Chronique de Concert
EUROCKEENNES 2012 - JOUR 3 : Jack White, Cypress Hill, Lana Del Rey, Dope D.O.D
DIMANCHE 1er JUILLET 2012
Temps : Pluie sans arrêt, gadoue jusqu'aux mollets !
On a vu : Le Comte de Bouderbala et Carbon Airways en interview ; des musiciens de Brian Jonestown Massacre devant le concert de Lana Del Rey.
LANA DEL REY - La Plage - 19h15 : 7,5/10
C'était peut-être l'artiste la plus attendue de ce festival. Pour ne pas dire la plus attendue au tournant. Adulée autant que détestée, admirée autant que décriée, on peut dire que Lana Del Rey ne laisse personne indifférent. Avec seulement un unique concert archi-complet sur le sol français, dans la petite salle (moins de 400 places) du Nouveau Casino, et après des prestations télévisuelles très inégales, tout restait à prouver sur scène pour la chanteuse. Exclusivité nationale oblige, la foule des curieux est immense sur La Plage et, fait rare, devant les barrières aussi, où tout un tas d'invités s'est massé, non sans une certaine désinvolture pour certains, au grand désespoir des premiers rangs de festivaliers, qui s'étaient posté là depuis plus d'une heure pour finalement ne pas voir grand-chose. A l'arrivée de la star, en voiture (non pas par snobisme, mais parce que cette scène les pieds dans l'eau l'impose), on se croit presque au festival de Cannes. Les flashs crépitent, la chanteuse salue la foule, très joliment habillée dans un look ‘60s directement inspiré de son dernier clip (National Anthem), talons hauts, courte robe blanche et serre-tête retenant une chevelure brune lissée.
Lana Del Rey
Sur scène, elle rejoint une formation de six musiciens (quatre cordes, une guitare et un piano) et commence fort d'entrée avec le tube Blue Jeans. Après avoir fait découvrir au public une nouvelle chanson, intitulée Body Electric, pas spécialement passionnante, l'artiste new-yorkaise enchaîne rapidement sur Born To Die et Summertime Sadness. Jusque là, son attitude n'est pas désagréable, mais on déplore ça et là des airs de diva un peu déplacés pour une si jeune chanteuse, par exemple lorsqu'à deux ou trois reprises elle laisse le public finir ses phrases, comme si elle n'avait même plus besoin d'interpréter ses chansons en entier. Et puis c'est là que se produit ce à quoi personne ne s'attendait : la poupée de cire, dont certains se sont même demandé, alors que le buzz prenait forme, si elle existait réellement, décide de descendre dans le pit des photographes, au plus près du public, pour interpréter Without You les pieds dans le sable et sous une fine bruine. Elle prend ensuite le temps de faire quelques photos et de signer des autographes avant de remonter sur scène pour Million Dollar Man et le très beau Carmen.
Lana Del Rey
On sait que le concert, qui devait durer quarante-cinq petites minutes, touche déjà à sa fin, et c'est à ce moment que retentissent les toutes premières notes de Video Games. Le public a à peine le temps de le comprendre et de s'enflammer en conséquence que le son se coupe brutalement, la faute à cette pluie qui détrempe tout depuis des heures. On se dit alors que c'est un peu le test ultime pour savoir si Lana Del Rey est vraiment la diva capricieuse décrite par certains médias et quelques anecdotes peu flatteuses. Mais bien au contraire, la chanteuse semble prendre l'incident avec humour et philosophie. Voyant que l'électricité n'est pas près d'être rétablie, elle saute même directement dans le pit depuis la scène, avec une grâce dont elle seule est capable en pareilles circonstances, et revient saluer longuement les spectateurs. Il doit se passer pas loin de dix minutes pendant lesquelles l'artiste s'offre une nouvelle tournée de photos et d'autographes, se laissant même dédicacer le bras gauche par un fan. Le son et les lumières finalement rétablies, Lana remonte sur scène pour enfin jouer ce fameux Video Games, malgré quelques problèmes de son persistants, et conclue par un impeccable National Anthem. Elle repart alors comme elle est arrivée, en saluant la foule, tandis que ses musiciens achèvent seuls le morceau.
Lana Del Rey
Finalement, la prestation de Lana Del Rey cet après-midi aura fait taire la plupart des critiques qui la précédaient. Tout d'abord, sa voix s'est révélée parfaitement fiable, on n'aura relevé que deux vraies faussetés, ce qui la place plutôt parmi les bons élèves du festival, d'autant qu'elle n'a pas particulièrement joué la sécurité et qu'elle s'est permis quelques envolées à haut risque. Ensuite, la chanteuse s'est montrée très accessible, bien au-delà même de ce qui lui était demandé, et a prouvé qu'elle savait faire preuve d'humour et qu'elle ne se prenait pas autant au sérieux qu'on a pu le dire. Musicalement, on reconnaitra qu'on n'a sans doute pas vécu le concert le plus enthousiasmant du weekend, et cette formation à six musiciens dont quatre cordes est vraiment le minimum pour rendre à peu près les très riches effets et toute la profondeur des versions studio. On attend en fait impatiemment qu'elle s'offre le soutien d'un véritable orchestre, qui pourrait seul traduire la puissance de son dernier album et soutenir cette voix captivante, mais assez peu puissante.
