Interview de Ian Svenonius (leader de Chain And The Gang, The Make-Up et Escape-ism, auteur du livre Stratégies occultes pour monter un groupe de rock... ) lors de son passage au This Is Not A Love Song Festival en 2017
A peine arrivé à Nîmes pour passer trois jours de rêve au This Is Not A Love Song Festival du 9 au 11 juin, on a rendez-vous à 16h à l'Hôtel Ibis Styles avec le leader de The Make-Up (qui donnera le soir même un putain de concert d'anthologie à Paloma), le notoirement communiste et particulièrement doué Ian Svenonius, qui semble un peu crevé (il tourne au café, il peut lui arriver de bailler... ) mais a l'il pétillant, se révèle toujours aimable et souriant, sans oublier de porter beau dans son costard. Pas encore dans sa tenue de scène flamboyante et à paillettes, Svenonius semble faire fi du cadre un peu aseptisé de cet hôtel réservé aux cadres supérieurs, aux commerciaux et aux professions libérales en goguette quand il tient des propos toujours très à gauche. Après avoir disserté sur la présence - assez révélatrice et drôle - sur la table d'un magazine sur les têtes couronnées (pardon ?), on entre directement dans le vif du sujet en évoquant l'actu chargée du cultissime monsieur : la reformation de The Make-Up (à ne pas rater la prochaine fois... ), le greatest hits de Chain And The Gang, "Best of Crime Rock" (indispensable), et le livre "Stratégies occultes pour monter un groupe de rock" (savoureux), le tout saupoudré de considérations politiques de nature à choquer gravement un électeur convaincu d'En Marche !
C'est super que The Make-up se soit reformé pour quelques dates cet été ! C'est fait pour les gens comme moi qui n'ont jamais eu la chance de vous voir sur scène ?
Ian Svenonius : Oui, c'est cool de faire ce type de performances live avec The Make-Up ! A la fois pour les fans qui ne nous ont pas encore vus ou pour ceux qui veulent nous revoir, mais aussi pour nous, parce qu'avec The Make-up on fait des shows différents de ceux qu'on donne avec Chain And The Gang ou avec mon projet solo Escape-Ism. The Make-Up, c'est vraiment particulier pour nous, donc on a une approche différente quand on se lance dans des shows sous ce nom !
Comment se passe le début de la tournée ? J'ai l'impression que vous tenez toujours la grande forme, ça avait l'air très chaud au Cabaret Sauvage à Paris !
Ah oui, c'était vraiment super à Paris, les gens étaient hyper motivés, on s'est bien éclatés ! Ça nous motive encore plus pour tourner peu souvent et offrir des shows en forme d'événements... On ne fait que peu de dates, on veut garder un côté spécial et rare aux sets de The Make-Up, on ne veut pas redevenir un groupe qui tourne tout le temps ! On voudrait éviter d'être un de ces combos qui réapparaissent après un split et qui ne s'en vont plus jamais après...
Je crois que vous aviez arrêté The Make-Up à cause des groupes de suiveurs qui imitaient votre son et votre look... Vous les avez déjà croisés pour évoquer le problème entre quatre yeux ?
(Il se marre) Non, non, j'ai un petit peu autre chose à faire, hein ! (rires) Chaque groupe existe parce qu'il répond au contexte dans lequel il évolue, et souvent il se forme pour essayer d'apporter quelque chose qui lui semble nouveau. Si les idées développées dans sa musique deviennent redondantes, ou brouillées par des éléments extérieurs, à mon avis il faut changer de groupe, essayer d'en monter un autre... C'est ce que je fais régulièrement.
Ce n'est un secret pour personne, tu as toujours été engagé à gauche politiquement... Quel effet cela te fait d'être en tournée en ce moment dans un pays (heu, la France) qui a élu à sa tête un ancien banquier d'affaires ?
