Chronique de Concert
Kub + Superbus
C'est bon : en allant s'agglutiner aux fans de Superbus - la nouvelle coqueluche des collèges - vendredi soir à l'Espace Julien, on voulait juste savoir si la cigale ayant chanté Tchi-cum-bah tout l'été se trouverait fort dépourvue à l'approche de l'hiver (à Marseille, en ce moment c'est l'horreur : jamais plus de 15° le soir. Vivement décembre).
Aujourd'hui, on a une esquisse de réponse. Ça vous intéresse ?
Kub, le bouillon ?
A l'Espace Julien vendredi, il a d'abord fallu se fader Kub. Non que le combo flower-pop phocéen ait gâché la soirée, d'ailleurs : avec un mur de guitares très 70's show, des compositions qui visent à constituer le chaînon manquant entre Led Zeppelin et Noir Désir, des paroles qui cèdent à l'enthousiasme ET à la noirceur (mais virent peut-être un poil trop à l'emphase) et un chant lymphatique parfois douloureux (Jeff Buckley ayant abusé du Valium, ce style), nos amis ont plutôt fait honneur à leur rang (et à leur dernier six-titres Les nouveaux Saints, disponible chez Fnac/Virgin).
Pour résumer, disons que si vous avez vu le film, Kub, c'est un peu le Stillwater de Presque célèbre. Un groupe d'aujourd'hui qui joue une musique déjà un brin datée, un combo moderne à la pose un rien figée dans la rock'n'roll-attitude. Un groupe cool, aurait dit Lester Bangs (total respect, Maître). On dira : un ensemble charmant.
Bref, nos amis avaient tout pour séduire et épater les 700 jeunes et très jeunes spectateurs présents. Mais ces idiots ne se sont jamais vraiment lâchés, vous comprenez ?
C'est d'autant plus rageant que le bassiste a vraiment l'air de prendre son pied, que le chanteur ne semble pas dépourvu d'à-propos, que la guitare multiplie les références et les clins d'yeux plutôt marrants, que la batterie est efficace, bref, que ce groupe possède un son, une attitude, un fond, qui valent certes ce qu'ils valent, on est bien d'accord... Mais qu'il n'a pas complètement su faire passer.
Peut-on suggérer à nos amis d'être moins timides, la prochaine fois ?
Quatrième 5 (option latin).
Après ce petit tour de Maggi, la lumière se rallume : autant parler d'un choc. Pour dire les choses crûment, le bar n'a pas fait spécialement de bonnes affaires, vendredi. Tout le collège était descendu. En masse : forts en thème et redoublants, enfants de cadres et fils de prolos, jeunes filles venues en bande s'esclaffant pour un rien et garçons timides s'efforçant de jouer les blasés, plus les inévitables grands dadais paraissant un peu perdus au milieu de cette excitation juvénile. Tout le collège, je vous dis.
Le public de Superbus ? Un mélange de surboom du mercredi après-midi (avec jus d'orange light et cake bio coupé en tranches) et de cette méga-teuf que t'offre Mc Donald pour ton anniversaire (en moins diététique). Ou encore : le terrain d'observation idéal pour qui voudrait faire fortune dans le prêt-à-porter ces prochaines années. La tendance ? Le débraillé chic.
Un public qui ne boit pas ou presque pas, qui fume mais juste un peu ; un public frais, sympa et émouvant, devant lequel celui qui s'amuserait à tenir négligemment ses clés de voiture à la main serait quasi certain de s'assurer un certain succès (encore que ça ne marche pas à tous les coups. Bon, j'étais fatigué) ; un public sage et frivole en même temps, porté par tant d'amour à partager qu'il en devenait touchant. Pour finir : un public régénérant.
Du jeune, rien que du jeune : même ceux qui paraissaient les plus vieux n'avaient que dix-huit ans. Et, hormis le service d'ordre, du blanc, rien que du blanc : une nouvelle fois, on n'a pas vu un seul Rasta dans la salle (dîtes, les mecs. Si vous êtes sur un bon plan et que vous n'en parlez pas, comment voulez-vous qu'on devienne vos amis ?).