Lana Del Rey
Malgré un set encore très court et un style musical sans doute mieux adapté à un bel auditorium qu'à la scène en plein air d'un festival, l'objectif de Lana Del Rey est parfaitement atteint et on n'aura entendu par la suite que des critiques positives sur sa prestation. A présent que notre curiosité a été assouvie et que l'on sait de quoi la belle est capable, on pourra enfin aller la voir en vrai mélomane et profiter avec beaucoup de plaisir de sa production.
Lana Del Rey interprétant Without You devant la scène
JACK WHITE - Grande Scène - 21h15 : 8/10
Heure du dîner oblige, on loupe le début du set de Jack White et son dernier single, le survolté Sixteen Saltines, presque aussi électrique qu'un titre des Hives. Sur scène, l'artiste est entouré de son groupe de cinq musiciennes (il alterne à sa guise entre un quintet féminin et un quintet masculin, tous deux à sa disposition pendant cette tournée), au milieu d'un décor rétro très classe, dans des tons pastel bleus et blancs qui rappellent ces années 1960 dont Lana Del Rey semblait déjà sortir deux heures plus tôt. Piochant à loisir dans son incroyable discographie personnelle, Jack White alterne les titres de ses différents projets et de son répertoire solo. Et comme il le faisait aussi sur les tournées des White Stripes, il ne se gêne pas pour jouer un grand nombre de morceaux absolument inconnus, y compris des fans (comme nous) qui ne sont pas des puristes acharnés. Du coup, l'artiste a parfois tendance à perdre son public, à se la jouer un peu trop perso et à laisser les spectateurs sur le carreau. Mais le TGV White ne tarde pas à les reprendre au vol comme avec ce fracassant The Hardest Button To Button ou encore le jouissif Steady As She Goes.
Jack White
Le guitariste-chanteur-pianiste-batteur alterne et mélange rock, blues et country avec un swing et un groove dont seul son génie insensé est capable. Parce que oui, Jack White est un génie de la musique, un vrai, peut-être le plus grand du rock mondial depuis quelques années, et rien que pour ça, on aurait envie d'assister au concert à genou. Ce serait sans doute idiot, remarquez, surtout dans dix centimètres de boue liquide, sauf peut-être au moment où le courant se coupe et que, sans sourciller et presque sans s'arrêter, l'artiste poursuit son titre en acoustique, pour le plus grand bonheur des premiers rangs, éclaboussant du même coup le festival de sa classe inouïe. Après un maelstrom de titres plus ou moins inconnus et à notre grande surprise, Jack White se prête finalement au jeu du tube pour conclure son set par un Seven Nation Army magistral, seule occasion pour nous de se joindre enfin à la masse et de beugler en chur le fameux "pooooopopopopopoooooopooooo" cher aux supporters incultes de tout le pays, sans avoir l'impression de profaner le morceau.
Jack White
Le riff mythique met un terme à ce concert un peu en demi-teinte, où l'on a parfois l'impression que Jack White joue pour lui-même et se moque de ce que peut penser le public. Sûr de son talent, il ne se prive pas d'infliger aux spectateurs des morceaux pas toujours passionnants, alors qu'il en aurait tant d'exceptionnels à offrir. Ce péché d'orgueil suit l'artiste hyper-productif depuis pas mal d'années, mais on aurait du mal à lui en tenir rigueur tant il surclasse toujours l'essentiel du rock mondial. Attention toutefois à ne pas se faire détrôner par une jeune garde, emmenée par les Black Keys, qui a les dents longues et un talent immense, à défaut peut-être de génie. Mais le génie ne suffit pas toujours et Jack White ferait bien de ne pas l'oublier.
Jack White
DOPE D.O.D - Club Loggia - 22h30 : 5,5/10
On attendait beaucoup du groupe de hip hop néerlandais Dope D.O.D, habitué à mettre de grandes claques aux spectateurs venus l'applaudir. Et si les choses commencent plutôt bien, ça se gâte hélas très rapidement. Leur rap dopé à la dubstep envoie certes une énergie folle, qui ne manque pas de saisir la foule massée devant la plus petite scène de ce festival, mais ce n'est pas suffisant pour faire oublier les lacunes techniques d'un flow extrêmement moyen. D'autant plus que ces beats survitaminés finissent par devenir fatigants à force et on se lasse très vite, trop vite. Plus abrutissants qu'efficaces, ils transforment le concert en une soupe des plus indigestes. Finalement, Dope D.O.D ne réussit que la rencontre du mauvais rap et de la mauvaise dubstep et passe complètement à côté de son concert. Matraquer les oreilles de festivaliers pour la plupart trop alcoolisés pour se rendre compte de la supercherie ne suffit malheureusement pas pour être un bon groupe. On n'attend donc pas la fin pour s'échapper, après avoir déjà du se forcer à tenir jusqu'à la moitié du concert - conscience professionnelle oblige !
