Accueil Chronique de concert Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood, France, Zu, Toad, Foudre, Harshlove, Borja Flames, Arno De Cea and the Clockwork Wizards, Fleuves Noirs, Conduit, Maria Violenza, Powerdove, Rouge Gorge, Clouds, Techno Thriller (Festival Visions 2019)
Samedi 23 novembre 2024 : 6574 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood, France, Zu, Toad, Foudre, Harshlove, Borja Flames, Arno De Cea and the Clockwork Wizards, Fleuves Noirs, Conduit, Maria Violenza, Powerdove, Rouge Gorge, Clouds, Techno Thriller (Festival Visions 2019)

Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood, France, Zu, Toad, Foudre, Harshlove, Borja Flames, Arno De Cea and the Clockwork Wizards, Fleuves Noirs, Conduit, Maria Violenza, Powerdove, Rouge Gorge, Clouds, Techno Thriller (Festival Visions 2019) en concert

Fort de Bertheaume, Plougonvelin 2 au 4 août 2019

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Et la palme du festival le plus cool de la Terre est attribuée cette année à... Visions#7.77 - Ramène ton écocup édition ! Il s'agit de la version 2019 du déjà mythique raout underground se déroulant tous les ans début août près de Brest, plus précisément à Plougonvelin, dans le cadre idyllique du Fort de Bertheaume. Il y a de multiples raisons pour lesquelles ce rassemblement 100% indé est unique et mérite amplement une palme. Tout d'abord, l'endroit où il se situe, à 30 minutes de Brest, est tout simplement magnifique (on assiste aux concerts avec en fond la mer et les mouettes), on s'y retrouve entre potes au camping gratuit dans le respect du lieu et des autres - ce qui donne une ambiance ultra festive, mais pas lourdingue -, et en plus la jauge du site est limitée (donc on n'est pas à l'usine). Il faut bien évidement évoquer la prog, qui retourne la cervelle d'un public composé de gentils guedins. Car les groupes programmés à Plougonvelin sont à la fois surprenants et marquants, tout en étant dans la grande majorité loin du circuit institutionnel des SMAC mettant à l'affiche toujours les mêmes projets aseptisés et fades à crever. Grâce à tout cela, pendant les trois jours du festival Visions, on est en apesanteur et on se sent LIBRE comme l'air ! OUAIIIIIS !


Photo prise pendant le concert du groupe Api Uiz

Ici, tout le monde - ou presque - est bénévole et met la main à la pâte (accueil, restauration, bar etc etc), ce qui fait qu'on ne croise pas de gens blasés, fatigués et usés par les concerts chiants. Sur le site, on trouve également des militants qui font des ateliers féministes anti agressions (ça peut servir pour remettre en place les éventuels gros connards) et des activistes écolo qui apprennent à faire des cendriers avec des matériaux recyclables (nous, on a arrêté de cloper, c'est encore mieux !). A Visions, tout le monde est passionné, à fond dans le truc, aimable, personne n'attend le chaland avec des dollars dans les yeux pour lui refiler de la bière dégueu ou du kébab moisi à prix prohibitif. Ici, on boit de la bonne bière bretonne (sur les tireuses, il y a une Coreff IPA qui est vraiment divine...) dans une écocup qu'on a amené sur le site (nous on a pris celle de Binic, un autre festival génial, dans un style différent) puis qu'on garde pendant les 3 jours. Niveau bouffe, on mange de la nourriture bio de hippies cool servie dans de vraies assiettes avec de vrais couverts, qu'on se fait un plaisir de laver soi-même ensuite pour éviter le tout plastique. Fuck yeah !!



