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Chronique de concert Des lions pour des lions
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27228 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Des lions pour des lions
Ce soir c'est sortie dans le centre de Nantes.
Et j'en profite pour aller faire un tour et traîner les oreilles du coté du Pannonica, une salle de concert dans le quartier des bars. Elle se démarque par une entrée en contrebas de la rue avec des marches pour se poser et un intérieur tout en largeur favorisant l'aspect convivial du lieu.
Aux murs trônent des photos en noir et blanc d'artistes, majoritairement jazz, il m'a semblé. Une atmosphère chaleureuse qui met en confiance.
La soirée est dans le cadre des Rendez vous de l'Erdre, qui a pour but de faire découvrir des lieux et artistes, avant la nouvelle saison musicale.
J'ai dû manquer Palm Unit et leur hommage à Jef Gilson et j'arrive après un début de soirée juste à coté, pour un petit concert de Bhajans (mantras) au Petit théatre de Viarme.
Changement de style, mais je ne suis pas dépaysé pour autant car Des lions pour des lions assènent une transe musicale avec des sortes de mantras scandés sur fond de cuivres, percussions et guitare.
Ca passe du classique (Mozart revisité) aux rythmiques tribales, avec des nuances un peu partout. On discerne du dub cuivré (Mobilhome Shuffle), et pas mal de sons festifs (Walking in Kaïbab).
Les quatre musiciens se mêlent et alternent les variations vocales, jouent du canon et de polyphonie. C'est un voyage aérien où les Lions nous plongent.
Grosse caisse et cuivres sont appuyés par la guitare planante et le synthé en nappes de fond.
Il y a assez peu de textes, plutôt des onomatopées répétées mais pas lassant, un peu comme de l'afrobeat à la Fela, où le temps apporte de la profondeur au son. Les instruments ont le même rôle, faire des boucles lancinantes vibrant à l'unisson.
Le quatuor enchaîne les titres assez court, un peu comme des morceaux de punk, avec parfois des similitudes musicales. Ça pogotte pas non plus dans le public, mais a chauffe bien !
Des phases de transe plus longues nous amènent vers des contrées plus orientales.
Je partirai après le premier rappel avec le plaisir d'avoir découvert un groupe particulièrement atypique et prenant.
Et j'en profite pour aller faire un tour et traîner les oreilles du coté du Pannonica, une salle de concert dans le quartier des bars. Elle se démarque par une entrée en contrebas de la rue avec des marches pour se poser et un intérieur tout en largeur favorisant l'aspect convivial du lieu.
Aux murs trônent des photos en noir et blanc d'artistes, majoritairement jazz, il m'a semblé. Une atmosphère chaleureuse qui met en confiance.
La soirée est dans le cadre des Rendez vous de l'Erdre, qui a pour but de faire découvrir des lieux et artistes, avant la nouvelle saison musicale.
J'ai dû manquer Palm Unit et leur hommage à Jef Gilson et j'arrive après un début de soirée juste à coté, pour un petit concert de Bhajans (mantras) au Petit théatre de Viarme.
Changement de style, mais je ne suis pas dépaysé pour autant car Des lions pour des lions assènent une transe musicale avec des sortes de mantras scandés sur fond de cuivres, percussions et guitare.
Ca passe du classique (Mozart revisité) aux rythmiques tribales, avec des nuances un peu partout. On discerne du dub cuivré (Mobilhome Shuffle), et pas mal de sons festifs (Walking in Kaïbab).
Les quatre musiciens se mêlent et alternent les variations vocales, jouent du canon et de polyphonie. C'est un voyage aérien où les Lions nous plongent.
Grosse caisse et cuivres sont appuyés par la guitare planante et le synthé en nappes de fond.
Il y a assez peu de textes, plutôt des onomatopées répétées mais pas lassant, un peu comme de l'afrobeat à la Fela, où le temps apporte de la profondeur au son. Les instruments ont le même rôle, faire des boucles lancinantes vibrant à l'unisson.
Le quatuor enchaîne les titres assez court, un peu comme des morceaux de punk, avec parfois des similitudes musicales. Ça pogotte pas non plus dans le public, mais a chauffe bien !
Des phases de transe plus longues nous amènent vers des contrées plus orientales.
Je partirai après le premier rappel avec le plaisir d'avoir découvert un groupe particulièrement atypique et prenant.
Critique écrite le 11 septembre 2018 par Berclic
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