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Chronique de concert Jolly Rougeurs
Mercredi 18 décembre 2024 : 6775 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Jolly Rougeurs
En revenant du très chouette concert de Stéphane Milochevitch à la Meson (voir la chronique par ici) et n'étant pas plus motivé que ça par Profs 2 je décide de passer devant le C4 histoire de voir si les Jolly Rougeurs que j'avais presque vus pour les 10 ans de la Bière de la Plaine (voir la chronique par ici). Et puis même si c'est fini ce sera l'occasion de jeter un coup d'œil à l'expo de Samantha Aurore dont Vincent m'a dit le plus grand bien.
Quand j'arrive il y plein de monde devant et encore plus à l'intérieur. Je me faufile à gauche de l'entrée le long de la vitrine. Je reconnais l'accordéoniste (aussi chanteur guitariste de Cheap Entertainement) et le banjoiste/guitariste (tous deux aussi membres de Rascal Saloon), Tchoupi bassiste entre autres des Dirteez (qui joue ce soir à domicile) et découvre le reste du groupe : un percussionniste (cajon), une chanteuse et un chanteur-guitariste séparés du public par un drapeau pirate arrimé à leur pupitre.
J'arrive en plein pendant (ce qui s'avèrera être leur 11 titre de la soirée) Pirates un morceau dont je n'arrive pas à retrouver l'origine mais qui porte très bien son nom. A les entendre chanter "Ce sont nos propres armes qui nous sont opposées, la peur, les armes et l'océan" et autres "sortez les voiles et en avant" je me serais plutôt cru à Paimpol que dans le 5ème à Marseille. D'autant que la chanteur avait un petit quelque chose de Michel Tonnerre dans la voix, ce qui n'était pas pour me déplaire.
Le public est en délire, le drapeau est brandi. Devant ça pogote gentiment. Dans le fond (c'est-à-dire 3 petites mètres derrière) ça sourit avec les yeux qui pétillent à l'écoute du chant théâtral qui nous embarque. Inutile de dire que je ne fais aucun effort pour essayer de faire une photo correcte. J'ai d'autant moins de scrupules que j'ai vu l'ami Doog dans le coin dont je sais que les clichés rendront plus justice au groupe que les miennes ce soir.
On restera dans une ambiance de marins puisqu'ils continueront ensuite avec une suite celtique (instrumentales) et Sunny side enchainé avant de reprendre la même avec une version particulièrement sautillante de The Sick Bed of Cuchulainn des Pogues
Sautiller il en sera encore question sur A message to you rudy ce qui m'a fait reprendre conscience que j'aimais quand même bien le ska. Suivre Anarchy in the Ucca (très ska aussi) ou l'harmonica remplacera l'accordéon et (dernier morceau pour moi) le début de Whisky in a jar (ayant quand même envie d'arriver à la maison avant la fin du film). Il me faudra revenir les voir pour leur standard Nazi punx et vu ce que j'ai vu ce soir je n'aurai pas besoin de me faire prier pour ! Plus de photos et vidéos par Pirlouiiiit par ici
Critique écrite le 19 novembre 2023 par Pirlouiiiit
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