Chronique de Concert
(ma) Rue du Rock #7 (Festival Phocea Rocks) : Johnny Marre, Nebraska, Meteoclub, Karim Tobbi & Michel Basly, Stef & the Maïronnettes, Silver Gallery, Grzzzzzz, Claude Fernand, Spinabifida, De la Crau, Gériatrie, No Jazz Quartet, Parade
Alors celle-là, d'édition de La Rue du Rock, on pourrait l'appeler "la Miraculée" ! Parce que 15 jours avant, ça tanguait pas mal : un beau trou dans notre (pourtant modeste) trésorerie, la menace (mise à exécution) de déplacer le "Dimanche Canebière" dont la logistique est pourtant bien pratique pour nous, et surtout, toujours pas d'autorisation (donc pas de barrières, de blocs béton, de fourrière, etc). Ca nous a quand même forcé à organiser un barbecue d'urgence, c'est dire si on a souffert le martyre ! Après avoir un peu houspillé qui de droit (ça fait quand même déjà 6 événements sans problèmes, on devrait nous connaître un peu, non ?), tout est heureusement rentré dans l'ordre la semaine dernière. Mais gardons bien à l'esprit que rien n'est jamais acquis à Marseille, oui, même quand ça ne coûte pratiquement rien et que ça fait plaisir à des milliers de personnes ...
Arrivés au matin, divine surprise, nos tractages/affichages/rubalisages forcenés ont convaincu les riverains de la rue Consolat - une seule voiture à faire enlever, record battu ! J'ai quand même du lutter pour garder ma petite mission perso, ô combien enviée, d'acheteur/porteur d'eau, pour laquelle j'ai même pu faire travailler des enfants mineurs, un dimanche, ah mais ! Chacun et chacune s'est affairé - à force on commence à être rodés ! - et, après quelques heures d'efforts, et un catering toujours sympa à la Casa Consolat, tout était prêt à 13h30 ce dimanche 29 septembre 2019, pour faire parler à nouveau la poudre dans la rue Consolat, et pour la 7ième (putain de) fois, s'il-vous-plaît !
Pour se faire plaisir mais aussi pour leur être utile si possible, Phocea Rocks a invité des associations, bien dans l'idée qu'on peut se faire d'une vraie solidarité à Marseille : Squat de Saint-Just, S.O.S. Méditerranée, Collectif du 5 Novembre, collectif Al Manba... Et on a installé un somptueux stand de merchandising : en plus des gobelets floqués Phocea Rocks (qu'on a enfin réussi à faire faire, mais qui donneront un taf infernal à une glorieuse bénévole...), ont été édités en T-shirt une édition rouge vif pour les filles, et rouge basque pour les garçons (la nuance est subtile...), qui vont s'arracher tout l'après-midi !
Pour commencer gentiment, la fanfare (que j'imaginais ambulante, à tort) Johnny Marre s'ébroue dans la rue des Abeilles. 6 filles (dont un garçon), elles sont bien jolies, avec leurs déguisements lourds et chamarrés, et déploient un bel attirail : accordéon, basse, flûte traversière, sax alto, guitare, batterie - tout ça n'est pas forcément très portable il est vrai ! Je ne peux pas rester longtemps mais je note qu'elles semblent jouer leurs propres compositions (ce qui n'est pas courant pour une fanfare !), que les filles chantent bien, et que le tout n'est pas si facile à sonoriser - heureusement que l'ami Jens a du métier !
Mais c'est à mon sens le groupe Nebraska qui a vraiment ouvert les hostilités rock, avec son punqueroque quand même pas trop méchant, version USA (les mauvaises langues disent, mais généralement avec un peu de tendresse, "punk à roulettes") : juste assez fort et pêchu pour réveiller la rue en digestion, et pas brutal non plus au point de faire fuir les premiers spectateurs (ah oui parce que par le passé, on a déjà mis du metal en ouverture... et c'était une mauvaise idée).
On note que le batteur s'est mis en calbute pour être à l'aise, ce qui donne aussi une idée de la douceur du climat, clément avec nous cette fois encore. Quelques gamins aiment tellement ce son qu'ils refusent catégoriquement les bouchons d'oreille que je leur ai proposés, et continuent à danser au premier rang... Un groupe très sympa, à tous les sens du terme, à suivre dans ses prochaines dates si possible !
