Interview avec Grouplove
Leur histoire commence en 2009 de façon totalement improbable, à l'occasion d'un rassemblement international d'artistes dans un village perdu de Crète. Ryan, le batteur-producteur, et Andrew, le guitariste, sont des amis d'enfance, venus de Los Angeles ; Hannah, alors artiste plasticienne, et Christian, le chanteur-guitariste, s'étaient rencontrés quelques jours plus tôt à New-York ; enfin Sean, le bassiste, débarquait de Londres, où il multipliait les projets sans parvenir à percer. A peine les cinq s'étaient-ils rencontrés qu'ils étaient déjà inséparables. Commençant à jouer ensemble pour le plaisir, ils en viennent à enregistrer un peu par hasard un premier EP éponyme, sur lequel on trouve déjà des tubes en puissance comme Naked Kids et surtout l'hymne Colours. C'est seulement à ce moment-là qu'ils décident de devenir Grouplove et tout ce petit monde part s'installer en Californie.
A l'automne 2011, ils sortent leur premier album, "Never Trust A Happy Song", rempli à ras-bord de pépites indie, surfant de la pop au rock avec une éblouissante décontraction. De leur musique, ensoleillée et rafraîchissante, ressortent aussi quelques nuances de mélancolie, vite emportées par l'incroyablement énergie et la puissance des morceaux. Sur scène, la troupe prend un plaisir très communicatif et on n'est jamais déçu de leurs performances ébouriffantes, qui nous entraînent dans une irrésistible farandole. Pas étonnant donc de les retrouver sur la scène Pression Live de ce Rock en Seine, au beau milieu d'un vrai petit théâtre de verdure. On a rencontré Hannah et Ryan dans l'espace presse quelques heures avant qu'ils montent sur scène et voilà le résultat :
Première question : comment ça se passe pour vous à Paris ? Vous êtes là depuis deux jours je crois...
Ryan : Oui, c'est super ! On a vu plein de très de beaux endroits. J'adore Paris, ce n'est que la deuxième fois que je viens, c'est magnifique. Hannah parle français, elle joue les guides touristiques pour nous.
Hannah : Oui, je suis toujours venue ici, j'adore cette ville.
Je vous ai vus lors de votre dernier concert à Paris, au Nouveau Casino, c'était la première fois que vous jouiez en France, non ?
Ryan : Oui, c'était génial, un super concert !
Est-ce qu'il y a des artistes français parmi vos inspirations ?
Ryan : Je ne sais pas si c'est une de mes inspirations, mais j'adore Camille, surtout son album "Le Sac Des Filles".
Hannah : MC Solaar.
Ryan : Daft Punk.
Hannah : Edith Piaf... Et puis j'adore le Paris des années 1920, tous les artistes qui étaient là, même si beaucoup d'entre eux étaient américains, ou d'autres origines, j'aimerais vraiment revenir à cette époque.
Si je devais décrire votre musique, je dirais que c'est un joyeux bordel, frais, décomplexé, puissant et qui, ma foi, sonne plutôt bien !
Hannah : Merci !
Ryan : J'adore !
Sans doute un bordel assez organisé, cela dit... ce qui me rappelle Arcade Fire. Est-ce que vous êtes d'accord avec moi sur cette définition ?
Hannah : Complètement !
Ryan : En fait, je n'ai jamais entendu quelqu'un décrire notre musique aussi bien que tu viens de le faire. C'est génial !
Hannah : Moi non-plus, c'est parfait. You win!
[Rires]
C'est un bon début ! Vous venez d'un peu partout dans le monde et vous vous êtes rencontrés en Grèce, ça ressemble un peu à une soirée Erasmus qui tourne... bah plutôt bien, finalement ! C'est de là que vient ce côté bordélique ?
Ryan : Oui, je pense que c'est lié au fait qu'on ne se connaissait pas du tout et que chacun avait sa propre personnalité, et quand tu mets ensemble cinq personnes totalement différentes, quels que soient tes efforts pour mettre tout ça en ordre, ce sera toujours un peu bordélique.
Hannah : On a complètement accepté ce foutoire parce qu'il découle du fait qu'on ne se connaissait pas. Je n'y avais jamais pensé, mais peut-être que notre rencontre était tellement spontanée que depuis, on a mis cette spontanéité dans tout ce qu'on a fait.
Photo : Autumn de Wilde
Si cette rencontre est à l'origine de ce bazar, est-ce que votre musique va évoluer en même temps que vos relations ?
Hannah : Absolument.
Ryan : C'est une bonne chose, c'est une progression naturelle.
Hannah : Mais ça ne sera jamais plus propre...
Ryan : Ce sera toujours bordélique !
