Chronique de Concert
Ipecacuana
Mon sang de quadricordiste (maladie d'instrumentiste qui consiste à marteler quatre câbles et à faire croire aux guitaristes qu'ils sont les vrais piliers d'un groupe) ne fait qu'un tour et c'est la bave aux lèvres que je m'approche de la scène pour comprendre... Côté cour un bûcheron tronçonne une music man avec le son épais voire gras qui caractérise l'engin et une vraie tendance à se vautrer avec délectation sur les pied de son batteur (entendez le monsieur est vissé au kick), côté jardin un expert es Warwick exploite les vertus mélodiques et "flûtées" de l'engin pour se sortir de cette délicieuse fange et sonne presque (mieux en fait ! Comment je ne suis pas objectif ? Mais je vous merde moi monsieur !!!) comme une guitare. Les lames sont affûtées et de nombreuses fois les deux zigues croiseront littéralement le fer (les manches en fait) ajoutant des performances scéniques à la performance musicale. De performance on peut aussi parler pour le batteur, la plupart ont déjà du mal a en supporter un, alors deux bassistes... mazette ce qu'il doit falloir être zen ! Mais en fait la vraie performance c'est celle de Samuel (oui j'appelle tous les ingés son de l'Alternat par leurs prénoms, c'était un peu une maison pour moi cet endroit, désolé d'avoir vraiment des regrets), expert es manettes qui réussit à donner à ce potentiel mur de fréquences graves et saturées le relief nécessaire pour que le message garde son énergie et sa spécificité. La musique est parfois un peu "déjà entendue" (oui je sais il y a une reprise de Björk dans le lot) et quand j'entends le chanteur prononcer "Auslander" je pense automatiquement à Living colour (ben oui on se refait pas, mais quand on y repense il y a pire comme influences non ?). Mais malgré tout l'ensemble gagne par sa fraîcheur, le parti pris de la nouveauté ça fait toujours quelque chose et je gage que d'ici peu le coté citationnel sera digéré et que leurs vraies qualités se mettront entièrement au service d'une identité qui dépote.
A revoir sur scène (notai-je donc dans un coin de ma tête alors qu'ils quittaient la scène). A noter d'ailleurs que n'était présent que le public de Fingerless (pas le même genre de tambouille) et que contrairement à ce qui a cours en général (le pecus lambda n'écoute que le groupe qu'il est venu soutenir, si si on l'a tous fait au moins une fois), les gens ont vraiment apprécié la performance de ce groupe qui avait fait un paquet de bornes pour jouer.
https://thefrenchtouch.fr.st
Critique écrite le 18 septembre 2005 par frenchtouch
Ipecacuana : les dernières chroniques concerts
Ipecacuana par stf
20/04/2007
Des textes explicites chantés avec les tripes, un batteur impliqué, créatif et enfin deux bassistes pour l'originalité et un peu de fun - pas de mélodies interminables et chiantes !
Ipecacuana réunit tout pour se trouver dans une ambiance envoûtante et en même temps... l'envie de sauter partout. Une fusion assez rare à trouver justement. De quoi... La suite
Askan + Check this out + Ipecacuana par Da Beava
la Scena, Lyon, le 29/05/2003
Dans une chaleur infernale, une excellente soirée qui proposait 3 groupes qui représentaient les collectifs BADGAM et EKLEKTIK qui "s'affrontaient" pour 2 soirées (29 & 30 mai 2003)
Askan a fait son meilleur concert (à ce jour je précise !) dans un esprit des plus askanesque. Les Check this out nous en ont mis plein la tronche et sont toujours... La suite
Ipecacuana + Enhancer + Mojko + Loda par david
Espace de l'Ecluse, la Souterraine (23), le 16 avril 2004
Un festival assez énorme avec plus de 600 personnes dans un espace de l'écluse, qui est ma foi une salle bien sympathique!!! grande et trés bien foutue! Le concert débute avec Loda qui nous sert un metal à l'americaine torturé à souhait façon tool... on sent que le groupe manque encore de maturité mais le son et les compos sont là et la suite ne... La suite