La France a fait comme le reste de la planète, c'est plus ou moins partout pareil, on doit se mobiliser pour combattre ces gens qui veulent avoir tous les pouvoirs et s'en servir pour booster leurs intérêts ou ceux de leurs familles et de leurs amis. Ces gens horribles se font élire dans le but de faire de la propagande, ils veulent contrôler les médias, le milieu artistique... Donc, c'est vraiment important que les personnes qui sont dans la musique ou plus largement dans la culture se mobilisent pour de bon et essayent de combattre les milliardaires qui contrôlent Hollywood, les journaux, le contenu de ce qui passe à la radio, la télévision, tout ce qui affecte notre pensée quoi ! En fait ce truc, ce n'est ni plus moins que du lavage de cerveau ! Tenter de résister à cette toute puissance, c'est notre petit geste, à notre niveau, c'est un petit peu comme partir combattre un gorille dans les montagnes ! (rires)
Donc, si je comprends bien, tu dois être absolument ravi d'avoir comme président de ton pays Trump, un chef d'entreprise ultra libéral, extrémiste, raciste et misogyne ?
Oui, tout à fait, il est vraiment horrible esthétiquement parlant et si on parle politique, c'est hyper moche également... Bref, ça fout les jetons ! Mais c'est ce que je disais à l'instant, c'est le même problème que chez vous. Trump, c'est l'Amérique, impérialiste, raciste, adepte des tueries de masse. Ça a toujours été comme ça ici : regarde le Vietnam, l'Irak, la Libye, la Syrie, rien ne change, les crimes des Etats-Unis d'Amérique se perpétuent encore et encore (ndr : et c'est que le début, d'accord d'accord). Bref, c'est n'est pas nouveau, ni particulièrement reluisant comme tu le vois...
Tu ne croyais pas en Hillary Clinton ? Tu n'as pas voté pour elle ?
Bah non ! En ce moment, tu as une bataille entre ceux qui veulent le pouvoir... D'un côté, tu as Donald Trump, qui a été élu par les Libertariens, les gens de la Silicon Valley, des mecs comme le fondateur de Paypal qui sont Libertariens et qui détestent le gouvernement, ils ont voté pour Trump parce que c'est un symbole de la stupidité des gouvernements. Et de l'autre côté, tu as Hillary Clinton, qui est en cheville avec la CIA, qui est pour la guerre etc etc. C'est ça le choix qu'on avait pour ces putains d'élections ? Le manque de propositions politiques intéressantes qu'on avait aux USA est assez similaire à ce que vous avez eu ici avec le deuxième tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Maintenant qu'il est élu, Macron va détruire les boulots de plein de gens, tu peux être sûr qu'il mènera une politique favorable au patronat.
Je crois que tu vis depuis pas mal de temps à Washington DC... Est-ce que tu as pensé à déménager depuis que Donald Trump est président et vis donc dans le même coin que toi ?
Heu, et bien pour être franc, oui, j'ai effectivement pensé à partir ailleurs depuis que ce type est aux affaires... Le problème, c'est partir pour aller où ? C'est un peu la même merde partout, donc c'est assez insoluble comme situation ! (rires)
Bon, on va se focaliser sur la musique alors, c'est à peu prés tout ce qu'il nous reste...
Dans tous tes projets musicaux, tu arrives à parler de choses sensées tout en faisant danser les gens et en étant sexy, c'était le but au départ quand tu as commencé ?
Ah, merci c'est très sympa ce que tu me dis ! Heu, oui, dès le début on a toujours été intéressés et attirés par le fait de compiler des choses qui ne soient pas trop connes tout en étant provocantes... C'est tout ce qu'on aime, donc c'est normal qu'on ait fait quelque chose qui synthétise ça ! C'est vraiment cool d'entendre ça, merci ! Ce n'est pas si facile que ça à faire parce qu'il y a une sorte de propagande dans la culture qui dit que pour être attirant sexuellement il faut forcément être anti intellectuel, complètement bas du front... On essaie de nous faire croire ça mais on est quelques uns à savoir que ce n'est pas vrai ! Jean-Luc Godard a eu une grosse influence sur nous, et il est toujours parfaitement arrivé à véhiculer des idées très fortes tout en étant méchamment stylé...
Parle-nous de ton dernier livre " Stratégies occultes pour monter un groupe de rock", qui essaie de donner des pistes pour les jeunes groupes...