Bonne nouvelle ! Dans une interview précédente, vous disiez que chacun des membres du groupe avait son propre son, unique, et que vous avez mis tout ça ensemble. Et ce mélange de sons uniques a créé un son lui-même très reconnaissable, le "son Grouplove", comment êtes-vous parvenus à cela ?
Hannah : Je crois que ça vient de tout le travail qu'on a fourni ensemble jusqu'à trouver un juste milieu. On a tous des origines très différentes, des influences différentes aussi, et on vient des quatre coins des Etats-Unis et de l'Europe... Et puis on a mis tout ce chaos ensemble et ça a fait un son spécifique, unique. Si on avait tous grandi à New-York, on produirait sans doute un son très new-yorkais (pour peu que ça existe).
Ryan : Je crois qu'on a gardé une grande ouverture d'esprit entre nous, parce que notre amitié est encore récente. Ceci, combiné au fait que, même si on change le processus créatif pour chaque chanson, c'est toujours nous qui jouons nos instruments, ça a conduit à produire ce son unique.
Vous n'avez jamais essayé de faire sonner toutes les chansons de la même façon ? Même si vous dites que tous vos morceaux sont différents, ce qui est vrai, il y a une grande cohérence...
Hannah : Que ce soit une chanson triste ou joyeuse, c'est toujours nous qui la jouons, donc il y aura toujours la même passion, la même vérité, la même honnêteté. C'est ça notre son, c'est un son honnête.
C'est une bonne définition ! Revenons sur votre rencontre : est-ce que vous n'auriez pas pu vous appeler "Groupchance" finalement ? Vous vous êtes rencontrés par hasard, vous avez fait un EP par hasard, vous êtes même devenu un groupe par hasard... J'ai l'impression que c'est seulement maintenant que vous agissez consciemment, volontairement, que vous planifiez les choses.
Hannah : C'est vrai, mis à part qu'on ne planifie rien, c'est notre manager qui s'en charge ! Nous, on continue de se fier au hasard.
Photo : Autumn de Wilde
Puisqu'on parle du nom : avant de choisir "Grouplove", quelles étaient les autres options ?
Hannah et Ryan (en chur) : C'était juste "groupe" !
Hannah : Mais ça conne comme une maladie ! [Rires]
Ryan : Quand on s'est rencontré en Crète, il y avait beaucoup d'autres gens dans cette espèce de village et nous cinq, on a tout de suite formé un petit groupe au sein du groupe. Dès qu'on se séparait, si l'un de nous de nous criait "groupe !", c'était comme un cri de ralliement. Après avoir fait l'EP et quand tout le monde a pris la décision de quitter Londres et New-York pour aller former un vrai groupe, on s'est dit qu'on allait juste s'appeler "le groupe". D'ailleurs, ça aurait peut-être été difficile à trouver sur Google... Et en fait, quand on s'envoyait des mails, on signait toujours "grouplove all around", au lieu de juste "love", et donc on s'est dit : c'est Grouplove !
Décidément, tout est toujours spontané avec vous ! En à peine un an, vous avez joué avec beaucoup d'artistes renommés - Florence + The Machine, Two Door Cinema Club... - vous avez été partout dans le monde ou presque, y compris dans certains des plus grands festivals - Glastonbury, Lollapalooza, Reading-Leeds... - votre album sort le mois prochain...
Ryan : Le 12 septembre en France !
...vous êtes dans des revues comme NME et Rolling Stones... Est-ce que vous réalisez à quel point ça va vite pour vous ?
Hannah : Ouais...
Ryan : Je crois qu'on est tous très contents et très conscients du fait que c'est une progression extrêmement rapide, mais en même temps, on a tous joué de la musique toute notre vie (sauf Hannah, dont c'est le premier groupe), et on a beaucoup d'expérience, on a déjà pas mal tourné... Donc même si Grouplove n'a qu'un an et demi, ça nous a pris vingt ans d'en arriver là. Donc on n'a pas l'impression d'aller plus vite que ce dont on est capable.
Hannah : L'autre truc important dans notre groupe d'amis, c'est qu'il n'y a pas d'égos. La reconnaissance est quelque chose de génial, mais notre préoccupation est toujours de faire la meilleure musique et les meilleurs concerts possibles. C'est beaucoup de pression finalement, déjà parce qu'on fait beaucoup de concerts ! [Rires] On veut faire toujours mieux, c'est tout ce qui nous intéresse.
Est-ce que ce n'est pas le défi qui vous attend, maintenant que vous avez du succès, de gérer les égos ? Est-ce que ce n'est pas le risque pour vous ?
