Chronique de Concert
Johnny Hallyday
La première fois que je suis allé voir Johnny Hallyday en concert, également au Dôme et en 2007, j'avais au moins une super excuse : c'était la première fois ! Excuse qui n'est donc pas renouvelable.... Mais en fait avec le recul j'en garde un assez bon souvenir et ma chronique gonzo, un peu moqueuse mais sans mépris ni (évidemment) idolâtrie de la Bête - que je ne fréquente ni dans la presse people ni sur ma platine, ne m'avait valu presque que des bons retours y compris de ses aficionados les plus hard-boiled... Par ailleurs les faits sont pratiquement prescrits et je dois vous avouer, Docteur, que la récente vidéo de Johnny à République en hommage à Charlie Hebdo m'a quand même un tout petit peu picoté la glande lacrymale gauche. A croire que je ne suis plus que l'ombre de la brute épaisse de mes vingt ans...
Enfin et surtout, à la vitesse où disparaissent les monstres et légendes du rock d'environ 70 ans, il n'est plus temps de tortiller du cul et de faire la fine bouche... Alors grâce au prétexte d'une invitation par un grand technicien du show du jour (merci !), back to the front ! Pour m'aider à patienter à mon arrivée calculée après Lafayette, trois éléments. Le premier plaisant, le deuxième atroce, le troisième très sympathique.... A savoir : une belle playlist de blues (Johnny Cash, Jack White,...), un grand verre d'urine de muridé fraîche (enfin, d'Amstell Free pour être précis), et mon camarade cameraman qui, m'ayant repéré gràce à son oeil nécessairement suraiguisé, viendra me livrer quelques secrets de fabrication comme par exemple, celui de la longévité de Johnny Hallyday. Oui alors évidemment, ne comptez pas sur moi, puisque c'est secret, il y a un nécessaire devoir de réserve de ma part...
Curieusement et alors que moi j'ai pris 10 ans dans la tronche, le public ne me paraît pas plus âgé qu'en 2007 (il y a quand même des cannes entreposées devant certains des spectateurs assis). Il me paraîtra par contre un peu moins dense (quelques paravents au fond du Dôme qui ne trompent pas...) - peut-être parce qu'il y avait deux choix dans la date - et curieusement, un peu moins hystérique que la première fois ? Je dirais même, peut-être empreint d'une légère gravité quant à la possibilité, toujours réelle, de voir ici son idole potentiellement pour la dernière fois (ah, s'ils savaient le secret de la longévité de Johnny, ils ne s'inquiéteraient pas tant, mais chhhhht... j'ai juré ...). C'est compréhensible : certains d'entre eux ont sans doute perdu récemment un autre idole en la personne de Michel Delpech, du bike-friendly Lemmy Kilmister ou même pour les plus éclectiques, du flamboyant David Bowie, qui sait ?
En tout cas à 21 heures, début annoncé, ça s'impatiente et ça braille de bon coeur devant le joli portique autour de la scène, tout en écrans géants, et jusqu'à l'ouverture du show, via une grande tête de mort qui descend, s'ouvre en deux (enfin il paraît, moi j'ai rien vu à cause de la fumée !) et dont sort, Grand-Strateger style, notre mascotte nationale en pleine forme. Parce que oui ! Lemmy est peut-être mort mais Johnny Hallyday est en pleine forme lui, enfin il m'a semblé. Déjà, force est de constater qu'il rend bien 10 kilos au Johnny de 2007 : s'il n'est pas surexcité physiquement (il a quand même une dégaine de gargouille à la late Daniel Darc, et le genou qui ploie toujours un peu douloureusement), il paraît en tout cas nettement plus affuté, et a réussi à rentrer ses jambes filiformes dans un fute en cuir où je n'aurais probablement même pas pu passer un des mes bras, pourtant pas du tout musclés...
Il salue une foule conquise d'avance, où sa douce Laetitia n'a pas manqué de prendre place, 2 minutes avant le show, dans un grand charivari de smartphones (dieu merci, j'ai peu d'amis fans de Johnny sur Facebook... pour ne pas subir de telles purges visuelles... "Alors là, c'est quand j'ai filmé Laetitia qui s'asseyait, mais si, 8 rangs devant moi, là-bas, regarde, entre la dame à moumoute brune et le monsieur chauve..."). Et comme d'habitude (ah ca y est, Johnny et moi on a déjà nos habitudes ?), il a amené avec lui un PUTAIN de BON groupe, 12 personnes qui semblent chacune, pratiquement sur-qualifiée dans sa catégorie. L'assurance d'avoir un son d'enfer en cas de petite faiblesse vocale (et il y en aura, un peu, mais enfin rien de dramatique - certes Pete Doherty ne chantera sans doute pas comme ça au même âge, si jamais il l'atteint...).