Ah, ça s'adresse aux rockers, à ceux qui bossent dans la culture. Je pense que c'est important de parler de ça vu le contexte dans lequel on est, parce que c'est clair que le rock 'n roll a été infiltré par la culture de l'entreprise et internet, tout devient une compétition, les groupes cherchent à entrer en concurrence les uns avec les autres pour les couvertures de magazines, leur place dans les festivals etc. C'est devenu complètement stupide comme milieu ! Comme le reste de la société, tout est très perverti dans le rock, je pense que le bouquin est important car il propose une idéologie différente, une approche qui tranche avec le reste. En fait, le livre est basé sur des conversations avec des rock stars mortes réalisées par le biais du spiritisme, les rock stars passées dans l'au-delà donnent des conseils pour à peu près tout : comment trouver un nom à ton groupe, quel type de van acheter pour partir en tournée, quelles drogues faut-il prendre pour bien se comporter dans le rock 'n roll, on parle de tout ! Ah et j'allais oublier, le fondamental problème du sexe est aussi évoqué dans les pages du livre...
Est-ce que tu penses qu'aujourd'hui on peut faire une carrière sans être totalement un vendu ? Par exemple en ayant un boulot à côté de la musique pour ne pas avoir à faire n'importe quoi pour vendre des disques...
A mon humble avis, je ne suis pas la bonne personne à qui poser cette question, je suis mauvais pour gérer l'argent, c'est quelque chose qui ne m'intéresse pas vraiment... Mais, bon j'ai un certain âge maintenant, et les jeunes, eux, savent comment se comporter comme il faut pour "marketer" leur musique, et ainsi la vendre mieux, et donc en vivre correctement. Mais vraiment moi, c'est pas mon truc, tu t'adresses à la mauvaise personne là, je ne suis pas qualifié pour t'éclairer ! (rires)
Ok, mais pour toi comment ça se passe ? Tu arrives à vivre correctement en faisant de la musique et en écrivant des livres ?
Houla non, je suis plutôt pauvre... Mais je m'en branle, je suis une sorte de nihiliste, je dépense l'argent que j'ai et puis après, advienne que pourra ! Si tu veux savoir, je suis un peu comme ces stars du rap bling bling qui gagnent des millions de dollars et qui claquent tout leur pognon en faisant des conneries particulièrement débiles... Hé ouais, je me comporte comme ça moi aussi ! (rires)
Quel regard portes-tu sur le music business actuel ? Tu trouves l'évolution positive (retour au format vinyle) ou négative (musique aseptisée, grands festivals sans âme) ?
Oui, il y a du bon et du mauvais évidemment... Par exemple, il y a une plus large acceptation des nouveaux styles de musique qui se développent, et ça c'est plutôt une bonne chose. Mais d'un autre côté, il y a beaucoup de projets qui émergent et qui n'ont strictement aucun intérêt, ces trucs n'ont carrément aucun sens ! Donc on ne peut pas dire que tout cela m'enchante au plus haut point !
Comment tu gères la contradiction entre tes idées communistes et le fait que tu te produises dans des festivals sponsorisés par des boissons énergisantes nocives pour la santé, des banques ultra capitalistes ou des bières industrielles dégueulasses ?
Tu sais, la contradiction est partout das nos vies... Moi aussi, j'utilise les services d'une banque, j'ai un putain de téléphone portable, je possède un ordinateur fait par des travailleurs mineurs traités comme des esclaves et je me nourris avec des aliments génétiquement modifiés créés par des multinationales pas exactement à but philanthropique, si tu vois ce que je veux dire. Donc, si une marque de bière peut me donner un peu de thunes quand je joue dans un festival qu'elle sponsorise, ça me va, je prends ! D'ailleurs, en passant, je pense que les grandes marques de bières devraient nous salarier, nous les travailleurs de la musique, pour tout l'argent qu'on leur fait gagner en donnant des concerts où les gens font la fête en buvant des litres de boissons houblonnées !
Bonne idée... J'ai l'impression que The Make-Up n'a pas de comptes facebook, twitter ou instagram, et je trouve ça admirable ! Vous êtes toujours en guerre contre les gens qui passent leurs vies sur internet et qui ne sortent plus de chez eux ?
Heu, c'est un peu dur de blâmer les gens pour une addiction qu'ils ont développée, en fait on est tous accro à tel ou tel truc, je ne suis pas une personne au dessus des autres, je suis aussi "mauvais" que les autres, hein ! Cela dit, la situation actuelle est bien triste, on est tous plus ou moins devenus comme des accros à l'héroïne avec toutes ces merdes d'ordinateurs, d'internet etc... Tout ces trucs viennent de la science, tout cela a été créé pour être irrésistible, et c'est ce qui se produit : aujourd'hui, tout le monde est addict ! C'est dur de condamner ces comportements, mais on devrait au moins essayer d'arrêter de passer notre vie sur internet !