On était déjà venu l'année dernière lors de l'édition satanique Visions#6.66 et on avait adoré l'ambiance, le théâtre de verdure en bord de mer (what else ?), la température (grand soleil et 25 degrés en pleine canicule nationale, le pied !), la mer d'Iroise, les plages et la prog très audacieuse... On se souvient, entre autres, du concert magique du mythique Terry Ryley, de celui, très punchy des excellents Duds, du set planant de Mondkopf, de celui, électrisant, de Krikor, du grand n'importe quoi d'Astaffort Mods et de la sauvagerie grind core des Japonais de Sete Star Sept. Forcément on est revenu cette année, cette fois accompagné de notre partenaire préféré de festival, Titouan Massé, qui a fait plein de photos de ouf, comme vous pouvez le constater. Retour subjectif et non exhaustif - plus de 50 artistes programmés en tout, mais c'est les vacances, hein, y'a pas de pression, on prend notre temps - sur ce qu'on a vu et ce qui nous a marqué les 2, 3 et 4 août 2019 au bout du Finistère.



Vondredi 2 août (oui, au bout de la Bretagne, il n'y a pas que les noms des villages et des groupes qui sont étranges : ici, même les jours de la semaine ont des noms bizarres sur le pléthorique programme, la preuve ici)



Borja Flames

Premier jour, on démarre tranquille avec le groupe Borja Flames sur la grande scène avec vue sur mer, joliment nommée NOTRE PROJET en majuscules en référence à qui vous savez. Mais si, c'est un président bienveillant fan de LBD à ses heures perdues et de flics armés chargeant la foule pendant la fête de la musique (R.I.P. Steve). Bref, revenons à Borja Flames, qui est un groupe assez indescriptible d'électro free jazz barré (en gros, quoi) au sein duquel un chanteur déclame des trucs imbitables avec un air possédé, le tout avec moult cassures de rythmes. En un mot, c'est stimulant pour la psyché et ça réveille ! Il serait temps, il est 21 heures.



Techno Thriller

Ensuite, petit tour sur la scène Servier (il faut remonter les marches de l'amphithéâtre et hop, on y est), pour se faire joliment malmener par les bien nommés Techno Thriller, qui ont pour but de faire imploser le cerveau des danseurs avec leur électro dark à souhait et agressive au possible. Sans drogue (bah ouais, on n'est pas très drogue, on va pas se forcer, hein !), ça défonce grave, et sous produits on dirait que ça cartonne encore plus gravement. Techno Thriller, c'est du travail de professionnel pour tous les fans d'extrémisme sonore.


Zu

On reste dans le violent avec les très cultes Zu, qui se chargent de tout péter sur la scène NOTRE PROJET, avec leur metal noise extraterrestre. Les mecs, ici pour présenter leur "Carboniferous 10th Anniversary Tour", effectuent un pilonnage en règle des trompes d'Eustache du public (bien à fond !) avec force basse monstrueuse, sax free et batterie démontée. C'est clairement un truc qui te remue les tripes et qui peut provoquer des hauts le cœurs de joie (oui, ça existe).


Toad

Gros trip avec le groupe Toad, un des projets de Yann Gourdon, qui officie à la vielle à roue dans cet ovni trad drone du meilleur effet. Sur la scène Notre Dôme (un... dôme situé à l'entrée du site offrant un écrin idéal pour le pétage de plombs général), ce trio membre du collectif La Novia part très loin, emmenant tout le public avec lui avec une infernale vielle à roue, une cornemuse stratosphérique, un violon dissonant à la John Cale, une guitare folle et moult effets. Idéal pour se faire satelliser en un temps record puis rester en orbite géostationnaire pendant tout un concert !


Clouds

Retour devant la scène Servier, un endroit qui sert souvent de dance floor lors du festival et qui sera d'ailleurs le théâtre d'un homérique et improbable "Marathon de la Dance" le dimanche (on a pas participé cette année, mais on s'entraine assidûment pour être au niveau l'année prochaine, promis). A menu, le duo de techno hardcore gabber Clouds, qui organise une formidable séance de boum boum de nature à transformer n'importe quel être humain en lapin Duracell incontrôlable sur la piste de danse. Si on est allergique au genre, on peut replacer la très bonne blague "le truc qu'on entend, c'est de la musique ou des travaux ?" Petit aparté : le festival est fréquenté par une majorité de jeunes, mais ne se ferme pas aux riverains de tout âge, puisque le site leur est ouvert gratos l'après midi. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, les retraités de Plougonvelin en compagnie desquels on mange une galette saucisse crudités sont enthousiastes et ravis que le festival ait lieu. Bravo la Bretagne !



