant !
"Il est bientôt minuit, mais j'fais beaucoup plus jeune !".
J'aurais un temps espéré (en vain) afin que de pouvoir boucler dignement l'auguste performance, qu'il rappela au parloir des sommets oubliés, tels : Autoroutes, Jeudi D'automne, Exil Sur Planète Fantôme, Un Vendredi 13 À 5.H, Affaire Rimbaud, Errer Humanum Est, Je Suis Partout, Droïde Song, Demain Les kids, Groupie 89, Turbo 6, Enfermé Dans Les Cabinets (Avec La Fille Mineure des 80 Chasseurs), Animal en 40, ou La Philosophie du Chaos. Lors, il aura fallu se "contenter" du relativement "meuble", mais très de circonstance : "Lobotomie Sporting Club.
Soleil-Cafard / Futur Glacé / Matin Blafard / Cerveaux Détraqués / Fleurs Suburbaines / Crasseuses Beautés / Anges de La Haine / Fin Programmée...".
Si Baudelaire (Charles) proclamait en son temps que sa poésie était tout entière destinée au "beau", et non à la "vérité", l'on ne peut que louer humblement notre rare et cher Hubert Félix, d'avoir pleinement et définitivement réussi le tour de force inverse. Bouleversant et beau à la fois...
Liste des Morceaux Joués :
Annihilation
Fièvre Résurrectionnelle
Lorelei Sébasto Cha
Soleil, Cherche Futur
Infinitives Voiles
Petit Matin, 4.10 Heure d'Été
Le Chant du Fou
Confession d'Un Never Been
Les Dingues & Les Paumés
L'Étranger Dans La Glace
Sweet Amanite Phalloïde Queen
113ème Cigarette Sans Dormir
Narcisse 81
Garbo XW Machine
Ad Orgasmum Aeternum
La Ruelle des Morts
Alligators 427
Rappel :
Les Ombres du Soir
Mathématiques Souterraines
La Fille du Coupeur de Joints
Lobotomie Sporting Club.
Séquelles ?
Sans lâcher un seul instant l'"affaire", près de deux heures, durant, les enfants des "fans de", placés aux premières loges, auront tout chanté, tout, sans déraper ou ciller, tout, tout, tout : les amours sado-maso, le cauchemar urbain sans fin, l'homme "loup pour l'homme", les fantômes de la collaboration, la déchéance du corps, les affres de la religion, la guerre sous toutes ses formes, la putréfaction, le sexe morbide, l'appel lancé aux drogues (licites et illicites) les extrémismes de tous crins, le conformisme de masse et la noirceur insondable de l'humaine condition, le fameux Viiii-ve la Mo-oôoôrt !", compris.
"Elle m'envoie des cartes postales de son asile / M'annonçant la nouvelle de son dernier combat / Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile / Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica...". S'il faut légitimement que jeunesse se passe... il reste encore à prouver que celle-ci ait été mise en danger ou plus exposée (ce soir) que devant les récompensés et loués Nagui, Lagaffe, Kardashian, La France a un incroyable talent, ou Les spécialistes de la Ligue1... No way !
Critique écrite le 14 janvier 2013 par Jacques 2 Chabannes
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> Réponse le 18 janvier 2013, par lionel FERRAND
je suis fan collectionneur du maître des mots Mr hft,de concerts en concerts(Nantes,Gap,Cannes,l'Olympia avec mon grands garçon de 18 ans ,Vars avec la neige et le froid,et ce dernier périple avec mon amie aussi fan que folle accompagné de mon petit garçon ,le garçon de 9 ans(10ans) dont vous parlez dans votre article ,devant les barrières de sécurité, assis debout,pétrifié par moment par notre Hubert,j ai vu dans ses yeux ,l émerveillement que moi son papa ressent a 47 ans et ce depuis plus de 30 ans ,le plaisir de chanter,de suivre par ses gestes du bras la musique a la fois si puissante et tellement douce par moment ,la chance d'une dédicace de Christopher le pianiste ,la gentillesse d'Alice Botté le guitariste avec qui nous avons pus discuter merci a vous Mr THIEFAINE, d'être venu un... La suite | Réagir
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