De l'assez médiatique Yarol Poupaud à la première guitare (il y en a 2 autres, si des fois il mollissait), aux "Twenty-Feet-from-Stardom" & magnifiques choristes black (oui c'est un cliché mais ils/elles le sont tou.te.s), en passant par un harmoniciste démoniaque (Greg Zlap) et un batteur en kilt qui fait le job (certes pas tuant pour accompagner Jean-Phi' Smet), et une section cuivres à qui il ne manque pas un bouton de sax alto, il a amené des flingues de concours et la puissance de feu d'un porte-avion, notre idole des jeunes nationale... Signalons en passant que comme la fois d'avant, le passage médian du concert, sans lui (...Johnny va-t-il y boire un bloody mary ou une Evian, se repoudrer, va-t-il y faire un "number one" voire un "number two" aux cabinets ? Le mystère reste entier !), le passage sans lui, donc, sera un grand kif sur un Higher qui semble convoquer tous les fantômes de Sly & the Family Stone, en grande pompe, réincarnés dans de beaux et fringants jeunes gens d'aujourd'hui...
Rester Vivant donc, voilà le programme certe raisonnable pour commencer (à ce stade, le son reste à fignoler : on entend pas encore ni les choristes, ni les cuivres, qui jouent pourtant déjà), le temps de saluer quelques potes imaginaires dans le public, vite suivie de la chuckberryienne Carole ("Ooooh, Carole, plus fort que la douleur") et de Noir C'est Noir : évidemment, joué par un big band avec les bons instruments et avec le bon son (c'est pas toujours le cas ici !) et dans une belle salle, ça le fait pas trop mal ! Moins convaincu - même si lui a l'air d'y croire, par son enflammée (y compris visuellement) Requiem pour un Fou : sur les chansons un peu lentes, Johnny belle-gueule-pas-trop-mal-ravalée a tendance à arriver sur les temps forts, toujours un peu avant ou après son groupe (eh oh, si à 70 ans t'as pas un groupe qui rattrape toutes tes petites conneries, mini-digressions et autres demi-secondes de retard, c'est que t'as raté ta vie hein !).
Bon, certains aiment la country, moi pas trop à part Johnny (...l'autre), alors je zappe J'ai pleuré sur ma guitare. Et je frémis d'angoisse au premier "Johnny Hallyday, Johnny Hallyday, Johnny, Johnny, Johnny Hallyday" (sur l'air de "On est en finaaaale, ..."), qui m'embarrasse autant pour nous tous, manifestement, que la star elle-même, qui le subit stoÏquement. Enfin il faut bien que le supporter de l'OM qui sommeille en pas mal de gens ce soir puisse se rappeler ainsi de temps glorieux... qu'il n'est pas prêt de retrouver. Je note que le Café de l'Avenir, que je découvre ce soir, comporte pas mal de gros mots que mon fils de 4 ans ne doit surtout pas prononcer à table, ni même dans le salon : je suis donc presque charmé, plus que par sa (toujours ?) jolie Sarah qui, à l'instar de Gabrielle lourdement célébrée peu après, doit sûrement être grand-mère à l'heure qu'il est - si elles ne suçotent pas déjà les pissenlits par la racine, les pôvres...
Bref Johnny me rappelle en passant qu'il a su conserver ce côté rock'n'roll variétoche souvent lourdingue (Tennessee ? toujours un pensum pour moi...) qui explique que je le fréquente nettement moins que Poison Ivy et Lux Interior... ou que Mc Cartney et Lennon. Quoi qu'il en soit les briquets et autres "Stronglight appli" brandis au ciel, ainsi que le guitariste n°2, celui à casquette cuir et grosses lunettes (et totalement gay-friendly à mon goût), m'aident à passer ces grands moments kitsch sans trop d'angoisses existentielles (il est vrai que je pourrais/devrais être à la Vélorution de février, à l'heure qu'il est...). Et non, cette fois, je ne me risque pas à croiser les bras au refrain de Gabrielle ("Hé maintenant heua, celleu queheu vous attendez touhousse !"), j'ai déjà donné et failli basculer du côté obscur en 2007, merci bien... En plus cet harmoniciste infernal entre en scène (putain qu'il est beau et bon l'enfoiré, c'est un tueur), et emmène tout le monde dans la meilleure partie du concert : la partie rockabilly !
