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Chronique de concert Lisa Portelli
Samedi 28 décembre 2024 : 6894 concerts, 27255 chroniques de concert, 5421 critiques d'album.
Chronique de Concert
Lisa Portelli
J'étais comme un loup de Tex Avery. Vous savez lorsqu'il est assis à une table dans un bar et qu'à travers la fumée de la salle, sur la scène, il aperçoit une merveille. Son cœur bat à se rompre, ses yeux lui sorte de ses orbites et sa langue s'étale d'un bon mètre sur la table. Et il hurle. WHAAAOOOOHHH !!!!
Rien de sexuel, chez moi, juste le plaisir de découvrir une artiste charmante, douée, espiègle, touchante. Elle n'a que 20 ans et elle est si à l'aise. Elle n'a que 20 ans et c'est si bien écrit. On a envie d'aller voir ses parents, de les féliciter et de vérifier s'il ne s'agit pas de Dieux. Ce ne peut être que des dieux ou bien des rois, ou bien déjà des artistes pour engendrer une gamine si chouette.
Moi qui déteste les superlatifs, moi que la chanson française ennuie... J'exagère un peu. Mon chat me le dit souvent pourtant : ne laisse jamais parler ton cœur. Ok soyons froids, soyons distants, soyons critiques.
Lisa Portelli est rémoise. A 17 ans, elle faisait déjà des concerts dans les bars, à 19 ans, elle fait des premières parties (Cali, Clarika), cette année elle a été sélectionnée pour représenter la région au printemps de Bourges, elle est aussi élève au Conservatoire où, d'ailleurs, elle est instamment demandée au bureau de la scolarité.
La première fois que j'ai vue et entendue Lisa, c'était au travers d'un reportage sur France 3. Elle chantait dans un parc, assise sur l'herbe avec une guitare acoustique. J'avais l'impression qu'elle s'adressait à moi. J'en ai eu des frissons.
Jeudi soir, j'eus enfin l'occasion de la voir en chair, en os et en direct. C'était gratuit, à l'auditorium de la Médiathèque, dans le cadre d'une opération, les Quadrimusicales, organisée par l'association Oxal'art.
Lisa était accompagnée de Seb Adam, un multi-instrumentiste (déjà croisé
Rien de sexuel, chez moi, juste le plaisir de découvrir une artiste charmante, douée, espiègle, touchante. Elle n'a que 20 ans et elle est si à l'aise. Elle n'a que 20 ans et c'est si bien écrit. On a envie d'aller voir ses parents, de les féliciter et de vérifier s'il ne s'agit pas de Dieux. Ce ne peut être que des dieux ou bien des rois, ou bien déjà des artistes pour engendrer une gamine si chouette.
Moi qui déteste les superlatifs, moi que la chanson française ennuie... J'exagère un peu. Mon chat me le dit souvent pourtant : ne laisse jamais parler ton cœur. Ok soyons froids, soyons distants, soyons critiques.
Lisa Portelli est rémoise. A 17 ans, elle faisait déjà des concerts dans les bars, à 19 ans, elle fait des premières parties (Cali, Clarika), cette année elle a été sélectionnée pour représenter la région au printemps de Bourges, elle est aussi élève au Conservatoire où, d'ailleurs, elle est instamment demandée au bureau de la scolarité.
La première fois que j'ai vue et entendue Lisa, c'était au travers d'un reportage sur France 3. Elle chantait dans un parc, assise sur l'herbe avec une guitare acoustique. J'avais l'impression qu'elle s'adressait à moi. J'en ai eu des frissons.
Jeudi soir, j'eus enfin l'occasion de la voir en chair, en os et en direct. C'était gratuit, à l'auditorium de la Médiathèque, dans le cadre d'une opération, les Quadrimusicales, organisée par l'association Oxal'art.
Lisa était accompagnée de Seb Adam, un multi-instrumentiste (déjà croisé
Critique écrite le 02 décembre 2006 par Bertrand Lasseguette