Ryan : Je ne sais pas, mais je crois que si quelqu'un commençait à prendre la grosse tête, on est tellement une bande de potes qu'on lui dirait juste : "ferme-la !" et ce serait réglé.
Après tous ces succès en si peu de temps, est-ce que vous avez encore des rêves ? Et comme je suppose que oui : lesquels ?
Hannah : Je crois que j'ai toujours les mêmes rêves : faire les choses honnêtement, les partager et avec un peu de chance, les gens continueront d'y répondre.
Ryan : D'une manière générale, ce dont rêve tout groupe qui veut faire une carrière un jour, c'est juste de partager sa musique avec le plus de gens possible...
Hannah : Et d'arrêter la pluie ! [le ciel est menaçant au-dessus du Domaine National de Saint-Cloud]
Photo : Autumn de Wilde
Je suis sûr que vous en êtes capables ! Parlons un peu de live... Quels sont les artistes que vous voulez voir aujourd'hui à Rock en Seine ?
Hannah : J'adorerais voir les Kills et les Foo Fighers, mais je crois que ça ne va pas être possible...
Ryan : On doit prendre un ferry à Calais, parce qu'apparemment il y a une grève des Eurostar, donc on va devoir se dépêcher pour attraper le bateau. J'aurais quand-même bien voulu voir Kid Cudi, mais il joue en même temps que nous.
Hannah : Et toi, est-ce que tu vas venir nous voir ?
Je voudrais bien voir Kid Cudi aussi, mais si je peux passer vous voir, j'irais ! Vous aviez vraiment fait un super concert au Nouveau Casino...
Ryan : C'est beaucoup mieux maintenant !
OK, alors je viendrai !
Hannah : Ouais ! Un de plus !
Ryan : Serre-moi la main pour sceller cet engagement.
Hannah : Moi aussi, comme ça si tu viens pas, ça va vraiment craindre pour toi !
[Rires]
J'y serai, sans faute, c'est promis ! Dites-moi, maintenant que vous avez joué dans de nombreux festivals, si vous pouviez créer votre propre festival, où est-ce qu'il aurait lieu et qui serait à l'affiche ?
Ryan : C'est une super question. Les parents d'Hannah ont une ferme pas loin de San Francisco, ce serait là. Y'a pas d'électricité, tout le monde camperait sur place. Et on jouerait !
Vous allez remplacer Glastonbury...
Hannah : Carrément ! D'ailleurs on l'appellera "Grasstonbury" !
Ryan : [Rires] J'adore ce nom !
Hannah : Il y aurait un système d'échange, tout le monde devrait amener quelque chose à échanger... et pas forcément des drogues !
Ryan : Attends, on dirait qu'on est des hippies là !
Hannah : On n'est pas des hippies ! Mais les festivals sont vraiment trop chers... Bon parlons des groupes : qui on veut ?
Ryan : Je dirais les Foo Fighters, puisqu'on ne les verra pas ce soir.
Hannah : Jay-Z et Kanye West pour les premiers concerts de "Watch The Throne".
Ryan : j'adorerais voir les Beatles réunis ; Camille, qui pourrait faire des trucs sympas en live ; les Daft Punk... Par contre, cette programmation va nous ruiner ! Je crois pas qu'on pourrait tous les faire venir...
Hannah : J'adorerais avoir Arcade Fire, à condition de pouvoir jouer avec eux.
Ca ferait trop de monde sur scène !
Ryan : Ils sont combien ? Neuf ? Ca fait quatorze au total, plus qu'Edward Sharpe...
Hannah : Edward Sharpe pourrait en être !
Ryan : Ouais, carrément. On a joué avec eux à Los Angeles. Allez, encore un ?
Hannah : Foster The People !
Dans toutes vos interviews, vous parlez de ce groupe !
Ryan : On a souvent joué avec eux et on est devenu très bons amis. Mark, le chanteur, et moi, avons une petite rivalité autour du jeu FIFA et il n'arrête pas de balancer sur moi. La seule chose que je veux que les gens retiennent à propos de Grouplove, c'est que je bats Foster The People à FIFA !
Tu es Américain mais tu aimes le foot ?
Hannah : Il est obsédé par le foot, il en parle tout le temps. Moi je préfère le patin à glace !
Revenons à la musique : est-ce qu'il y a un artiste que vous rêveriez de voir sur scène... mais c'est trop tard, il est mort ?
Hannah : Il y en a plein !
Ryan : Je dirais Michael Jackson.
Hannah : C'est ce que j'allais dire !
Ryan : Tu veux que je dise John Lennon pour que tu puisses dire Michael Jackson ? Mais j'ai envie de dire Michael Jackson, en plus j'ai déjà vu Paul McCartney.
