Chronique de Concert
Juliette
Côté public, il se peut bien que tout en approchant la cinquantaine, je sois dans le percentile le plus jeune, mais ma tête pratiquement blanche me permet de me fondre dans la masse. Juliette elle, n'a pas changé de physionomie ni de couleur de cheveux (en tout cas vue depuis le rang M) : toujours toute ronde et toute frisée de brun, souriante et gouailleuse, éminemment sympathique !
Elle a un groupe de quatre hommes tout à son service (contrebasse, percus, xylophones, accordéon, choeurs), avec qui elle aura des échanges plus ou moins drôles (certains semblent avoir été un peu trop répétés...). Pas avare de discours entre les titres pour les introduire, elle distille un mélange équilibré de chansons plutôt dures (ex : sur sa scolarité enfantine perturbée par un harceleur, surnommé 'Le Seigneur des Mouches'), ou plutôt légères (un titre sur ses 'Lunettes', bijou d'écriture ; une autre très amusante sur un petit diable, qui s'avère à la chute, être un chat).
Certaines chansons me paraissent un peu plus faibles en texte ('La Madone des clébards', ou sa diatribe contre les poivrons), et parfois le chant est un peu trop ... théâtral à mon goût. Mais la plus grande partie se découvre et s'écoute agréablement - 'La phobie des larmes', en mode piano bar endiable, est particulièrement chouette, 'Ta Perruque' est délicate et jolie... Son combat épique et en alexandrins, contre une couette qui ne veut pas entrer dans sa housse, est très bien troussé également ! Une chanson dédiée aux 2 CV permettra à une charmante petite voiture de venir faire un tour télécommandé sur scène, et l'emmener en coulisses.
Au rappel (annoncé à l'avance), Juliette interprète une chanson drôlatique sur les chérubins (ou les cupidons), n'oublie pas de présenter et remercier l'ensemble de son groupe et de l'équipe technique (jolis décors, jolies lumières, tout son écrin était fort élégant, il est vrai), enchaîne sur une assez émouvante 'Ma boite en fer blanc' (souvenir d'enfance), et termine par une reprise d'un texte non moins émouvant sur la vie après le théâtre, reprise d'Anne Sylvestre.
Deux heures d'un spectacle généreux et que j'ai suivi sans ennui - un très beau cadeau donc ! Je ne me jetterai certes pas sur sa discographie, mais son univers singulier, à la fois élégant et rigolo, mérite largement d'être revu sur scène plus fréquemment que tous les vingt ans. Bonne route, Madame Noureddine !
Photos dégueulasses certes... interdites, prises de loin, au téléphone... désolé !
Critique écrite le 22 mars 2024 par Philippe
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Juliette par Marie-Jo
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Des paroles, une présence, de la poésie et des musiciens exceptionnels. Si vous ne connaissez pas Juliette en concert, précipitez vous si vous avez la chance qu'elle passe près de chez vous.
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Juliette + Bernard Joyet par Carole
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Mais c'est ce dernier aspect que je n'ai pas vraiment apprécié lors... La suite
Juliette par Celine
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Festival de la chanson française
La ville d'Aix a organisé un festival de chanson française, avec pleins d'artistes et de groupes un peu partout dans la ville et la communauté d'agglomération...Si vous ne le saviez pas, c'est normal...ils ont été plutot discrets!
Mais la programmation au Pasino (à priori, LA salle de concert de la ville?!),... La suite
Juliette "Le festin de Juliette" par Pierre Andrieu
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Le nouveau spectacle de Juliette vaut vraiment le déplacement même pour les personnes étrangères au monde de cette authentique bête de scène ! Dans le cadre cosy du Théâtre de Champagne, le concert débute par le titre, Le festin de Juliette, interprété par la chanteuse dos au public, une cigarette à la main. Mais un coup de théâtre assez... La suite