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Chronique de concert JERU The Damaga + MR COMPLEX + EL FUDGE + RUBIX + APANI B
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
JERU The Damaga + MR COMPLEX + EL FUDGE + RUBIX + APANI B
Il en a fallu du courage pour braver, deux heures durant, la pluie, le froid et les bousculades avant de pouvoir rentrer au Divan Du Monde mardi soir !
Mais à la fin de la soirée personne n'a songé à s'en plaindre, tant le concert était réussi. Après une triste succession d'annulations (Jurrassic 5, Mark B & Blade, Antipop Consortium) Paris se réjouissait à l'avance de
pouvoir renouer avec les concert de rap en réunissant en une soirée Apani B, Mr Complex, El Fudge, Rubix et Jeru The Damaja.
Malheureusement les organisateurs de l'événement ont cumulé malchance (Apani & co cambriolés la semaine passée en Tchécoslovaquie, Jeru arrivé en retard), et mauvaise gestion (salle trop petite, queue anarchique), ce qui a
eu pour effet de stresser un public peu réceptif aux premières parties (Triptik et TTC). Pourtant quand Mr Complex et El Fudge prennent les micro et que Cross Phada prends les platines à 22h30, la foule se réveille et commence à bouger. Là où les petits français se contentaient d'annoncer le titre de leur prochain maxi pendant que le DJ calait un DAT, les américains communiquent avec le public, peu importe la langue, un ambianceur sait se faire comprendre. "When I say El, you say Fudge ! El, FUDGE ! ! !" pas besoin d'avoir une licence d'anglais pour comprendre que Complex et Fudge
voulaient que nous passions une bonne soirée. Plus tard Apani les rejoindra sur scène, car elle a su se faire attendre. Un peu trop puisqu'après qu'elle ait fait deux titres, un responsable a du regarder sa montre et décréter qu'il était temps de laisser place à Jeru, et les coupe au milieu d'un morceau ! Dommage, pour une fois que des rappeurs américains prennent visiblement plaisir à jouer en France !
A 23h30 le prophète Jeru monte sur une scène parisienne, pour la première fois depuis très longtemps ! D'emblée il nous prévient "Je suis une légende, ce show sera historique. Plus tard vous raconterez à vos petits enfants que vous avez vu Jeru en concert !". Jeru The Damaja est aussi humble qu'il est mauvais rappeur... Armé d'une quinzaine de hits certifiés, il alternera pendant une heure ses classiques, et les nouveaux titres (histoire de laisser la foule se reposer). Lui aussi fait participer le public, histoire de reprendre son souffle, par exemple en faisant beatboxer la salle sur Billie Jean : la moitié de la salle fait la mélodie, l'autre le beat. Comme ça 400 personnes pourront repartir en disant : " j'ai joué avec Jeru ! "
00H30 la mort dans l'âme Jeru dit au revoir à des fans bien heureux, en promettant de revenir bientôt. Promesse tenue puisque dix minutes plus tard, alors que la moitié de la salle s'est vidée, il remet ça en jouant The Frustrated Nigga, pendant que le pauvre régisseur se demande s'il doit encore couper la star au milieu de son morceau ! Finalement il le laissera dix minutes de plus.
A bientôt Jeru !
Mais à la fin de la soirée personne n'a songé à s'en plaindre, tant le concert était réussi. Après une triste succession d'annulations (Jurrassic 5, Mark B & Blade, Antipop Consortium) Paris se réjouissait à l'avance de
pouvoir renouer avec les concert de rap en réunissant en une soirée Apani B, Mr Complex, El Fudge, Rubix et Jeru The Damaja.
Malheureusement les organisateurs de l'événement ont cumulé malchance (Apani & co cambriolés la semaine passée en Tchécoslovaquie, Jeru arrivé en retard), et mauvaise gestion (salle trop petite, queue anarchique), ce qui a
eu pour effet de stresser un public peu réceptif aux premières parties (Triptik et TTC). Pourtant quand Mr Complex et El Fudge prennent les micro et que Cross Phada prends les platines à 22h30, la foule se réveille et commence à bouger. Là où les petits français se contentaient d'annoncer le titre de leur prochain maxi pendant que le DJ calait un DAT, les américains communiquent avec le public, peu importe la langue, un ambianceur sait se faire comprendre. "When I say El, you say Fudge ! El, FUDGE ! ! !" pas besoin d'avoir une licence d'anglais pour comprendre que Complex et Fudge
voulaient que nous passions une bonne soirée. Plus tard Apani les rejoindra sur scène, car elle a su se faire attendre. Un peu trop puisqu'après qu'elle ait fait deux titres, un responsable a du regarder sa montre et décréter qu'il était temps de laisser place à Jeru, et les coupe au milieu d'un morceau ! Dommage, pour une fois que des rappeurs américains prennent visiblement plaisir à jouer en France !
A 23h30 le prophète Jeru monte sur une scène parisienne, pour la première fois depuis très longtemps ! D'emblée il nous prévient "Je suis une légende, ce show sera historique. Plus tard vous raconterez à vos petits enfants que vous avez vu Jeru en concert !". Jeru The Damaja est aussi humble qu'il est mauvais rappeur... Armé d'une quinzaine de hits certifiés, il alternera pendant une heure ses classiques, et les nouveaux titres (histoire de laisser la foule se reposer). Lui aussi fait participer le public, histoire de reprendre son souffle, par exemple en faisant beatboxer la salle sur Billie Jean : la moitié de la salle fait la mélodie, l'autre le beat. Comme ça 400 personnes pourront repartir en disant : " j'ai joué avec Jeru ! "
00H30 la mort dans l'âme Jeru dit au revoir à des fans bien heureux, en promettant de revenir bientôt. Promesse tenue puisque dix minutes plus tard, alors que la moitié de la salle s'est vidée, il remet ça en jouant The Frustrated Nigga, pendant que le pauvre régisseur se demande s'il doit encore couper la star au milieu de son morceau ! Finalement il le laissera dix minutes de plus.
A bientôt Jeru !
Critique écrite le par 'cois
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