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Chronique de concert Islands, Blackalicious, Ghislain Poirier & Omnikrom, Las Ondas Marteles, Les Georges Leningrad, Dj Mehdi (Eurockéennes 2006)
Vendredi 27 décembre 2024 : 6824 concerts, 27255 chroniques de concert, 5421 critiques d'album.
Chronique de Concert
Islands, Blackalicious, Ghislain Poirier & Omnikrom, Las Ondas Marteles, Les Georges Leningrad, Dj Mehdi (Eurockéennes 2006)
Dernier jour où les têtes d'affiche (Muse, Mogwai, Sigur Ros...) ne me tentaient par particulièrement, propice donc à de belles découvertes.
Comme sous le chapiteau avec les fringants Islands, une troupe qui joue un rock sophistiqué, rêveur, généreux, très séduisant.
Il y a des harmonies vocales un peu baba, des mélodies entraînantes et ce je ne sais quoi qui me fait penser à Arcade Fire en plus décomplexé avec un titre épatant, "Don't call me Whitney Bobby"), folkerie au moins aussi folle que le titre deSly Stone auquel il fait allusion,.
Sur la grande scène, les Blackalicious arrivent tant bien que mal à faire aimer leur hip hop funky à un public assommé par le soleil et peu amène à danser. J'avais largement préféré leur prestation en 2003 dans une plus petite scène, là c'était juste sympathique alors qu'on sait Chief Xcel et Gift of Gab (quel flow quand même) plus à l'aise dans d'autres configurations.
Direction la Plage ensuite pour du rap Québécois (eh oui) avec Omnikrom, duo proche de TTC avec lesquels ils partagent un goût pour la déconne et les sonorités électro.
Si leur accent est original pour nos oreilles, leurs paroles sont plutôt festives et crâneuses, parlant essentiellement de filles et de di-a-mants.
Juste avant on a pu découvrir le dj Ghislain Poirier qui a joué des morceaux un brin déroutants pour l'horraire, des productions minimalistes puisant dans le dub et le Favela funk avec un remix des Bonde de Role, également entendus avant Spank Rock la veille.
Assez pointu tout ça, on va ensuite au Soundsystem pour une musique bien plus apaisante, celle de Las Ondes Marteles, faux groupe Hispanique autour du guitariste Sebastien Martel, suivi d'un concert dans le concert, avec l'arrivée de l'exquise Camille qui vient cette fois chanter des airs de blues pour le plus grand plaisir des happy few présents à ce moment-là.
Sur la Plage, dernier concert rock du week end avec les déjantés Les Georges Leningrad qui m'ont agréablement surpris, l'écoute de leurs disques n'étant pas spécialement inoubliable.
Trio mixte qui bouge dans tous les sens et fait beaucoup de bruit, avec une rythmique post punk redoutable.
La chanteuse nous montre sa culotte autant qu'elle vocifère, le batteur déchire tout ce qui lui passe par les mains (ballon, t-shirt marcel...) et le guitariste nous quitte avec un définitif "Droguez vous !", ça tue.
Retour au Soundsystem enfin où à la base on devait écouter le set de Dj Mehdi pépère avant de quitter les lieux mais impossible de résister à sa sélection à la fois érudite et putassière qui télescope blondie et prince avec esg, human league, outkast, uffie, 3-6 mafia, the rapture, le tigre, house of pain, j'en passe et des plus tubesques, enchaînés de façon redoutable et avec le sourire.
Une vraie leçon de mix pour certains pousse disques qui oublient parfois le sens du mot fête, qui clôtura de la meilleure des façons une édition une nouvelle fois rassembleuse et défricheuse, éclectique et accueillante, bref en un mot excellente.
Comme sous le chapiteau avec les fringants Islands, une troupe qui joue un rock sophistiqué, rêveur, généreux, très séduisant.
Il y a des harmonies vocales un peu baba, des mélodies entraînantes et ce je ne sais quoi qui me fait penser à Arcade Fire en plus décomplexé avec un titre épatant, "Don't call me Whitney Bobby"), folkerie au moins aussi folle que le titre deSly Stone auquel il fait allusion,.
Sur la grande scène, les Blackalicious arrivent tant bien que mal à faire aimer leur hip hop funky à un public assommé par le soleil et peu amène à danser. J'avais largement préféré leur prestation en 2003 dans une plus petite scène, là c'était juste sympathique alors qu'on sait Chief Xcel et Gift of Gab (quel flow quand même) plus à l'aise dans d'autres configurations.
Direction la Plage ensuite pour du rap Québécois (eh oui) avec Omnikrom, duo proche de TTC avec lesquels ils partagent un goût pour la déconne et les sonorités électro.
Si leur accent est original pour nos oreilles, leurs paroles sont plutôt festives et crâneuses, parlant essentiellement de filles et de di-a-mants.
Juste avant on a pu découvrir le dj Ghislain Poirier qui a joué des morceaux un brin déroutants pour l'horraire, des productions minimalistes puisant dans le dub et le Favela funk avec un remix des Bonde de Role, également entendus avant Spank Rock la veille.
Assez pointu tout ça, on va ensuite au Soundsystem pour une musique bien plus apaisante, celle de Las Ondes Marteles, faux groupe Hispanique autour du guitariste Sebastien Martel, suivi d'un concert dans le concert, avec l'arrivée de l'exquise Camille qui vient cette fois chanter des airs de blues pour le plus grand plaisir des happy few présents à ce moment-là.
Sur la Plage, dernier concert rock du week end avec les déjantés Les Georges Leningrad qui m'ont agréablement surpris, l'écoute de leurs disques n'étant pas spécialement inoubliable.
Trio mixte qui bouge dans tous les sens et fait beaucoup de bruit, avec une rythmique post punk redoutable.
La chanteuse nous montre sa culotte autant qu'elle vocifère, le batteur déchire tout ce qui lui passe par les mains (ballon, t-shirt marcel...) et le guitariste nous quitte avec un définitif "Droguez vous !", ça tue.
Retour au Soundsystem enfin où à la base on devait écouter le set de Dj Mehdi pépère avant de quitter les lieux mais impossible de résister à sa sélection à la fois érudite et putassière qui télescope blondie et prince avec esg, human league, outkast, uffie, 3-6 mafia, the rapture, le tigre, house of pain, j'en passe et des plus tubesques, enchaînés de façon redoutable et avec le sourire.
Une vraie leçon de mix pour certains pousse disques qui oublient parfois le sens du mot fête, qui clôtura de la meilleure des façons une édition une nouvelle fois rassembleuse et défricheuse, éclectique et accueillante, bref en un mot excellente.
Critique écrite le 04 juillet 2006 par Sami