Parce que oui, plutôt qu'un unplugged un peu foireux, l'Animal a choisi cette fois, culs sur tabourets hauts, contrebasse et belles guitares acoustiques en avant, de nous rockabillyser la tête (non sans avoir rappelé l'origine de l'expression, à tout hasard). Si De l'amour est assez cool voire même vraiment groovy ('tain : j'aurais jamais cru écrire un truc pareil un jour... mais bon, elle est de Miossec, aussi !), je dois avouer un presque-pied, Docteur, sur La Fille de l'été dernier (merci pour le riff, Eddie Cochran), mais aussi Mystery Train (mais bordel de Zeus, on dirait du Them de la grande époque !) et sur les inévitables Blue Suede Shoes ("je l'ai d'ailleurs jouée en 1955 avec Carl Perkins" - alors ça, ça calme, pas vrai, les ti'culs ?). Non vraiment, avec toutes ses dates improbables égrenées par l'ancêtre (1960, quelqu'un était à l'Alcazar de Marseille ? si oui chapeau mais on ne l'a pas entendu crier assez fort - espérons qu'il n'a pas claqué !), la partie rockabilly était vraiment quasi-jouissive et je le confesse volontiers. Alors je renonce à savoir si oui ou non, la guitare que prend parfois Johnny est branchée ou pas (finalement, qui ça intéresse ?)
Quasi-jouissive ? Oui, bien plus que L'Envie (retour en configuration big sound), une chanson que je n'ai jamais vraiment comprise (et Johnny non plus on dirait, qui semble toujours la chanter à moitié faux ou hors de rythme en live...). Heureusement suivie de l'interlude Higher, sans lui & déjà cité (ouahhhh !) et à son retour d'un Fils de Personne gentiment énervé et assez plaisant ("Oh pas moi, non pas moi !") où Yarol tente (sans trop de succès quand même) de lui piquer la vedette, pendant qu'il descend saluer la fosse. Après tant d'émotions, il est temps d'aller aux cabinets au son d'un Pénitencier pas très subtil au départ, ("Thuââ quiiii, ce suaââr, a thûû perdûû!") mais toujours prenante au finish... Moi je dis, on aurait foutu Johnny au gnouf pour perpète quand il a commencé ou continué, on en serait pas là 60 ans après, m'enfin comme il n'a tué aucune de ses femmes, on avait pas de raison tout à fait suffisante, non, même avec ses costumes et ses coupes de cheveux des années 70...
En tout cas je décroche un peu jusqu'à une bien jolie Idole des Jeunes où l'on projette de bien belles images de la Bête quand elle avait 20 ans - hélas terminées par un portrait peu flatteur des 70's où il a une tête de euh... de poisson pas très frais. Sur Seul, qui conte comme qui dirait la détresse du chanteur abandonné, je constate que contrairement à mes voisins (et surtout mes voisines), je reste heureusement immunisé (ils et elles pleurent ou reniflent...) - je suis presque plus touché par Dans la peau de Mike Brown et ses belles guitares qui, avec de gros sabots mais bonne volonté, dénonce les exactions racistes qui continuent hélas à rythmer l'histoire des USA, en montrant de belles images d'époque du mouvement des droits civiques. Avouons que c'est quand même bien que son public, qu'aux USA on qualifierait sans doute en bonne partie de "white trash", entende et voie de pareilles choses !
Bon ensuite, passages obligés et plats de résistance des fans, Que je T'aime (refrain toujours plus chanté par le public ... et toujours moins par Johnny Hallyday, qui ne fait même plus le "Queuuuu..." - dommage, j'aurais aimé l'entendre le faire au moins une fois dans ma vie...), enchaînée avec Allumez le Feu (valeur sûre mais un peu prout-prout si on reste à quai - ce sera mon cas ce soir parce qu'il ne chante toujours pas beaucoup, le fourbe - là aussi il sous-traite allégrement le refrain à ses fans). Je suis quand même distrait agréablement par des petites filles qui s'éclatent comme des bêtes sur la musique de pépé(e), et qui pourront le raconter plus tard à leurs enfants ("Tu vois, mon fils, ce même Johnny que nous voyons aujourd'hui en 2038, eh bien je l'ai vue quand il était tout jeune et moi aussi, en 2016 !"). Rhaa mais on papote, et voilà qu'il est sorti de scène ! Ah tiens, ç'est déjà presque fini ? J'avoue que je ne l'ai pas trop senti passer...
