Chronique de Concert
The Jim Jones Revue + John J Presley
La première partie est assurée par John J Presley et ses deux musiciens. Venu tout droit de Birmingham, John J Presley, à la guitare, nous livre un son rock-folk teinté de blues, portée par une voix bien rocailleuse. Un timbre de voix bien particulier, un grain, dans la lignée, un peu, d'un Tom Waits.
Accompagnés de D Perry aux claviers et harmonium (espèce d'instrument à vent) et Tom Glendining à la batterie, le trio s'en donne à coeur joie pour chauffer le public à ce qui va suivre. Du nerf à la ballade, les morceaux passent bien et l'écoute est bien sympa. Je regrette de ne pas avoir pu mieux distinguer les accompagnements vocaux de D Perry. Une chouette découverte qui réalise une bonne transition avec la suite du concert...
Pendant que les techniciens opèrent les changements pour le set des Jim Jones Revue, le temps de quelques verres et, nous voilà de retour dans la salle de plus en plus bondée. Les membres du groupe arrivent sous un tonnerre d'enthousiasme.
Ayant pris place, ils nous propulsent très vite dans le mouv' de leur rock effréné. C'est "It's Gotta Be About Me " qui lance le jeu. Suivent "Never Let You Go" et "Shoot First", tirés respectivement des albums de "The Savage Heart" (2012) et "Burning Your House Down" (2010). Le ton est fougueux, sauvage, les chemises trempées. Une sueur qui trompe pas. La musique transpire une énergie volcanique qui se dégage de chaque musicien. Les touches du clavier suintent. A la manière d'un Jerry Lee Lewis en surcharge électrique, Henri Herbert flambent les touches avec une dextérité poignante.
Et Nick Jones, qui remuent ses fûts sans ménagement. Garage, primitif, oui ce sont nos premières ardeurs, à nous public, que ça réveille ! C'est sans compter ce rauque, cette "graille" dans la voix de Jim Jones !
Depuis sept ans qu'ils oeuvrent, trois albums à leur actif (2012 : The Savage Heart, 2010 : Burning Your House Down, 2008 : The Jim Jones Revue), les Londoniens n'ont jamais perdu cette formidable énergie, la quintessence de ce rock exalté. C'est avec la même rage généreuse, qu'ils nous livrent sur scène leurs morceaux. La symbiose avec le public est réel, touchante. On a peine à croire qu'il s'agit là du moment d'un épisode final, tant la chaleur qu'il s'en dégage est sincère.
Aux cordes, on retrouve Rupert Orton à la guitare, soutenue par celle de Jim Jones et la basse de Gavin Jay. La surface de la scène est bien occupée. Chaque mètre a été exploré ! On note dans la setlist "Where Da Money Go", "Chain Gang", "7 Times Around The Sound" du dernier album, "Righteous Wrong", "Killin' Spree" de "Burning tour House Down" et "Rock n Roll Psychosis" et "Who's got mine?" de l'album éponyme. Ah quelle grand moment ! La foule se déplacent, par vague. Et que ça va et revient ! Quelques pogos sont exécutés, en franche camaraderie, sur certains morceaux.
Quand le groupe quitte la scène, on n'y croit pas ! Et c'est, bien sûr, deux rappels auxquels nous avons droit: Le premier constitué de 5 morceaux, et le deuxième du savoureux titre phare des JJR, "Princess & The Frog".
Un concert éruptif !
Critique écrite le 23 septembre 2014 par Karen Solvery
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