Même (ou plutôt parce qu'il) n'est pas disponible sur internet, peux-tu évoquer le dernier album d'un de tes groupes, Chain And The Gang, "The Best of Crime Rock", qui vient de sortir ?
J'ai toujours voulu faire paraître un album best-of, c'est un grand classique de faire ce genre de choses quand on est dans un groupe ! Comme les disques de Chain And The Gang ne sont pas en vente partout et ont toujours été difficiles à trouver, et comme on a un super line-up dans Chain And The Gang, je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée de revisiter certains titres et de publier un "greatest hits" ! Il y a aussi quelques nouvelles chansons, comme dans tout bon album de ce genre... Bref, c'est une manière de mettre en lumière nos meilleurs "vieux" morceaux, et une belle opportunité de bosser avec le label In The Red Records, que j'adore ! On va essayer d'organiser une tournée, je ne sais pas trop comment exactement, avec peut-être des dates en Europe cet hiver...
Il me semble qu'il y a toujours eu des femmes dans tes différents groupes... Que penses-tu de leur place dans le rock 'n roll ?
Je sais pertinemment que ce sont les femmes qui dominent le milieu de la musique ! J'aime jouer avec les meilleurs donc c'est normal que je bosse avec des femmes... J'apprécie également de travailler avec des amis qui sont sur la même longueur d'ondes que moi, donc ça se fait naturellement. Et de ce fait ça m'arrive souvent de participer à des projets où il y a des femmes, tout simplement parce que ce sont elles qui sont les plus cool ! Mais il y a aussi pas mal de mecs de qualité qui ont joué dans Chain And The Gang...
Quels sont les groupes dont tu te sens proche actuellement, musicalement et politiquement ?
Quintron & Miss Pussycat, ils sont remarquables, je pense que ce sont les meilleurs ! J'aime aussi The Chromatics, c'est un super groupe à mon avis. J'apprécie aussi TV Baby, un groupe de New York. Et ce soir on joue ici à Nîmes avec The Coathangers, un excellent combo 100% féminin basé à Atlanta. On a aussi tourné avec les Black Lips, qui sont très bons eux aussi. Il y a tellement de groupes indés classe, l'underground n'est pas encore mort heureusement, il est clairement bien en vie !
Est-ce que tu te souviens de tes premières émotions en matière de musique, les groupes qui t'ont donné envie de jouer dans un groupe ?
Houla, je ne sais pas, c'est difficile comme question... Je me souviens juste d'avoir vécu assez tôt entouré par la musique rock 'n roll, les Rolling Stones, les Beatles, tous les vieux disques excitants quoi...
Et pour conclure cet entretien par un peu de méchanceté gratuite, y-a-t-il des trucs que tu détestes écouter quand tu tombes dessus par hasard dans l'espace public ?
Des disques que je déteste écouter ? Ah oui, il y en a tu peux me croire ! Par exemple, Beyoncé et Jay Z, je trouve ça vraiment horrible, je ne supporte pas d'écouter ces trucs-là... Leur narcissisme, leurs putains de pseudo valeurs, tout ce qui a trait à la pop music moderne me révulse, je trouve ça vraiment dégueulasse ! Tout tourne autour de l'égo, c'est hyper oppressant je trouve !
Ils ne parlent que des chiffres de ventes, des millions de dollars amassés...
Oui, c'est ça, et qu'on ne vienne pas me dire que les Beatles ont eux aussi gagné beaucoup d'argent, que c'est pareil etc etc. L'approche est complément différente, dans la pop music moderne tout tourne autour de l'égo et de l'appât du gain, tout est question d'accumulation, d'amasser le plus de dollars possible pour prouver son soi-disant talent, la musique passe au second plan... C'est désespérant !
Photos The Make-Up (live et posée) : Titouan Massé www.facebook.com/titouanmassephoto, titouanmasse.tumblr.com, www.flickr.com/photos/titouanbzh, twitter.com/titouanbzh Photo Chain And The Gang : Michael Andrade
Aide précieuse pour la traduction des questions lors de la préparation de l'entretien : Suzy Borello
Interview réalisée le 19 novembre 2017 par Pierre Andrieu
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