Chronique de Concert
Jules Henriel
Hier j'ai passé mon tour pour le dernier concert marseillais de Shaka Ponk essentiellement pour cause de conditions photos un peu relou (je resterai sur mon souvenir de la première partie qu'il avaient fait de Motorhead au Gaou en 2009 - voir chronique par ici et celui de l'année d'après à Marsatac - voir chronique par ici). Aujourd'hui j'ai aussi déclaré forfait pour le concert de Anguelos à la Ciotat parce que j'avais trop de boulot et parce que je voulais être sûr d'être de retour pour Usken au C4. En plus ils avaient eu la bonne idée d'inviter Jules Henriel (pensais-je) en ouverture.
Du coup quand mon voisin d'en face et photographe Vincent m'a dit qu'il y allait je lui ai demandé de me prévenir quand Jules attaquerait, ce qui me permettait de finir de corriger mes copies, et traiter l'indécente quantité de mails non traités. Concert annoncé pour 17h, quand il m'a dit que Jules attaquerait à 18h je n'ai pas été plus choqué que ça (les salles marseillaises et les horaires tout un poème). Du coup je me suis pointé comme une fleur à 18h30 alors que Jules allait commencer.
Transition balance - concert progressive. Seul avec sa guitare. Moue boudeuse, concentré. Entouré des instruments et câbles de Usken, dont je retrouve avec plaisir Isa et Yann (qui fait du coup le son pour Jules) et leurs grandes dans le public. Par rapport aux autres fois où j'ai pu le voir en solo comme ça (notamment le petit bout ici même - voir chronique par ici) j'ai trouvé le son beaucoup plus électrique. Avec plus d'écho aussi, qui sur le chant donnait un côté pop parfois un peu U2esque.
Set plus calme que dans Parade, forcément, mais quand même chant bien habité. Voix grave qui pose une ambiance plutôt sombre avec des textes qu'on devine introspectifs. Je regrette sur le moment de ne pas arriver à comprendre toutes les paroles mais ce que j'attrape au passage sonne très bien. Entre les morceaux il nous parle un peu sans que son regard ne croise beaucoup celui du public. Pour nous rappeler que les morceaux sont des compos ("on m'a dit qu'il fallait le dire") et aussi pour nous inviter dans quelques heures à l'Intermédiaire où ils vont partager l'affiche avec leurs collègues de Sovox (histoire de se chauffer avant leur première partie des Libertines).
A ce moment là je me disais que c'était envisageable, même si commencer une soirée de concert à 21h30 un dimanche n'est pas forcément très raisonnable. Dans la 20aine de minutes de ce set ce seront les morceaux les plus pêchus à la guitare comme au chant qui me marqueront le plus. Notamment le Everyone is happy but nobody's fine et la reprise de It All Went Bad Somehow de Parade qui a donné son titre à leur deuxième excellent disque. Ce n'est qu'à la fin du morceau en voyant les 3 Usken ranger leur matériel qu'en fait ils avaient joué en premier. Zut. Ça je ne l'avais jamais faite.
Bref une fois rentré chez moi je me suis remis à bosser quand arrivera l'heure fatidique, ma raison (aidée d'un peu de fatigue) l'emportera sur mon envie de revoir Jules et les autres ... Ce sera pour une prochaine fois. En attendant j'ai passé un très bon moment !
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Critique écrite le 22 février 2024 par Pirlouiiiit
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