Chronique de Concert
Keith Richards Overdose
Lorsque je rentre dans la Machine, les Keith Richards Overdose viennent d'attaquer ... Il y a beaucoup de monde ... en me frayant un chemin à travers le public je tombe dans les bras de Vand qui vient de se souvenir de mon existence et est en train de taper le sms pour me prevenir que ça a commencé ... J'ai déjà à ce moment là plus de 2 heures de musique dans les oreilles (un mélange de hip hop, rock et fusion) et rien m'a véritablement emporté et là en quelques secondes c'est parti. Je me prends Keith Richards Overdose en plein dans la tronche comme si je les découvrais ... pourtant j'ai leur album que j'écoute régulièrement et dont je vante régulièrement les mérites (comem exemple de disque de rock énervé qui s'écoute avec plaisir chez soi). Je ne vais pas rentrer dans les détails car je sais que l'ami Philippe prépare une chronique qui sera comme à son habitude mieux écrite et plus détaillée que la mienne, mais en attendant je voulais dire à quel point j'avais été touché voire ému par ce concert.
Était ce que parce qu'il y avait ce soir des têtes que je n'avais pas vues depuis des années, Massilia Burning, des membres de - je ne vais pas me lancer dans la liste sinon pour le coup ma chronique sera longue - groupes dissous depuis longtemps, ou de tout un tas d'autres toujours en activité ? Je ne sais pas mais toujours est il que ce fut très puissant et j'ai vraiment eu l'impression qu'il s'est passé quelque chose. J'ai redécouvert Hugues et son chant enflammé. Que ce soit sur des morceaux speed comme leur rocking at the ouse of blue lights ou les plus rares mais non moins bons morceaux plus calmes comme walking the frog ils donnent tout. Pascal comme à son habitude alternait entre des moments où il toise le public le torse bombé au bord de la scène, moments où il s'approche tellement du visage de Hugues qu'on a l'impression qu'il va chanter ou l'embrasser, solos à genoux par terre et phases de récup' adossé au mur en fond de scène. Guillaume a la batterie à fini sur les rotules et Nasser à la basse a lui aussi sué des litres.
Après 13+2 morceaux expédiés en moins d'une heure devant un public particulièrement réactif - mais dans le genre tendre (vas y que je te caresse pendant que tu chantes) plutôt que bourrin (pas de pogo où on est obligé de regarder derrière pour ne pas se prendre un coup de coude), dont un rappel de 2 titres repris, le groupe était lessivé (c'est qu'ils n'ont plus 20 ans non plus) et moi achevé (pareil). Je repartirai de la Machine en prenant soin de ne pas abîmé leur nouveau 45t (bleu semi transparent) sorti chez Crapoulet, qu'il me faudra attendre le lendemain pour re écouter ... En tout cas leur morceaux terriblement rock n roll gagneraient à être connus par les un plus grand nombre, notamment pas les fans de Jim Jones Revue (dont ils avaient fait la première partie en 2010) mais pas que !
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Critique écrite le 25 février 2013 par Pirlouiiiit
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> Réponse le 25 février 2013, par Vand
Pour la petite histoire, un quart d'heure avant que ça n'attaque, j'ai dégainé mon portable religieusement, puis Zhou et Crapoulet ont commencé à s'escrimer sur l'OM et le PSG, et mon château de cartes de bonnes intentions s'est effondré... J'ai perdu le fil...rnrnSuperbe concert, super soirée, longtemps que je n'avais pas autant vibré, gé-nial ! Réagir
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