Chronique de Concert
Kokolo + Dj Duff + Selecter the Punisher
Mais voilà, apparemment les (mauvaises) habitudes marseillaises se perdent : il est 22h15 et on me dit que le concert a déjà démarré depuis une bonne demi-heure...
Bref, peut-être que si tout le monde s'y met sérieusement, d'ici peu on n'aura plus à attendre 1 heure ou 2 pour voir débuter un concert. Oui, vous ne rêvez pas : les concerts vont désormais démarrer à l'heure à Marseille, finis les apéros de 3 heures...( ???)
Bon parlons musique : les 7 membres (tous blancs, je précise car j'ai toujours un peu de mal avec les groupes 100% blancs qui jouent des musiques afro...) sont donc déjà sur scène, pleins de sueur (une formation traditionnelle guitares/basse/batterie agrémentée d'une section cuivre et d'un percu) devant un public venu assez nombreux et plutôt enthousiaste.
Vu mon arrivage en retard et un certain manque de peps, il m'est difficile de rentrer dans le truc d'emblée. 10 tequilas frappées plus loin, putain ça y est je suis à fonds dedans, je suis un zoulou, les danses tribales n'ont aucun secret pour moi...
Non, je rigole, je bois plus ou si peu...pour rentrer dans le truc, il m'aura suffit de me rapprocher de la scène et de me mêler, comme toujours, aux spectateurs les plus chauds.
Car l'ambiance est bien bonne, pas mal de jolie(s) danseu(r)ses dans le public.
Le leader de Kokolo nous dit à plusieurs reprises le plaisir qu'ils ont d'être en France, et plus particulièrement ici à Marseille...Ils essaient de faire monter la température
en nous demandant de joindre les mains en signe d'amour, et en demandant aux gens amoureux de lever les mains...mais la mayonnaise ne prends pas vraiment...
putain, pas grand monde est amoureux en ce moment...
C'est un peu le truc que je ressentais : une bonne ambiance, mais pas au point où on oublie tout, où tout part en vrille, et qu'on change de planète sans s'en rendre compte...Dommage, car la musique de ce groupe (essentiellement afrobeat mais avec des passages aussi latino/cubains) se prête vraiment à la transe collective...
Il manque un petit truc, l'étincelle qui fait tout exploser...peut-être des femmes nues...(ou à moitié nues, comme les délicieuses danseuses de Fela Kuti)...hum, je rigole encore...décidément, j'aime rigoler hein...
Le concert touche à sa fin avec un solo de batterie éléphantesque. Un petit rappel puis s'en va. Je regrette amèrement mon arrivage en retard. Heureusement, les organisateurs ont prévu une after (avec le même billet) au Baby (ex-Poulpason, dommage d'avoir changé le nom, plutôt rigolo et marseillais, alors que Baby, c'est un peu impersonnel, non ?).
Donc, direction le Baby, où Dj Duff (des Maniaxs) chauffe la salle...hélas, on est pas loin d'être en tête à tête, Dj Duff et moi...et ouaips, c'est aussi ça Marseille...Les after, on aime pas ça, on préfère aller roupiller devant Ruquier...Enfin, une heure plus tard, la salle s'est un petit peu remplie, notamment par des membres de Kokolo, venus boire un coup...
Finalement, il faudra attendre le passage de Selecter the Punisher derrière les platines, pour voir (presque) tout le monde sur la piste de danse...Il faut dire qu'il démarre très fort avec un truc qui devait être Jurassic 5 ou Galactic (vu que j'ai reconnu la voix de mon idole Chali 2 Na)...
La sélection du Punisher est plutôt très honnête, comme d'habitude, mais je me rends compte que je danse au ralenti...il est donc temps pour moi de rejoindre mon foyer, avant de me vautrer terriblement sur la piste.
Morale de l'histoire : la prochaine fois je travaillerai pas le samedi, je me rendrai
plus tôt au concert, et si une after est prévue là j'y vais une heure après...
Les codes de la nuit marseillaise sont impénétrables.
Critique écrite le 17 mars 2008 par Mos Taky 69
Selecter the Punisher : les dernières chroniques concerts
Alonzo, Kekra, Kalash, 45 Live, Stand High Patrol, ... (Festival Acontraluz) par Marcing13
J4, Marseille, le 07/09/2018
Nous voilà devant le Mucem pour la nouvelle édition d'Acontraluz.
L'année dernière le festival Acontraluz fusionnait avec les soirées WeAre pour donner naissance au festival MMX.... La suite
Festival La Plaine Indépendant ! avec Toko Blaze, La Cumbia Chicharra, Raspigaous, Gari & Mago, HHP, ... par Pirlouiiiit
Espace et Café Julien, Marseille, le 13/02/2016
Grosse soirée ce soir à l'Espace Julien avec la première édition du festival La Plaine Indépendant !. Tellement grosse que l'Espace affiche complet très tôt et que ceux arrivés... La suite
the Magnets + LO + SO?Mash! + Selecter the Punisher (Le OFF s'incrustre au J1) par Pirlouiiiit
J1, Marseille, le 15/11/2013
Tout juste echappé du concert de Stromae au Moulin j'arrive au J1 après un petit sprint (vélo) de 17 minutes. Il y a du monde en bas des escaliers (à la billetterie) mais sans... La suite
Alice Russell + Selecter The Punisher par Sami
Usine - Istres, le 30/03/2013
Ça doit bien faire une quinzaine d'années que j'annonce leurs concerts parfois très alléchants mais c'est la première fois que je viens à l'Usine à Istres.
Il fallait bien une... La suite
Poste à Galène (puis Baby) - Marseille : les dernières chroniques concerts
Feldup par Pirlouiiiit
Makeda, Marseille, le 27/09/2024
Ce soir j'étais invité chez des potes qui habitent juste derrière le Poste à Galène. Ça tombait bien car j'avais justement envie de découvrir ce Feldup présenté comme un youtubeur... La suite
The House Of Love par G Borgogno
Le Makeda, Marseille, le 23/09/2024
LA MAISON DE L'AMOUR.Où étiez vous le 13 février 1993 ? Personnellement nous étions au Théâtre du Moulin pour le premier concert marseillais de Guy Chadwick et les siens. House Of... La suite
The Echo Festival : Mary Lattimore, Tropical Fuck Storm, HTRK, Slow Pulp, Astrel K par Sami
Theatre de l'oeuvre, Makeda, Marseille, le 31/05/2024
Un nouveau festival à Marseille avec du rock indé dedans, en voilà une bonne nouvelle après des années de vaches maigresDepuis l'arrêt du regretté B-Side, les formations... La suite
Howlin Jaws (+ Pleasures) par Philippe
Le Makeda, Marseille, le 30/05/2024
Le Makeda, long time no see ! Depuis qu'il n'est plus le Poste à Galène, avouons qu'on ne vient plus beaucoup dans ce joli club où on a pourtant vu tant de belles choses. Leur... La suite