Hannah : J'aurais adoré voir Nirvana avec Kurt Cobain. Et puis une artiste contemporaine qui a disparu récemment et qui m'a donné des frissons quand j'ai écouté ses chansons pour la première fois, c'était Amy Winehouse.
Vous avez l'air d'aimer le travail en studio, mais aussi de prendre beaucoup de plaisir sur scène, est-ce que vous vous décririez plus comme des artistes de studio ou de scène ?
Hannah : Je me décrirais comme une schizophrène ! Enfin plutôt une bipolaire. C'est deux expériences tellement différentes...
Ryan : Les deux sont aussi gratifiantes l'une que l'autre. On a le même sentiment après avoir joué un super concert : si le public a vraiment adoré, tu as cette sorte d'euphorie ; c'est la même chose dans un studio, à une moindre échelle : quand tu finis une chanson, que tu t'assieds et que tu l'écoutes, que tu entends ce que tu viens de créer, c'est la même sensation.
Hannah : Ca donne vraiment le sentiment de grandir ensemble, de chanson en chanson.
Ryan : Il y a une chanson qui s'appelle "Slow" sur l'album, c'est sans doute le morceau le plus électro et le plus sombre qu'on ait fait. On avait travaillé toute la nuit, on était resté jusqu'à 6h du matin. Quand on est revenu le lendemain et qu'on l'a réécouté, on était genre : "oh mon dieu, qu'est-ce qu'on a fait ?" Ce genre de ressentis vaut ceux que tu as sur scène.
Photo : Autumn de Wilde
Vous pourriez aussi enregistrer en studio, mais dans les conditions du live, en jouant tous ensemble...
Hannah : C'est une super idée !
Ryan : Ouais, j'adore.
OK, je prends 50% des royalties ! Bon, il est temps de passer aux deux dernières questions : votre album s'appelle "Never Trust A Happy Song" [Ne faites jamais confiance à une chanson joyeuse] alors est-ce qu'on devrait faire confiance à une joyeuse bande comme la vôtre ?
Ryan : Tu peux aimer un groupe joyeux, mais tu ne peux pas lui faire confiance.
Je vois. Dernière question : je voudrais que mon interview arrive en tête des recherches Google, alors est-ce que vous auriez une fausse rumeur à balancer sur vous-mêmes ?
Ryan : Oui, Hannah est en plein dans une collaboration top secrète avec Jay-Z.
Hannah : C'est vrai, mais on ne l'a jamais dit à personne.
Je peux le dire maintenant, du coup ?
Hannah : Dis-le, Jay-Z va me tuer, mais tu peux le dire ! Et c'est Ryan qui va produire.
Ah donc tu vas dégager Jay-Z en fait ?
Ryan : Ouais, je vais lui dire : "Jay-Z, ne touche pas à la console ! C'est mon espace, vas faire tes trucs de rap...
Hannah : Qu'est-ce que Beyoncé fout là ?! Je lui avais dit de ne pas rentrer !
Ryan : C'est un enregistrement privé, ici ! Kanye, sors d'ici, je te l'ai déjà dit, tu ne peux pas faire partie de cette collaboration ! Quel trou du c** ! Il essaye toujours de s'incruster..."
Ca serait génial ! J'attends ça avec impatience. Je serais vraiment très déçu si ça ne se faisait pas...
Hannah : Ca risque de prendre un peu de temps.
Ryan : Jay-Z est très occupé, il n'écrit qu'une strophe par an.
Kanye est partout, par contre...
Hannah : Il était en Australie en même temps que nous.
Ryan : Oui, il était là. Mais on ne l'a pas rencontré... Les festivals sont un peu comme un camp d'été itinérant.
Hannah : C'est marrant, on voit toujours les mêmes personnes, qui courent de festival en festival. On devrait faire bouger le festival entier de ville en ville.
Ryan : Ca devrait se faire sur un bateau de croisière !
Hannah : Ouais bon là c'est encore autre chose...
Je pense qu'on va arrêter là ! Merci en tout cas, c'était très sympa de pouvoir discuter avec vous.
Ryan : Merci à toi !
Hannah : C'était super !
Un très grand merci à Hannah et Ryan pour leur disponibilité, leur gentillesse et leur bonne humeur.
Merci également à Lolita chez Warner et Benjamin chez Ephélide, sans qui cette interview n'aurait pas pu avoir lieu.
Si les questions sont nulles, merci d'adresser vos reproches à Fred Cazalis ; si les photos sont bien, c'est normal, elles ne sont pas de lui !
Retrouvez la chronique de Fredc du concert de Grouplove à Rock en Seine en ligne.
Interview réalisée le 26 septembre 2011 par Fredc
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