Chronique de Concert
Laurent De Wilde & Otisto23 (filage de fin de résidence)
" Ca t'intéresse de venir voir (sous entendu " prendre des photos ") le filage de fin de résidence de Laurent Dewilde vendredi en fin d'après midi à l'Espace Julien ? ". Même si je l'ai aperçu sur scène lors d'une édition précédente de Marsatac, je ne connais pas trop le bonhomme. Tout ce que je sais c'est qu'il est plutôt étiqueté jazz même si il fait beaucoup de collaborations avec l'électronique. C'est d'ailleurs de cela qu'il s'agit aujourd'hui, puisqu'il est en fait en duo avec un certain Otisto23 ... avec qui il a enregistré un album qui ne devrait plus trop tarder à sortir sur les labels Dfragment (Karpienia, Mekanik Kantatik, Emilie Lesbros, ...), Gazebo et DTC records. La résidence était en fait pour bosser avec le vidéaste Nicolas Ticot. Donc si j'ai bien compris pendant plusieurs jours celui-ci s'est imprégné de leur musique pour pondre des visuels destinés à accompagner leur futur spectacle.
Lorsque j'arrive à l'Espace, Laurent et Otisto23 sont en train de répondre aux questions de La Provence, clope au bec ... " c'est pas un peu casse gueule de jouer en live comme ça ? " - " si si carrément casse gueule " ... Pendant ce temps là au Café Julien je ne réalise pas que c'est Phosphène qui est en train de faire les balances pour le concert du soir ... Nicolas Ticot tout en train de bidouiller ses ordis se joint à l'interview ... mon téléphone sonne, je sors. Ce n'est donc qu'a posteriori que j'apprendrai que Laurent et Otisto se connaissent depuis un moment, qu'ils ont déjà un album en commun pcpieces (qui a aussi donné lieu à son pendant remixé : pcpieces remixed by friends).
Lorsque je rentre le set a commencé. Laurent deWilde et Otisto23 sont montés sur scène et sont donc enveloppées dans un cylindre de soie (ou d'autre chose), dispositif scénique qui permet la projection d'images en fond de scène et sur le fameux cylindre. Au milieu Laurent nous tourne pratiquement le dos au piano alors que Otisto23 lui de profil semble le surveiller en bidouillant ces machines.
Ce soir les 2 artistes testent un nouveau set - avec pas mal d'impros - envelopés dans les projections de Nico Ticot. Certains morceaux sont plus aboutis que d'autres encore un peu en chantier. C'est amusant car on a le droit à leurs commentaires à chaud sitôt le morceau achevé. Quelques soucis techniques (de casques) viennent un peu casser la magie du moment. C'est le problème des trucs un peu trop électronique ... si la technologie déconne ... Bien content de ne pas être à leur place là haut à tester en public ces nouvelles choses ... et c'est surement plus dur devant une salle vide.
En tout cas, petit à petit je suis rentré dedans ... les morceaux étant plutôt longs et les visuels impressionnants on en oublie rapidement les quelques couacs. Ici le piano est utilisé pour toutes ses possibilités... par ses touches mais aussi son coffre (comme percus) ou directement ses cordes. Ayant déjà vu Mekanik Kantatik (enregistré et mixé par un certain Dominique Poutet qui n'est autre que Dume aka Otisto23) à plusieurs reprises, ce n'est pas ce qui m'impressionnera le plus, mais ça fait toujours son petit effet. Le mélange electro et jazz finit par très bien fonctionner, surtout sur les morceaux les plus péchus.
De plus c'est vrai que le dispositif scénique décrit ci-dessus et les projections elles même ajoutent un vrai plus ... Comme chez Ez3kiel les visuels accompagnent parfois tellement bien la musique qu'on les imagine assez rapidement devenir indissociables. Le début du filage (rappelons qu'il s'agissait d'une séance de travail et non d'un vrai concert) ayant pris un peu de retard et étant attendu ailleurs je partirai (un peu) avant la fin (je pense) mais avec l'envie de revoir ce set avec un vrai public et tout le bazar !
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Critique écrite le 18 octobre 2010 par Pirlouiiiit
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Laurent de Wilde : les dernières chroniques concerts
Laurent de Wilde par Anthony G.
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Le concert fut décevant... J'ai quitté la... La suite
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Bon, à la base je ne connais rien de De Wilde, que je vais voir ce soir, plus ou moins, je pense avoir à faire à un nouveau groupe de chanson française menée par un gars qui écrit, alors on appelle le groupe de son nom...
En fait rien à voir.
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C'est avec l'album Time For Change que j'ai decouvert Laurent de Wilde, j'ai vraiment bien aimé cette opus d'un bout à l'autre. Amateur de Jazz et de Jungle, j'étais content de pouvoir enfin entendre un son electro joué par des "musiciens jazz" et pas l'inverse, ce qui fait toute la différence.
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Espace Julien - Marseille : les dernières chroniques concerts
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Après quelques rendez vous manqués (une première partie ratée par ci, un showcase bondé par là) on est impatient d'enfin voir le show détonnant de l'enthousiasmante Bonnie Banane,... La suite
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