La scène de la Rue Chevillon, elle, est ouverte par Meteoclub (dont on a écorché le nom sur le programme hélas - il y en a toujours un !), soit un "power trio" assez punchy et vibratoire en effet, qui joue des compositions sous (bonnes) influences. Je commence par me dire que le chanteur imite pas mal du tout Robert Plant... puis qu'il imite bien aussi Jack White... avant d'entendre une reprise quasi-parfaite du Transmission de Joy Division (et donc une excellente imitation de Ian Curtis !). Belle amplitude vocale donc, et une belle revisite de styles rock néoclassique.
Dommage, on ne peut pas rester très longtemps, mais on les quitte à regret. Ceci pour croiser, bien installé, le Glorieux & Immarcescible Fondateur de l'Association Phocea Rocks, Vincent Palacio, à qui nous baisons tous les pieds et les mains avec amour, tant sa géniale intuition initiale nous a donné de joie et de bonnes sensations depuis 2013 !
C'est qu'il est temps de gagner un rendez-vous entouré rageusement trois fois sur mon planning, dans un genre nettement plus calme. Alors oui, c'est vrai, on avait dit pas le physique, mais incontestablement, Karim Tobbi & Michel Basly sont les deux plus beaux mecs de cette édition (même si on nous en a signalé d'autres, dans le genre moins habillés...). En tout cas ce sont les mieux sapés, tirés à 4 épingles et gominés de frais, quasiment sépia, croisant une Gretsch et une Gibson (what else ?), pour pratiquer ensemble quelques belles reprises de rock'n'roll ou de blues éternel (Deep River Blues). De toutes façons, commencer avec Buddy Holly ou les Everly Brothers donne forcément le ton : classe, classicisme, élégance !
Dans ce registre qu'on attribuerait plutôt à Karim Tobbi (c'est un éminent "digger" de pépites anciennes en solo), l'iconique Michel Basly fait évidemment merveille (une fois privé de ses gros amplis - Lemmy sait que ce salopard nous a déjà fait saigner des oreilles, avec ses Cowboys from Outerspace) : les deux déterrent notamment Slim Harpo avec toute la délicatesse requise... Leurs guitares dialoguent admirablement, la complicité est réelle, et le climax est atteint avec deux emprunts à Chris Isaak : une Gone Ridin qui rockabe un max, et puis une Wicked Game d'une grâce infinie, qui offrira probablement la plus grosse charge érotique de la Rue du Rock (toutes éditions confondues !).
Le concert fascine donc petits et grands, comme toujours avec le blues en live, quand il groove et qu'il est joué sans gras inutile, jusqu'à une Suzie Q joliment dansante ! Dans le genre cover band, réunir ces deux garçons est probablement ce qui peut se faire de plus luxueux à l'est de l'Atlantique... How about a little record, folks ?
Mais voilà déjà mon moment annuel de sadisme éhonté, celui où je repousse à grand-peine des hordes de parents à la porte du petit Théatre de la Ferronerie (qui ont toutes et tous une bonne excuse), afin de faire rentrer un maximum de gniards dans la salle ! Où la compagnie maison a créé pour la première fois son propre spectacle, Stef & The Maïronnettes ! Honnêtement je ne peux pas dire que j'en ai vraiment vu ou entendu quoi que ce soit, à part de loin les marionnettes rigolotes, façon Muppets, et un vrai trio rock à la manoeuvre...
Mais il est convenu depuis 2013 que ce qui se passe chaque année dans ce petit sauna bondé, reste un secret bien gardé, à divulguer uniquement dans les cours de récré. Comme d'habitude tout ce petit monde passe le spectacle à rentrer et sortir dans un beau charivari et à la fin, ouf, tous les minuscules sont bien récupérés et aucun n'a disparu ! La binouse que je bois cul-sec à ce moment-là est sans doute la plus méritée de la journée... Et du coup je ne fais qu'apercevoir, en faisant la queue à la Meson, la très remuante Pogy et ses deux Kefars (qui cartonnent et ont officiellement bloqué la rue !), sans trop de regrets puisque je les ai déjà vus deux fois cette année !
Quoi qu'il en soit j'avais plutôt prévu de me concentrer sur Silver Gallery, groupe de doom metal, dont le morceau sur la Compile Rue du Rock 2019 m'avait fait forte impression. C'est sans doute du à ce style très orthodoxe, mais je trouve ça un peu long à démarrer, même si on est bien soulevés par le plexus dès la première note de basse volcanique, et remués par les tritons qui se glissent évidemment ici ou là... Il faudra attendre, justement ce morceau "connu", Burning Souls, pour un vrai moment de plaisir : en plus d'être plus audible, le chanteur/growler semble plus concerné depuis qu'il a enlevé ses lunettes... et incontestablement la lueur de folie qu'il a au fond de l'oeil fait partie du spectacle ! Sans doute très qualifiés dans leur genre pointu, quoi qu'il en soit !
