Chronique de Concert
Lewis
Piloo avait été tellement enthousiaste lorsqu'il m'avait annoncé qu'ils risquait de faire un concert filmé (du temps du confinement) que lorsque j'ai vu cette date annoncé je l'ai bien évidemment bloquée dans mon agenda. Avec l'incertitude autour de mon heure de rentrée de Saint Raphaël et une transaction LeBonCoin à faire mon mes parents, ça ne me paraissait pas raisonnable de tenter de voir la fin du concert 100 % féminin au théâtre Silvain qui regroupait Siksa, La Chica et Noga Erez. De pus c'était assez en cohérence avec mon critère géographique dès qu'il s'agit de quel concert aller voir, c'est à dire toujours donner un avantage à celui qui est près de chez moi.
Lorsque j'arrive devant le Leda Atomica Musique, petit instant de frayeur en voyant tout le monde dehors. C'est complet ? Ouf non, c'est juste ceux qui attendent au " frais " ou qui, victime de la pub quand ils étaient encore immatures ont désormais besoin de s'encrasser les poumons en extérieur avant de rester dans un espace public clos trop longtemps (désolé je reviens d'un séminaire de 2 jours du Cancéropole donc forcement quand je vois l'énergie qui est mise pour soigner des cancers qui pourraient être si simplement évités je ne peux m'empêcher d'y faire allusion).
La partie bar est relativement pleine. Je m'attends à trouver les piliers de concerts habituels (genre le Pinguin, Cooki, ... qui m'avaient en plus dit le plus grand bien de Bachir Al Acid dont certains membres sont communs avec Lewis si j'ai bien compris). Et bien, non, personne. Je commence à me demander comme c'est possible ... pour en arriver à la seule explication possible : je sors moins qu'avant car je travaille trop et accessoirement car je suis bien plus vieux qu'il y a 20 ans. En tout cas c'est cool de voir toutes ces nouvelles têtes et heureusement qu'il Piloo et sa bande de du Leda pour que je me sente un peu chez moi quand même.
En arrivant je vais poser mon appareil photo dans la salle histoire qu'il se mette en température et accepte volontiers la bière qui m'est offerte. Je scrute la salle à me demander qui peut être ce Lewis. Je ne le trouverai pas par contre j'identifierai la plupart des membres du groupe en raison de leurs tenues " de scène " contrastant avec ce qu'un marseillais (même rockeur) porte en cette saison.
Le groupe prend place sur scène .. de ce que j'ai pu glaner sur leur fb le groupe se compose de : Alex Leboeuf, Ronie Marciano, Ales Noë, Sébastian Caviggia et Gabriel Mastaudonte soit (dans le désordre) guitare, basse, batterie, clavier, saxo autour de Lewis Feraud et sa guitare. Que des musiciens que je n'ai jamais vus (sauf peut être celui au saxo). En les voyant je pense à la Akron Family vus il y a trrrrrès longtemps.
Comme sortis d'une autre époque, trop vêtus pour être honnêtes, il y a quelque chose de résolument hippie chez eux (peut être pour ça que le Pinguin n'est pas là). Comme à chaque fois que je découvre un groupe j'essaie de le raccrocher à quelque chose que je connais. Au jeu des associations c'est vers Zita Swoon ou Jack the Ripper que mes oreilles m'amèneront pour le côté jazz, un poil intello et sans frontières.
Non seulement ils sont nombreux mais en plus ils sont grands, si bien qu'il ne reste pas beaucoup de place sur scène. Un peu de mal avec le chant (trop aigue?) au tout départ j'adhère finalement assez vite à ce côté planant qui lorgne du côté de Pink Floyd par moments. Les choeurs qui accompagnent le chant de Lewis sont nickels. J'en prends plein les oreilles et finis par m'installer devant à gauche, le dos calé contre le radiateur (frais!).
Comme la veille à cette improbable concert à l' amicale bouliste d'agay, je me régale au-delà de mes espérances. Vraiment la musique en live est vraiment quelque chose de magique. Je pense à Supertramp et aux Doors (aussi à Julien Doré pour la coupe ;-). Sur ce morceau Lewis gémit plus qu'il ne chante, ça me rappelle cette époque où un peu agacé par l'emballement médiatique je n'étais pas allé voir Jeff Buckley en concert.
Pour le final chacun a revêtu un de ces masques qui attendait sur scène. Noir ou blanc. Masques moulés à leur visage si je ne dis pas de bêtise. Le public, de tous ages, n'en restera pas là en en demandera un nouvelle " Garçonnet ! Garçonnet ! Garçonet ! " . .Le titre de la chanson ? Private joke? Ce qui est sûr c'est que je dois être un des seuls à ne pas les connaître. Lorsque le concert finit enfin, tout le monde se précipite au bar.
Pendant que les musiciens retrouvent leurs chemises à fleurs de saison je scrute la scène à la recherche d'une setlsit sans succès. Comme j'en avais déjà l'intention en arrivant j'acheterai l'album Inside que vous pouvez écouter par ici plus calme que sur scène mais superbe aussi et sur laquelle on trouve une chanteuse.
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Critique écrite le 04 juillet 2021 par Pirlouiiiit
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