N'oublions pas, au fond, quelques parents au regard inquiet, un bon lot de curieux venus en couple, et des professionnels de la profession tous occupés à masquer leur intense jubilation d'être là derrière une mine détachée qui ne trompait qu'eux-mêmes. Ha ha.
Les yeux ronds.
Personnellement, j'ai découvert Superbus à la radio. Ça se passait un matin de printemps, je m'en souviens parfaitement. D'ailleurs, tous ceux qui ont entendu Superbus se souviennent parfaitement des circonstances dans lesquelles ce bonheur leur est arrivé. Toute modestie mise à part, je dois faire partie des premiers auditeurs ; même les vendeurs de chez Virgin étaient incapables de savoir de quoi il en retournait. Et moi, qui insistait : "Mais si, vous savez bien... Chiquoompa, queq' chose comme ça...". Et ces gars qu'on a connu plus calés de me regarder avec des yeux ronds (y-a même un gros à lunettes qui m'a demandé si je ne confondais pas avec Niagara et tchiki-boom. Non mais, je vous jure !). Ce sont des souvenirs qui marquent.
En mai, Nouvelle Vague est venu à mon secours. Enfin ! La théorisation de toutes les bribes de cette chanson captée à chaque fois par hasard. Je vous cite de mémoire : "Un ska-rock sur-vitaminé, sorte de punk-skate californien à la française qui lorgnerait sans complexe du côté de No Doubt". Bien vu l'aveugle : c'était exactement ça.
Dans l'article, j'ai fait la connaissance de Jennifer, la chanteuse. Dix-huit ans tout juste, fille de Chantal Lauby pour l'état-civil et ultra-fan de Madonna, pour le fun. Jusqu'à présent, la seule Jenifer que je connaissais était l'héroïne de Star Ac', la comédie - dans tous les sens du terme - musicale de TF1 : aussi sec, je suis devenu raide dingue de la gamine. De son assurance teintée d'effronterie, de son goût certain pour le kitsch et les tenues chinées aux Puces et, sous le vernis d'une éducation semi-bourgeoise, de son allure irrémédiablement délurée. Bon, j'ai des excuses : même le gars de Nouvelle Vague était tombé sous le charme. C'est dire.
Rockstar Academy.
Ce soir, nous y voilà. Il est 21h40, et après avoir longtemps fait mumuse avec les instruments, les roadies laissent enfin la place au groupe. Qui s'installe tranquillement dans le noir, fourbissant son petit attirail sans se presser. Ils ont raison : dès les premières mesures, la température de la salle prend quinze degrés d'un coup. C'est Aéromusical et son padan padadan padadan padadan repris en chur par une assemblée déchaînée qui va chanter comme ça toute la soirée (ah ça, c'est sans doute plus facile de réciter Superbus par cur que les grandes dates de l'Histoire de France), suivi presque sans respirer par Ennemie et son déluge de guitares punk. Bilan ? Trente-deux évanouissements (simulés, pour la plupart : les énamourés se relèvent très vite).
Au centre, notre héroïne est vêtue d'une mini-jupe en cuir, d'un petit chemisier bistre et d'une cravate marron, avec de grandes bottes blanches modèle Cerrone ou Travolta. Craquante, souriante, fondante. Avec un pied de micro recouvert de frou-frous et un tournesol planté dans des cheveux plutôt dans les tons rouges (je ne vous en dirai pas plus. C'est vrai, quoi : la coiffeuse de la tournée va se faire virer, si je continue).
Autour de son égérie, le quartet envoie le son, et ça le fait grave. Comme sur Le soleil, ou sur cet inédit en anglais qui survient juste après (pas compris le titre). Ça le fait d'autant plus que notre Jennifer se contente pour l'instant de sourire à ses fans, comme intimidée par ce déclenchement d'émeute qu'elle provoque sitôt qu'elle ouvre la bouche. D'ailleurs, sa voix est couverte par les cris du public, et les guitares de son combo. Peu importe : le Superstar qu'elle attaque est repris à tue-tête, Le loup qui suit est chantonné à pleine voix, le Something wrong d'ensuite est sussuré par une foule insatiable qui, le rythme baissant un tantinet, se calme un peu. Mais juste un peu, vu ?