... Mais on avouera un peu honteusement qu'on s'est plus amusés au bar le Mounguy, avec les Grzzzzzz (ouf, 6 "z", le compte y est !), dans un style par définition plus rigolo : l'électro-punk ! La formule est simple et imparable : un boum boum à caractère industriel, des gimmicks de guitare larsenée à mort et des claviers torturés dessus, et un chant en duo, transformé et joliment braillard ! Il n'en faut pas plus pour se croire dans une cave berlinoise au début des années 90 et mettre la banane à tout le monde... Le public, ultra-compressé et jouant à chat-perché à l'intérieur, ondule joyeusement jusque dans la rue, y compris mon fils de 7 ans (et pas un client facile...) que je viens de retrouver avec sa maman ! La bonne idée de 2019 : avoir avancé la scène, parce qu'avant, il n'y avait que 10 personnes qui y voyaient quelque chose dans ce bar de quartier, pas spécialement adapté pour recevoir des concerts de rock... Putassiers et irrésistibles, ils nous font un peu retomber en ralentissant le rythme sur la fin, mais j'aurai l'occasion de dire au duo pétaradant tout le bien que j'ai pensé de leur musique, vraiment très fun en live !
Ayant donc été rejoint temporairement par ma famille, je prête une attention un peu plus flottante au concert de Claude Fernand (Award 2019 du Nom de Groupe le plus Chelou de la Rue !). Je n'avais pas prévu d'y venir mais un rockeur qualifié (il a déjà joué ici !) me les a recommandées plus tôt dans l'aprème, dans la queue aux toilettes (ça ne s'invente pas...), et c'est vrai que ça vaut le coup d'oeil ! Deux jeunes filles en mode basse/batterie, y jouent un power rock contondant et surtout, chantent vraiment très très bien en duo, et le public est au rendez-vous aux Danaïdes, aka "la grande scène" du festival. Ayant eu un peu de mal à définir leur style (un mariage original pour le coup : les duos basse-batterie sont généralement des mecs tatoués et gueulards, façon Royal Blood), je ne peux pas dire que cela m'ait totalement captivé de A à Z... Mais c'était très bien exécuté, avec par moment des riffs d'une belle puissance !
Dans un style plus attendu, je sais que je vais aimer Spinabifida (morceau sur compile super sympa aussi), dès la première note que j'en entends. C'est du grunge, le style qui a bercé mon adolescence et m'a ouvert toutes les portes du rock il y a 25 ans ! Alors du moment qu'on a des mélodies bien troussées, que ça sonne carré, mais aussi qu'on porte les attributs du style (vêtements bariolés et cheveux longs, par exemple), on ne peut que me faire plaisir !
En plus d'avoir un nom super classieux à mon goût (bon après vérification, c'est moins marrant que prévu : une grave malformation du foetus...), le groupe est totalement efficace et qualifié dans le style, à qui il fait honneur... alors qu'ils semblent tous être nés juste avant ou juste après la mort de Kurt Cobain, et donc aussi celle de la musique qu'ils jouent. Y'a pas de mal à se faire du bien, et il faut bien des groupes pour faire pogoter un peu les punks, non ?
Déjà bien connu de nos services, l'ami Sam Karpienia se produit aujourd'hui pour la première fois à la Rue du Rock (mais pas pour Phocea Rocks, car ils ont aussi joué pour nous à la Cambuza l'an dernier), avec son trio hypnotique De La Crau. Avec lui et sa voix qui nous fascine depuis tant d'années (et les historiques Gacha Empega), on sait qu'il suffit de laisser l'effet se faire, même si on a jamais rien compris à ce qu'il raconte, l'intérêt n'est pas là : ...
.... en y ajoutant une contrebassiste en plus, une batterie hybride avec tambour occitan, et sa propre mandoline qu'il assaille comme une guitare électrique, ça ne peut pas rater, tout le monde décolle dans une transe très bien pilotée et ils récoltent, comme à chaque fois, un beau succès ! Le tout dans une rue tellement bondée qu'on y voit pas grand-chose, deux musiciens sur trois étant assis... Hélas, le groupe est à cheval avec un autre qui, je dois bien l'avouer, m'excite davantage, je ne reste donc que quelques minutes.
