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Chronique de concert Kokoko! (L'édition Festival)
Dimanche 17 novembre 2024 : 6584 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Kokoko! (L'édition Festival)
Comme chaque année depuis ses débuts, il y avait du beau monde pour cette 3eme édition de l'Edition Festival qui a affiché complet sur les deux dates du Theatre Silvain.
Si j'ai passé mon tour pour les vus et revus Metronomy, la soirée avec Seu Jorge (toujours aussi classe) et Kadhja Bonet (à revoir très vite en salle) fut de toute beauté.
Le lendemain autre salle autre ambiance avec les furieux Kokoko! dans un endroit ouvert depuis quelques mois, la Voute Virgo, où sont pour l'instant proposés des expositions et des dj sets.
Surprise en arrivant pour cette soirée, l'endroit déjà immense a une deuxième salle juste à coté pour le concert et les dj (Pilotwings et Sau Poler) avec un son tout à fait correct.
Le public est plutôt nombreux vu la concurrence redoutable des apéros en terasse, barbecue et autre plancha, et surtout des festivals Tinals à Nimes, We Love Green à Paris ou Primavera à Porto.
Kokoko! n'ont pas encore d'album, ni de single, juste un teaser posté y a quelques mois, aussi alléchant que mystérieux.
Des les premières pulsations pas besoin de se poser de questions existentielles, leur musique est brute, limite punk, accrocheuse, inventive et extrêmement dansante.
Visuellement déjà on est pas déçu du déplacement, avec leurs tenues jaunes façon Devo ou Polysics et ses instruments faits maison de bric de broc, aux sonorités assez spectaculaires.
Et au niveau musical qu'on se prend une belle claque, avec une alchimie palpable avec un public curieux et aussi souriant que les gens sur scène, tout le monde ayant dansé tout le long de cette performance très physique, quasi sans temps mort, avec un titre où l'un des membres vient s'inviter dans la foule pour une danse tribale des plus jouissives.
Le coté électro du producteur Debruit, dont on avait déjà apprécié sa collaboration avec la chanteuse Alsarah, est bien sûr présent mais assez lo-fi, loin de beaucoup de sons policés du moment.
L'énergie des musiciens et la voix puissante du leader qui harangue la foule fait le reste, avec des onomatopées repris par le public et une ambiance assez débridée.
On ne sait pas si l'album à prévoir arrivera à retranscrire la transe du concert mais c'est définitivement une des très bonnes pioches de l'Edition Festival.
(Photos Myriem A.)
Si j'ai passé mon tour pour les vus et revus Metronomy, la soirée avec Seu Jorge (toujours aussi classe) et Kadhja Bonet (à revoir très vite en salle) fut de toute beauté.
Le lendemain autre salle autre ambiance avec les furieux Kokoko! dans un endroit ouvert depuis quelques mois, la Voute Virgo, où sont pour l'instant proposés des expositions et des dj sets.
Surprise en arrivant pour cette soirée, l'endroit déjà immense a une deuxième salle juste à coté pour le concert et les dj (Pilotwings et Sau Poler) avec un son tout à fait correct.
Le public est plutôt nombreux vu la concurrence redoutable des apéros en terasse, barbecue et autre plancha, et surtout des festivals Tinals à Nimes, We Love Green à Paris ou Primavera à Porto.
Kokoko! n'ont pas encore d'album, ni de single, juste un teaser posté y a quelques mois, aussi alléchant que mystérieux.
Des les premières pulsations pas besoin de se poser de questions existentielles, leur musique est brute, limite punk, accrocheuse, inventive et extrêmement dansante.
Visuellement déjà on est pas déçu du déplacement, avec leurs tenues jaunes façon Devo ou Polysics et ses instruments faits maison de bric de broc, aux sonorités assez spectaculaires.
Et au niveau musical qu'on se prend une belle claque, avec une alchimie palpable avec un public curieux et aussi souriant que les gens sur scène, tout le monde ayant dansé tout le long de cette performance très physique, quasi sans temps mort, avec un titre où l'un des membres vient s'inviter dans la foule pour une danse tribale des plus jouissives.
Le coté électro du producteur Debruit, dont on avait déjà apprécié sa collaboration avec la chanteuse Alsarah, est bien sûr présent mais assez lo-fi, loin de beaucoup de sons policés du moment.
L'énergie des musiciens et la voix puissante du leader qui harangue la foule fait le reste, avec des onomatopées repris par le public et une ambiance assez débridée.
On ne sait pas si l'album à prévoir arrivera à retranscrire la transe du concert mais c'est définitivement une des très bonnes pioches de l'Edition Festival.
(Photos Myriem A.)
Critique écrite le 16 juin 2017 par Sami
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