Petit dico rock (à l'usage des jeunes générations).
Ami fan, tu as assisté vendredi au concert de Superbus ? Vite, découvre ici quelques-uns des termes qui t'aideront à cimenter et argumenter ton récit, mardi matin à la récré, et la semaine prochaine dans le journal du collège.
Pogo : bousculade généralisée qui saisit les spectateurs des premiers rangs dès le début d'un concert. D'abord exclusivement pratiqué dans les concerts punk, ce mode d'expression parfois violent, sorte de danse paroxystique pour lequel il n'est pas nécessaire de savoir danser (et qui possède certaines vertus curatives, voir plus loin), s'est peu à peu répandu à peu près partout. Pour preuve : sitôt sur scène, Superbus en déclenche un super-méga-géant (bilan : soixante minutes de carambolage, et aucun blessé à déplorer).
Roadie : terme anglais désignant les pseudo-musiciens qui font semblant de savoir jouer de tous les instruments (avant le concert), qui passent ensuite leur temps à démêler les fils des micros et préparer les serviettes dans lesquelles les artistes épongeront leurs précieux fronts (pendant le concert), avant de ranger tout le matériel dans le camion (après le concert). Se porte généralement gras du bide, et vêtu de noir. La moustache est bien vue, les rouflaquettes obligatoires.
Slam : désigne l'action de se lancer depuis la scène dans le public, tout en déjouant la surveillance des roadies (voir ce terme). Vendredi, ils furent ainsi une poignée à exercer leur art, pour un résultat pas toujours très heureux (les veinards ! D'ici une dizaine d'années, ça va leur en faire, des souvenirs à raconter). Attention : sport dangereux, le slam se pratique exclusivement à jeun (sinon, tu peux te faire très mal, coco).
Erection : indique l'état d'excitation auquel parviennent les mateurs du premier rang ayant passé l'essentiel du concert à tenter de regarder sous la mini-jupe de la chanteuse. Pour lutter contre ses effets les plus gênants, se reporter à Pogo.
La Nulle et les Bronzés.
Cette fois, ça y est. A la septième chanson, Jennifer est dans la partie : "Allez, Marseille ! Faites un maximum de bruiiiiiiiiiiit !". Ecoutez-la, faire crier tour à tour les filles et les garçons (je vous le donne en mille : match nul). Ou inviter son public à sauter très haut sur Helping hand : "Le premier qui touche le plafond gagne un bisou !".
Surtout, ne vous moquez pas. Il y a une sorte d'ironie, dans les animations très Club Med de la belle. Ne croyez surtout pas que la fille des Nuls en est restée aux Bronzés. C'est juste une façon de se protéger, vous voyez ? Car maintenant, vous savez d'où viennent ces égratignures sur le front de vos enfants. Et pour la peine, vous pouvez maintenant compatir à leur douleur : malgré les efforts d'une salle entière, personne n'obtint ce fameux bisou (en toute honnêteté, on ne peut pas en vouloir à Jenn. Pour plus de précisions, reportez-vous au dernier mot de la liste qui précède).
Il est maintenant 22h25, et nous y sommes. Une longue intro au ralenti, pour faire monter le suspense. Un riff décomposé, pour que chacun comprenne l'importance du moment. Un public qui sent monter en lui l'excitation des grands moments. Et c'est parti pour un Tchi-Cum-Bah dévastateur et bien trop court, un hymne à l'amour souverain et détaché, irrésistiblement potache et mûr en même temps, que la belle affirme avoir torché en cinq minutes, et qui, comme par magie, confine en deux minutes vingt-trois secondes chrono à une certaine forme d'éternité. La classe, quoi.
D'ailleurs, c'est sur Je reste encore que s'achève l'hyper show. Joli clin d'il, non ?
Initiation.