France

Après le trip Toad, on en reprend une tranche en compagnie de Yann Gourdon, toujours à la vielle à roue, mais cette fois au sein du groupe France, qui comme aux Trans Musicales 2016, offre un aller simple pour partir delà les nuages. Leur projet est simple, offrir une montée en forme de transe psyché à l'aide de drones dans le seul et unique but de rendre le public complément fou. Mission accomplie, le dôme se transforme en chaudron inaccessible et en état d'ébullition avancé. Ravi de revoir ce truc de dingue à Levitation France à Angers en septembre 2019 !



Somdi 3 août


Rouge Gorge

Beau moment en compagnie de Rouge Gorge, un singulier artiste chanson/pop déjà vu à Aurillac dans un petit et défunt festival nommé "La Fête de l'Ecole"... Sorte de Dominique A ultra indé, le gars, qui semble très fragile et mélancolique, fait passer un truc très fort par l'intermédiaire de sa musique et de ses textes. On a l'impression d'être convié à la lecture mise en notes d'un carnet intime, certes pas toujours rose, mais très émouvant. Le "Tube" de Rouge Gorge, "Pas Moi" donne envie d'aller se pendre (c'est un compliment... ) dès les premiers vers. Cette ritournelle électro pop pianotée au synthé raconte une histoire d'amour avortée, encore une, monde de merde pour les gens trop sensibles ! Ah et puis le mec a tellement bon goût qu'il s'autorise une petite reprise de Lhasa, "La confession" et ses fameux "J'me sens coupable".



Powerdove

On se remet de nos émotions en en ressentant d'autres, totalement différentes, avec Powerdove, qui délivre un peu plus tard une folk expé incroyablement perchée. Tranquillement affalé dans le théâtre de verdure, on se dit que ce n'est même pas la peine de prendre de la dope quand on écoute un truc aussi étrange. Powerdove fait de la musique en utilisant des enregistrements de chant des baleines et d'autres bruits saisis, eux, dans la vie de tous le jours. Et ça fonctionne, surtout en ayant une vue imprenable sur la mer. Peut-être y a-t-il des mammifères marins qui écoutent le concert, tranquillement calés entre deux eaux ? Il est permis de se poser la question !


Maria Violenza

Italienne évoluant entre synth punk, rap et chanson lo-fi, Maria Violenza fait le plein sur la scène Servier (ce n'est pas un hommage à l'ignoble requin des laboratoires pharmaceutiques). Les morceaux sont joués aux synthés avec un ou deux doigts, il y a parfois des parties de guitare grinçantes, le chant rappé en italien ou en français interpelle, c'est parfaitement bringuebalant. Bref, ça marche, tout le monde rentre dans le truc. Petit plus, tout cela est fait avec le sourire, dans une ambiance décontractée. Cool !



Conduit

Histoire de se prendre un shoot de metal satanique pour se rebooster après le repas, on se dirige vers la fameuse grande scène nommée "en hommage" à Macron pour prendre une claque avec Conduit. C'est une agression caractérisée des cages à miel, un genre de blues metal de la mort servi avec moult riffs bien gras et autres hurlements bloquants. Alors, certes, il faut avoir le cœur bien accroché car c'est du violent, mais Conduit semble tout indiqué pour faire bouger le corps, et plus particulièrement la nuque, ce qui est parfait pour éviter un AVC provoqué par trop de sédentarité. Merci les gars !


Foudre!

Désormais gonflé à bloc, on se fait emporter par le set à la fois planant, agressif et dérangeant de Foudre!, un groupe qui porte plutôt bien son nom : il arrive à faire jaillir des éclairs avec ses montées façon électro drone et ses embardées zarbies à base de flûte de l'espace ou de guitare perdue dans le cosmos. C'est idéal pour danser comme un derviche très perturbé en attendant sereinement la fin du monde. Foudre!, ça te prend et ça te ramasse comme une pauvre crêpe bretonne mal servie dans un restaurant pour touristes (c'est une image, hein, c'est pour exprimer l'indicible virulence du machin, bla bla bla).