Le quatuor Gériatrie, car c'est de lui qu'il s'agit (Award 2019 du Groupe au Nom le Plus Improbable), a adopté une configuration en demi-cercle et ce n'est pas par hasard : figurez-vous que ces gens-là improvisent en concert, si si ! Enfin probablement pas tout, mais en tout cas ils ont besoin de se voir et de se sentir pour que ça fonctionne... Découverts pendant l'hiver au fond d'une cave humide pendant un concert qu'eux ont manifestement détesté (mais que j'avais déjà bien aimé !), Cooki et sa bande semblent bien décidés à se faire plaisir, cette fois ! Pour le public, à condition d'être suffisamment curieux, ça change agréablement des chansons refrain/couplet, même si du coup, ils ne jouent... qu'un seul titre, en 40 minutes ! Il y a fortement un peu de perte en ligne avec ce style déconcertant, et donc bien deux fois moins de monde que dans la rue parallèle.
Mais alors pardon, il y a du niveau dans la créativité ! Que ce soit dans la bidouille électronique raffinée, dans la basse tellurique, dans la batterie qui devient soudain furieusement technique et géniale sans prévenir, ou dans les 3 octaves où gémit/chante/hulule/hurle leur chanteur joliment chtarbé, l'expérience se révèle presque constamment fascinante. Même si j'avoue que je l'entrecoupe d'une miction devenue inévitable, et en passant d'un petit poussage de sono avec l'héroïque Vincent Fraschina, régisseur du festival depuis le début, qui s'affaire déjà à plier certaines scènes. La fin du concert redescend presque en douceur et nous ramène délicatement sur terre... Petit regret, mais ça se respecte, les gérontophiles pensent ne pas pouvoir fixer leur musique sur un disque. Tant pis, va falloir continuer à aller les voir en concert, et au moins on sait déjà qu'on ne reverra pas deux fois la même chose avec eux !
Du coup, quand j'atteins Ferraj en bas, où je retrouve ma petite famille, c'est déjà presque terminé - leur style n'est pas ma tasse de thé mais le public est manifestement enchanté, je suis sûr que Pirlouiiiit en parlera bien mieux que moi ! Je retourne donc rapidement dans la rue voir les grands débuts (après une première date confidentielle mais réussie au LAM il y a peu), du supergroupe No Jazz Quartet, idéalement placé devant le Garage et entouré d'une foule dense. Les 4 "ex" (Elektrolux, Holy Curse, Mockers, etc), envoient le bois avec leur rock noisy et sec, chanté en duo, vrillé de guitares saignantes, tabassé en règle, et globalement aimable comme un coup de pied cycliste dans une trottinette électrique...
Le groupe enchaîne avec gourmandise son faux tango (sexy/groovy), des cavalcades sombres et diverses autres chinoiseries copieuses et puissantes. Sonic Polo, poursuivant ses débuts prometteurs de chanteur, ne manque pas de dédier à SOS Méditerranée le titre Le Cadavre et le Sel (dont je n'ai toujours pas réussi à vraiment écouter le propos hélas). Malheureusement, après avoir déjà eu un micro récalcitrant à gérer, c'est toute leur sono qui pète mystérieusement (des deux côtés !) en plein milieu du concert, occasionnant une pause forcée et qui semble les rendre bien malheureux, ce qui se comprend... Mais grâce à l'efficacité du régisseur cité plus haut, le tout repart sur les chapeaux de roues après quelques minutes, et leur permet de finir dans de bonnes conditions, leur set de rock sous influence australienne, terminé avec l'énigmatique et prenant morceau au nom indien, "Utar Pradesh", tandis que leurs instruments finissent de tomber en pièces... Espérons que toutes ces péripéties ne leur ont pas gâché le plaisir, en tout cas elles n'ont pas gâché le nôtre !
Occupé à ramasser quelques bordilles et autres rubalises, je rate hélas le discours traditionnel d'activiste rock du Mystic Punk Pinguin, et une partie du dernier concert... Mais il reste un bon bout à voir du set de Parade, incontestablement notre coup de coeur collectif de cette année, placés en vedette sur la grande scène, et qui ont donc récupéré pas mal de monde. Comme prévu, ils sont beaux (et belle - il y a désormais une fille à la basse !), charismatiques (mention spéciale à leur chanteur Jules, et à sa voix si joliment fêlée), et leurs chansons pop-rock toujours très bien foutues et enthousiasmantes.