Retour dans un déluge de fumée pour chanter "Hoaa Tûûute la musiqueuu, que j'aimeuuh", pas ma préférée, tout en profanant quelque peu des images de Fats Domino et autres idoles blues disparues, qui n'en demandaient pas tant, même si elle vient de là, elle vient de bluhuuues, avant de finir agréablement sur une cavalcade en Weissenborn assurée par le sexy guitariste à casquette... Saperlipopette, pas tout ça mais ça fait deux heures qu'on l'écoute : il enchaîne déjà les formules de politesse inconsistantes des gens qui font de longues tournées ("Vous êtes peut-être le meilleur public qu'on ait pu avoir", ce genre...)... ressort et revient une fois encore, achever son monde et son concert, assez généreux quand même, avec Te Manquer, joli titre d'abord brinquebalant, et au final assez touchant (après enquête, pas si étonnant, pour un texte écrit par Jeanne Cherhal !).
La partie la plus rustre et bagnolarde du public, sans doute au fait de la set-list tout autant que des bouchons (certainement homériques en quittant le Dôme, pour qui n'y est pas venu à vélo comme moi), y laisse honteusement son idole en plan, alors que ce final est assez chouette et que sa date de péremption sur scène au delà de cette tournée, et pire encore, jusqu'à une hypothétique tournée suivante, n'est quand même pas garantie... "Ah, chrétiens, vous ne méritiez pas Jesus", comme disait Desproges... En voilà des petits ingrats ! Moi en tout cas, j'attend paisiblement la fin et après un dernier debrief avec copain-cameraman, je repars avec mon zoli gobelet Johnny 2015 (il va faire des heureux, çuilà !), content de ma soirée. Finalement, il n'y a que ses chansons d'après 1965 ... et d'avant 2015 qui sont parfois problématiques, les autres sont toutes super !
Alors s'il revient en 2025, bon pied bon oeil et la narine toujours frémissante, et plus ou moins 20 kilos de différence, merde à dieu, je suis probablement capable d'y retourner encore, voir Johnny Hallyday, l'un des tous derniers brontosaures du rock à encore fouler notre planète ! Bref, j'ai revu Johnny en 2016, j'ai vu qu'il était plus mince et moins jeune qu'en 2007, mais qu'il assurait encore comme une bête alors que tous les mecs de sa génération tombaient comme à Gravelotte. Ride the lightning, mec ! On se fout plus ou moins gentiment de toi mais on ne peut, au fond, qu'admirer sincèrement une bête de scène aussi unique, ne serait-ce que pour sa longévité !...
PS : Pour une set-list précise je vous renvoie à la chronique de Gandalf, chronique non lue avant pour ne pas être influencé, mais d'une groupie notoire en qui j'ai toute confiance...
Photos : quelqu'un veut m'en donner anonymement, parmi les 4 000 personnes qui en ont prises sans autorisation ? Si oui, gloire et/ou anonymat garanti(s) !
Critique écrite le 08 février 2016 par Philippe
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> Réponse le 11 février 2016, par Gandalf
Encore une bien belle chro cher Philippe ! Mais c'est marrant la différence de ressenti et d'analyse pour un même live ! Par contre, le terme groupie est un poil exagéré heing.... on en reparlera en privé, crois moi ! Réagir
> Réponse le 05 mai 2021, par Evelynelpr
Bonjour Philippe et félicitation pour cette critique ! J'ai ressenti toute l'émotion et l'amour que tu as pour Johnny tout comme mon mari et moi avons pour Jean-Phi ! Je me suis mise en quête, il y a quelques semaines de trouver plusieurs anecdotes sur Johnny et j'ai trouvé un site qui en donne beaucoup et plusieurs que peu connaissent. Le site se nomme https://incarnezlafrance.com/ . De plus ce sont de véritables passionnés de notre Johnny. Réagir
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