Il faut vous préparer à la vague Superbus. Je vous dis ça sans animosité. Quels que soient vos goûts, et où que vous vous trouviez aujourd'hui. J'entends déjà les objections : après tout, Superbus n'est jamais qu'un produit Universal de plus, et les tensions futures qui régneront au sein du combo sont suffisamment prévisibles (la différence d'âge entre les membres du groupe, l'attention exclusive apportée à la chanteuse, la difficulté, désormais, que représente le prochain album. Etc.) pour prédire sans grand risque d'erreur qu'ils se feront jeter un jour ou l'autre de chez M. Fourtou. Toute l'histoire de la musique commerciale est là pour le montrer : signer son premier disque chez une multinationale du disque ne fait jamais que repousser l'échéance. Un jour ou l'autre, les ex-Superbus se mettront en quête du petit label qui voudra bien produire leurs prochaines réalisations. Ne protestez pas : c'est la vie, et vous le savez bien.
Mais pour l'heure, la vague risque bien de tout emporter sur son passage. Vous y compris.
Avant tout, il ne faut pas regarder Superbus avec des yeux d'adultes. Pointer d'un doigt dédaigneux leurs approximations scéniques (et Dieu sait si elles abondent), les (gros) moyens dont ils disposent, les textes à l'eau de rose (et encore. On a connu des eaux de rose plus épicées) de leurs chansons, leur OPA en passe d'aboutir sur le public adolescent. Superbus, c'est beaucoup plus que ça. En un mot : Superbus est un groupe initiatique.
Sale gosse !
Reprenez tout depuis le début. Vendredi, si vous aviez passé quatre ans sur une île déserte avant de débarquer ici, vous prétendriez sans vergogne avoir découvert le rock'n'roll avec Superbus. Car le groupe constitue une porte d'entrée, critiquable certes, perfectible OK, immature oui oui, mais tout à fait acceptable vers tous les horizons qui sont les vôtres aujourd'hui. Ecoutez bien : vous prenez Superbus, et, hip-hop mis à part, vous accèdez à toutes les musiques actuelles contemporaines. Le punk, le rock, le reggae, la variétoche, on en passe. Tout ce que les L5 ne vous feront jamais toucher du doigt, Superbus vous l'offre d'un coup.
Le concert s'est terminé à 22h48 précises (ne rigolez pas de ce genre de détail. Grâce à lui, vous allez peut-être gagner une place de concert. Alors ça va, hein ?). On ne vous parlera pas du rappel : après à peine une minute trente d'interruption, ce n'en est pas vraiment un. Sans compter que faire monter sur scène un couple d'amoureux danser un slow sirupeux (sur A travers toi), devant 700 envieux bavant de jalousie ne s'apparente ni plus ni moins qu'à une technique raffinée de sadisme. On ne vous parlera pas non plus du "sigle" Superbus : le triangle (collez vos pouces à l'horizontale, et joignez ensuite vos index, les autres doigts bien serrés. Pas évident la première fois. Réessayez ! Ce matin, je le fais tout seul). Ni même de ce Into the groove balancé à la va-vite, pour terminer définitivement l'extase ("Sale gosse !", a dû jurer la Madonne).
On se contentera juste de vous proposer une réponse à la question posée plus haut. Cette réponse est négative : non, il n'est vraiment pas dit que la cigale Superbus passe tranquillement l'hiver. Mais, bon sang, quel bel été que celui de nos quinze ans, pas vrai ?
Critique écrite le 09 novembre 2002 par Dominique K.
> Réponse le 02 avril 2007, par Threepwood
[Cannes (06) - 31 mars 2007] (A Eviter: pour les plus de 15 ans) OUUUUUF! Vous n'avez pas idée à quel point ca me soulage de lire cette critique! J'ai 26 ans et ma copine m'a trainé au concert de Superbus, histoire de faire un petit concert rock sympa d'un groupe qu'on ne connaissait pas trop mais qui avait l'air sympa comme tout. Arrivés dans la salle, le choc. Sans déconner on a pris un méchant coup de vieux, et on s'est d'ailleurs convaincus qu'on était vieux. Ca y est, on est finis me suis-je dit. J'ai passé le cap, je n'ai plus le droit aux concerts rock désormais... La moyenne d'age devait etre de 14 ans, et surtout des filles bien sur ! Mignones comme tout, mimant le coeur avec leurs doigts, avec des pancartes "Jenn on t'COEUR" bien en évidence! "Je suis a un concert de Lori, la ?" Premier morceau: là... La suite | Réagir
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