Dimonche 4 août


Fleuves Noirs

A l'heure de prendre le thé chez nos amis Anglais, on déguste une mise en bouche aussi solide que bien branlée en la personne de Fleuves Noirs, de la noise vaudou lardée d'incantations 100% maléfiques. C'est un peu comme si Sonic Youth s'était reformé avec un chanteur adeptes des envolées vocales inspirées par le mal intégral. Oui, en un mot c'est parfait ! Les tétanisants et bien cinglés Fleuves Noirs ont en plus une botte secrète, un membre du groupe est grassement payé pour rester sur scène en fumant sa pipe sur un transat, sans rien foutre d'autre. C'est sans doute un clin d'oeil taquin à la start up nation qui se défonce au travail. En marche !


Arno De Cea and the Clockwork Wizards

Un petit peu de surf music maintenant, peut-être ? Après tout, on n'est pas très loin de la plage et même s'il fait grand beau temps et si les les vagues sont petites, le surf musclé de Arno De Cea and the Clockwork Wizards est tout à fait adapté en bande son. Ce trio de warriors du rock 'n roll emmené par un membre des Irradiates (bien connus pour leurs méfaits soniques radioactifs) fait le job au delà des espérances, propulsant au septième ciel la frange de fans réunis devant la grande scène. Une bonne adresse et un nom à retenir pour les fans de surf rock : Arno De Cea and the Clockwork Wizards ! La preuve, alors qu'il faisait beau et chaud, ils font se lever un petit vent frais qui provoque l'hilarante phrase du week-end signée par une jeune personne dont on préservera l'anonymat : "On irait pas se mettre un truc au camping, Titouan ?" Chaud ! Et non, vous avez l'esprit mal tourné, il ne s'agissait ni de faire du sexe libre dans la tente, ni d'ingurgiter des produits dopants interdits par l'union cycliste internationale mais bel et bien d'enfiler un innocent petit chandail. Hum hum.


Harshlove

Direction l'infernal dôme ensuite pour se faire sévèrement ratatiner la gueule par le docteur ès torture auditive, Harshlove, un bidouilleur sans doute échappé d'un asile de fous furieux spécialistes en électro noise. Calé derrière ses machines, le mec déclenche un bombardement de beats et de bruits triturés qui casse tout. Après le passage de ce mec sur scène, rien ne repousse ! Normal, cette musique fait penser au riff bruitiste de "Flat Beat" de Mr Oizo joué à la puissance 10 000 et en boucle, c'est dire !


Adrian Sherwood

Vient l'heure du concert de  Lee "Scratch" Perry & Adrian Sherwood, mais on ne voit arriver sur scène qu'Adrian Sherwood, qui doit meubler en attendant l'arrivée de son légendaire pote, visiblement pas trop pressé. No problemo, le mec est tellement doué pour faire monter la pression qu'on en oublie presque le retard à l'allumage de Lee Perry. Tout le monde se charge gentiment en dansant, en faisant le con et en profitant de la vue de dingue qu'offre ce site d'exception. Ce qui devait être un court interlude se prolonge longuement, mais on ne remarque aucune baisse de régime ou remplissage. C'est de la bombe reggae dub (et plus si affinités) bébé !


