Chronique de Concert
Kasabian + Jersey Budd
Comme à Londres, le pitoyable Jersey Budd ouvre le bal pour un énième concert "sold out" de Kasabian. Le quatuor (sextette pour la scène) de Leicester a en effet sorti le grand jeu pour l'arrivée de son troisième album studio, l'imprononçable : West Ryder Pauper Lunatic Asylum. D'apparitions exceptionnelles, comme au Cancer Teenage Trust à Londres aux plateaux télé français (voir Le Grand Journal de Canal +) en passant par les publicités avec la star brésilienne Kaka, on se demande quelle agence de promotion a de si bon contacts, ou s'ils sont tout simplement tombés dans l'escarcelle d'un groupe géré dit à 360°.
En tout cas, nous avons eu le droit de goûter à quelques extraits de l'album avant sa sortie... Que dis-je? Sacre bleu! Il était même sur le myspace du groupe une semaine avant sa sortie mondiale! Peu être nous devrions vraiment nous intéresser à l'équipe qui a programmé tout ça.
Newcastle was set on Fire
Ce soir à Newcastle, il ne fait pas trop froid, et le groupe arrive en tenue relax et sobre, ce qui change un peu des allures hippies peu enviables vues plus tôt dans l'année. Et alors que je souffle à ma compagne que ce serait bien qu'ils jouent Vlad The Impaler, "doom doom doom doomdoom", "oh put..." me suis-je alors esclaffé ! Situés pile en face de la scène, appuyés sur la console de son, on en prend plein la tête dès la première seconde. Je pense alors déjà rentrer chez moi à la fin de la chanson, parce que rien que cette intro "va me faire quinze jours"... S'ensuivent les magnifiques et ultra puissantes Shoot The Runner, Reason Is Treason, Cutt Off et Fire. Pas le temps de respirer, nous chantons en coeur avec les quelques milliers de personnes présentes à l'O2 Academy.
Ouch
La suite ne sera que pur bonheur, agrémenté d'une sincérité, d'une sympathie et d'une classe rock'n'roll qu'aucun autre artiste/groupe anglais des années 2000 n'a, Kasabian assure et ne lâche pas le tempo, les chansons lentes du dernier album étant soit jouées sur un rythme rapide comme, Where Did All The Love Go?, soit écartées de la set list (Thick As Thieves).
Le groupe reviendra sur scène une seule fois pour interpréter ses classiques Club Foot, Stuntman et L.S.F., ce dernier repris par la foule encore et toujours jusque dans la rue.
Set list (à un ou deux détails près):
Vlad The Impaler
Shoot The Runner
Reason Is Treason
Cutt Off
Fire
Sunrise
Where Did All The Love Go?
Me Plus One
Processed Beats
Underdog
Empire
Fast Fuse
The Doberman
Encore:
Club Foot
Stuntman
You Got The Love
L.S.F
Sites Internet : www.myspace.com/kasabian, www.kasabian.co.uk/gb/home/.
Critique écrite le 10 juin 2009 par Benjamin Fournet
Envoyer un message à Benjamin Fournet
Voir toutes les critiques de concerts rédigées par Benjamin Fournet
Jersey Budd : les dernières chroniques concerts
Kasabian + The Hours + Jersey Budd par Benjamin Fournet
Royal Albert Hall, Londres, Angleterre, le 27/03/2009
En tant que vrai fan vivant en Angleterre (et pour des raisons personnelles), je ne pouvais résister au passage de Kasabian dans la plus belle salle du monde, et je pèse mes... La suite
Kasabian : les dernières chroniques concerts
Kasabian par Coline Magaud
L'Olympia, Paris, le 14/10/2022
Aller voir Kasabian en 2022, c'est une sorte de tocade, c'est un peu refuser de vieillir et vouloir retrouver ces émotions de 2005, quand on les a découverts dans le club de La... La suite
Depeche Mode, Kasabian, BRMC, Fidlar, Kaleo... (Festival Lollapalooza Paris 2018) par Samuel C
Hippodrome de Longchamp - Paris, le 21/07/2018
Le festival
Samedi 21 juillet débutait la seconde édition de la version française du Lollapalooza. Cet événement est porté par le tourneur Live Nation et accueille des... La suite
Depeche Mode, Black Rebel Motorcycle Club, Kasabian, Portugal. the Man (Festival Lollapalooza Paris 2018 - Jour 1) par Coline Magaud
Hippodrome de Longchamp, Paris, le 21/07/2018
La deuxième édition de la version française du grand festival américain lollapalooza se déroulait le week-end des 21 et 22 juillet à l'Hippodrome de Longchamp à Paris. Une... La suite
Kasabian par Samuel C
Zénith - Paris, le 11/11/2017
Parfois, on néglige un groupe ou un artiste, pleinement reconnu par ses pairs, sans raison réelle : Arctic Monkeys par exemple (vus très tardivement à l'occasion de l'édition... La suite