Oserait-on dire qu'on a pensé aux Cure, amendonné ? C'est peut-être à côté de la plaque, mais ça reste un compliment ! Plus raccord avec leur style dit post-pop, on a aussi pensé à Joy Division... Et si le public est globalement un peu bourré-dissipé (après 6 heures de musique, ça peut se comprendre), ils remportent quand même un succès mérité, celui qu'on espérait pour eux. Thank you for the Ride ! les enfants... On attend de pied ferme votre disque à paraître !
Pour conclure, encore une très belle édition, encore des groupes inscrits sur notre carnet de bal pour l'année à venir... et d'autres ratés, mais qu'on se jure d'essayer de rattraper... Il sera donc dit qu'on enjambera l'ère Gaudin, qui touche heureusement à sa fin, les guitares à la main et en continuant à organiser sans relâche la mise en lumière de nouveaux groupes locaux, de rock à toutes ses sauces !
Verdict du tableau XL Phocea Rocks, qui ne ment jamais (et que je peux vous envoyer sur demande...) : 198 concerts organisés par Phocea Rocks depuis 2013, soit 169 groupes marseillais, en enlevant les doublons ! La scène rock "de province" de Marseille vous salue bien... Et donc, Longue vie à notre Rue du Rock !
Flashback : Chroniques des éditions #2, #3 (par Joshua), #4, #5, #6, de la Rue du Rock de Phocea Rocks !
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Critique écrite le 30 septembre 2019 par Philippe
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Parade par Pirlouiiiit
Morrison's, Marseille, le 25/05/2023
J'hésitais entre "quand on aime on ne compte pas !" ou "et de 14 !" comme intro de cette mini chronique. Bref toujours est-il que c'est en chemin vers la Criée avec Svet et... La suite
Parade + Fontanarosa par Sami
Makeda, Marseille , le 18/05/2023
Un bon plateau électrique au Makeda avec trois jeunes groupes et une dj, malgré le pont de l'Ascension la salle est bondée, c'est une bonne surprise même s'il y a beaucoup d'invits... La suite
Parade (disquaire Day) par Pirlouiiiit
Lollipop Music Store, Marseille , le 22/04/2023
Est ce que je vais avoir quelque chose de plus à raconter cette fois (on doit pas être loin de ma 10ème chronique enthousiaste) ? Bon d'un autre côté comme on me l'a fait remarquer... La suite
Rue Consolat, Marseille : les dernières chroniques concerts
Bônhom, Andreas, Revolver Klub, Yarostan, Dead Cats Division, Pogy et les kéfars, xInquisitionx, Velvetine, BLMR, Ferraj, Parade (Rue du Rock 2019 - suite) par Pirlouiiiit
rur Consolat, Marseille, le 29/09/2019
Voici comme chaque année ma chronique bouche trous par rapport à celle de Philippe vers laquelle je vous renvoie concernant Johnny Marre , Nebraska, Meteoclub, Karim Tobbi & Michel... La suite
Doc Vinegar, Usken, Holy Frost, Digital Nova, Section Azzura, Moondawn, Chevalien (Rue du Rock 2018 - suite) / Festival Phocea Rocks par pirlouiiiit
rue Consolat, Marseille, le 30/09/2018
Bon il serait temps d'essayer de compléter la chronique de Philippe (que vous pouvez lire ici) dans laquelle il parle des sets de Not'Pain Quotidien, Hatred Still Alive,... La suite
(ma) Rue du Rock #6 (Festival Phocea Rocks) : Not'Pain Quotidien, Hatred Still Alive, Furiapolis, Johnny Barrel, La Chasse, Fifi Rubato, Ex Odd, Projet Milan, Rats Don't Sink, Statonnels, Sovox, Splash Macadam, Rescue Rangers, Sound OFFF Mars, Pleasures, La Flingue, Cowboys From Outerspace, Sing or Die ! Karaoke par Philippe
Rue Consolat, Marseille, le 30/09/2018
"Ici, chacun sait, ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe..." La Rue du Rock est désormais une mécanique bien huilée, qui se déroulait hier pratiquement sans accrocs pour... La suite
Rue du Rock #5 : Old Factory, Dareda, Parking Shell, Costa Fatal, Telescope Road, Steph & Clem, Galavar, ... / Festival Phocea Rocks par pirlouiiiit
rue Consolat, Chevillon et Abeilles, Marseille, le 24/09/2017
Je tiens tout d'abord à remercier Philippe et Lumak pour leurs chroniques (auxquelles vous pouvez accéder en cliquant sur leurs prénoms) qui elles auront été postées dans les 3... La suite