Lee "Scratch" Perry & Adrian Sherwood

Tranquilou, la légende vivante du reggae dub, Lee "Scratch" Perry arrive sur scène avec presque une heure et demie de retard. Mais à peine descendu de son van avec sa valise - on ne sait jamais ce qui peut arriver, hein -, il est déjà sur scène pour mettre le feu aux 3000 personnes réunies sur le site à ce moment là. Habillé de manière très originale et colorée comme le veut la tradition, le grand Monsieur s'avère être en forme olympique (ou presque) : il enchaîne les titres qui claquent, donnent des fourmis dans les jambes et suscitent l'envie de se la coller grave comme il faut. Tant et si bien qu'on en oublierait presque qu'on est allergique à la weed (on tombe raide dès la première taffe) et qu'on se verrait bien en train de fumer un gros spliff, là, maintenant ! Lee "Scratch" Perry est dans le même état d'esprit, puisqu'il répond favorablement à la sollicitation d'un fan qui lui tend son maxi joint. Après avoir généreusement tiré dessus il lance un "Thank you, ganja mannnn !" et enchaîne de plus belle... Quant à nous, on préfère être "raisonnable" et profiter en bonne compagnie de grandes pintes d'IPA.



Ce concert à la fois touchant et efficace se termine par un traditionnel "God bless you all", et, même si l'on est complètement athée, à la fin de cette troisième soirée d'anthologie au festival Visions on en vient presque à se demander si Dieu n'existe pas ! Quoi qu'il en soit, en marchant sous les étoiles pour rentrer on réfléchit à envoyer dès le lendemain matin une carte postale à tous nos potes pour les encourager à venir l'an prochain. Avec en conclusion un tonitruant "gros bisous du Fort de Bertheaume". Rendez-vous en 2020 !







Photos : Titouan Massé www.facebook.com/titouanmassephoto, twitter.com/titouanbzh, www.instagram.com/tmphotograph, titouanmasse.tumblr.com, www.flickr.com/photos/titouanbzh...





Liens : www.festivalvisions.com, www.facebook.com/visionslefestival, twitter.com/FestivalVisions, www.instagram.com/festivalvisions...






Adrian Sherwood : les dernières chroniques concerts

DuOud + Erlend Oye + Lab° + Wide Open Cage + Adrian Sherwood + Ali Dragon (Printemps de Bourges 2003) par Pierre Andrieu
Le 22, Bourges, le 22/04/2003
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Adrian Sherwood + Ez3kiel + Lenteur + Dr Vince par Pierre Andrieu
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Le Printemps de Bourges 2003 par Pierre Andrieu
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Malgré quelques annulations dommageables (Archive remplacé par... Kyo !) et un côté grand public (Zazie, Renaud), l'édition 2003 du Printemps de Bourges a tout de même permis de voir sur scène de nombreuses grosses machines (Massive Attack, Placebo... ) et de découvrir quelques groupes (Soledad Brothers, Jackie-O Motherfucker). Cliquez sur... La suite

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Imarhan, Dralms, DeWolff, France, Steve 'n' Seagulls, Grand Cannon, Kaviar Special, Vintage Trouble, Totorro, The Dizzy Brains, 3SOMESISTERS, Queen Kwong (Transmusicales de Rennes 2015) par Pierre Andrieu
Parc Expo, Rennes, le 05/12/2015
Le très ouvert d'esprit programmateur des Trans Musicales de Rennes, Jean-Louis Brossard, étant toujours à l'affût des nouveautés issues de la planète entière, c'est toujours... La suite

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Festival Nuit d'Hiver #12- Fuego-Le Réveil des Tropiques-France par Phil2guy
L'Embobineuse-Marseille, le 13/12/2014
Le Festival des Nuits d'Hiver organisé par le GRIM est à Marseille un des événements attendus de l'année pour les amateurs de musique expérimentales ou hors norme. Pour cette... La suite

Lee Scratch Perry : les dernières chroniques concerts

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Ce soir Le Moulin ouvre grand ses portes et sa grande salle pour accueillir la légende jamaïcaine, Lee Scratch Perry, ce qui constitue un véritable événement. Surtout, si à une... La suite

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Ce soir le Moulin redevient le temps le temple du reggae qu'il a longtemps été et j'ai plaisir à enfin retrouver sa grande salle pour la première fois depuis sa... La suite

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Ca a faillit être la chronique " je suis trop vieux pour ces conneries ", mais finalement pas tout à fait...Peut-être l'année prochaine ? J'ai lu que pour sa 13e année d'existence... La suite

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Zu : les dernières chroniques concerts

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