CYPRESS HILL - Grande Scène - 23h45 : 6/10
A notre grand regret, le concert de clôture, confié au mythique groupe de hip hop californien Cypress Hill, ne va pas sauver les meubles. Bien au contraire. En fait, seul le DJ remplaçant Julio G se sort d'une performance affreusement poussive, où jamais les deux frontmen B-Real et Sen Dog n'auront réussi à sortir d'un flow mollasson, sans doute pas aidés par les joints gigantesques qu'ils s'enfilent sans arrêt. Même les tubes comme Insane In The Brain et Hits From the Bong peinent à sortir de la mélasse de ce hip hop latino boursouflé. Seule bonne idée (et seul bon moment) : une battle entre Julio G au scratch et Eric Bobo aux percussions. Insuffisant toutefois pour animer un set qui s'enfonce petit à petit dans les abysses de l'ennui.
Cypress Hill
Et à force de s'enfoncer, on finit même par atteindre les tréfonds de l'Enfer sur un rappel qui tourne vite au supplice. En effet, le groupe a la très mauvaise idée d'y interpréter ses nouveaux titres. Réalisés pour la plupart par Rusko, ces beats dubstep infâmes noient complètement le flow des deux rappeurs sous une assourdissante cacophonie de vibrations, pas beaucoup plus mélodieuses qu'un A380 au décollage. Mais qu'ont-ils tous à mettre de la dubstep partout ? Loin de nous l'idée de critiquer ce genre musical, extrêmement efficace quand il est bien produit, mais sous prétexte que c'est à la mode et que Skrillex remplit des salles de plus en plus grandes, il semble que ce soit devenu la marque des groupes asséchés du bulbe et en panne d'inspiration que de balancer des beats dubstep partout et n'importe comment. Si ça continue, on entendra bientôt Franck Michael ou Herbert Léonard sortir un album produit par Magnetic Man... Non, sérieusement, Cypress Hill nous fait trop de peine et on préfère s'enfuir avant un troisième morceau du genre pour essayer de ne pas quitter le festival sur une dernière impression aussi pitoyable.
BILAN DU JOUR 3 :
C'est à nouveau un bilan contrasté pour cette dernière journée des Eurockéennes. On retiendra la belle performance d'une Lana Del Rey attendue comme la bête curieuse de ce festival et le génie parfois un peu hautain d'un Jack White malgré tout impressionnant. On essayera en revanche d'oublier la double-ration particulièrement indigeste de mauvais hip-hop boosté à la mauvaise dubstep, proposée par Dope D.O.D puis à la fin d'un concert de Cypress Hill par ailleurs soporifique. En conclusion, "ça avait bien commencé".
BILAN DU FESTIVAL :
Voici donc l'heure de faire le grand bilan de ces Eurockéennes, qui étaient nos premières, en remplacement exceptionnel de Philippe, chroniqueur historique du festival depuis les débuts de Concert & Co (NdPh : et qui a tout de même couvert 2 jours ! ;-)). Tout d'abord, on notera qu'avec une programmation soucieuse d'éclectisme et de qualité, à défaut d'avoir fait la course aux énormes têtes d'affiche internationales (de toute manière en vacances cette année), le festival a plutôt réussi le pari très raisonnable qu'il avait pris. Mais jouer la sécurité est parfois la meilleure option et ces Eurocks l'auront prouvé. Avec un juste dosage de têtes d'affiche tenant leur rang (The Cure) et de grosses machines décevantes (Justice, Cypress Hill), un bon équilibre entre révélations convaincantes (Lana Del Rey, Michael Kiwanuka, C2C) et jeunes artistes à qui il reste encore pas mal de boulot (Django Django, Electric Guest, Dope D.O.D), et avec un parfait mélange de soleil éclatant, de pluie battante et de marres de boue, ces Eurockéennes cuvée 2012 auront réuni tout ce qu'on attend d'un festival. Sans doute cette édition ne restera pas dans les mémoires comme un cru exceptionnel, mais on y aura vu beaucoup de bonnes choses et passé quelques moments inoubliables, comme ces six minutes magiques de Miike Snow au milieu d'une tempête ébouriffante. A défaut d'être le plus grand ou le plus dépensier, le festival belfortain s'impose toujours et encore comme un des meilleurs de France.
A LIRE EGALEMENT :
La chronique du Jour 1 : Hubert-Félix Thiéfaine, C2C, Michael Kiwanuka
La chronique du Jour 2 : The Cure, Justice, Kavinsky, Miike Snow, Django Django, Electric Guest, Sallie Ford
Critique écrite le 17 juillet 2012 par Fredc
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> Réponse le 19 juillet 2012, par Yann M.
Ben alors ? Si vous êtes fan vous devriez tout connaître de Jack White ! ;-) Moi en tout cas je ne m'y suis pas ennuyé une seconde : Jack White ce n'est pas que les White Stripes, en ce moment il est branché americana/folk, ça nous change un peu ! Merci pour cette deuxième chronique de la journée de dimanche, dommage que (comme rock'n'folk !) vous ayez raté Refused, la méga-claque du week-end... Réagir
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